ACTE PREMIER - SCÈNE II



LES MEMES, VATELIN

VATELIN
Tu m'appelles ? ma chère amie…

PONTAGNAC (à part.)
Vatelin ! fichtre !

VATELIN (reconnaissant Pontagnac.)
Ah ! tiens ! Pontagnac ! ce cher ami !

LUCIENNE
Hein !

PONTAGNAC
Ce bon Vatelin !

VATELIN
Ca va bien ?

PONTAGNAC
Mais très bien !

LUCIENNE (à part.)
Il le connaît.
(Elle descend à gauche, quitte son chapeau et le pose sur le canapé. )

PONTAGNAC
Eh bien ! en voilà une surprise !…

VATELIN
Comment "en voilà une surprise !" puisque vous êtes chez moi, vous deviez bien vous attendre à m'y trouver.

PONTAGNAC
Hein ?… non… je veux dire : en voilà une surprise que je vous fais, hein ?

VATELIN
Ah ça ! oui, par exemple !

LUCIENNE
Ah bien ! elle est forte !(À Vatelin.)
Comment, tu connais monsieur ?

VATELIN
Si je le connais !

PONTAGNAC (affolé.)
Oui… oui, il me…(Perdant la tête, prenant un louis de sa poche et le mettant dans la main de Lucienne.)
Tenez, prenez ça ! pas un mot ! pas un mot !

LUCIENNE (ahurie.)
Hein ! il me donne un louis !

VATELIN (qui n'a pas vu le jeu de scène.)
Eh bien ! qu'est-ce que vous avez ?

PONTAGNAC
Moi, je n'ai rien ! Qu'est-ce que vous voulez que j'aie ?
(Vatelin remonte un peu. )

LUCIENNE (bas.)
Mais, monsieur, reprenez ça ! Qu'est-ce que vous voulez que je fasse de ce louis ?

PONTAGNAC
Oh ! pardon, madame !(À part.)
Je ne sais plus ce que je fais ! Je perds la tête !

VATELIN
Ah ! ce brave ami ! Vrai, vous ne sauriez croire combien je suis sensible ! Moi qui avais renoncé à l'espoir de vous recevoir jamais chez moi, vous qui m'aviez promis si souvent…

LUCIENNE
Ah ! c'est-à-dire que tu ne saurais trop remercier monsieur.

VATELIN (pendant que Pontagnac se confond en salutations qui dissimulent mal son trouble.)
N'est-ce pas ? Je vous dis que c'est tout à fait gentil d'être venu, et surtout de cette façon-là !

LUCIENNE
Ah ! oui, surtout de cette façon-là ! Elle va à la cheminée.

PONTAGNAC
Ah ! vraiment, cher ami, madame !(À part.)
Ca y est ! elle se fiche de moi !

VATELIN
Mais, j'y pense, vous ne connaissiez pas ma femme…(Présentant.)
Ma chère Lucienne, un de mes bons amis, M. de Pontagnac… Ma femme.

PONTAGNAC
Madame !

VATELIN
Au fait ! je ne sais pas si c'est très prudent ce que je fais là de te présenter Pontagnac.

PONTAGNAC
Pourquoi ça ?

VATELIN
Ah ! c'est que c'est un tel gaillard. Un tel pécheur devant l'Eternel ! Tu ne le connais pas ? Il ne peut pas voir une femme sans lui faire la cour ! il les lui faut toutes !

LUCIENNE (railleuse.)
Toutes ! Ah ! ça n'est pas flatteur pour chacune.

PONTAGNAC
Oh ! madame, il exagère !(À part.)
Est-il bête de lui raconter ça !

LUCIENNE (devant la cheminée.)
Quelle déception pour la pauvre femme qui a pu se croire distinguée et qui finit par s'apercevoir qu'elle n'est qu'additionnée.

PONTAGNAC
Je vous répète, madame, que c'est une calomnie.

LUCIENNE
Ah ! j'avoue que si j'avais dû être une de ces "toutes", je n'en serais pas fière… Asseyez-vous donc !…
(Elle s'assied dans le fauteuil, près de la cheminée. )

PONTAGNAC (à part, en s'asseyant sur le canapé.)
C'est bien ça ! elle me raille.

VATELIN (s'asseyant près d'eux.)
Dites donc ! Je crois qu'elle vous bêche !

PONTAGNAC
Je crois que oui !

LUCIENNE
C'est qu'aussi il faut, messieurs, que vous ayez une bien piteuse opinion de nous, à voir la façon dont certains de vous nous traitent ! Encore ceux qui nous courtisent, dans courtiser il y a courtisan ! cela témoigne au moins d'une certaine déférence ! mais ceux qui espèrent nous prendre d'assaut en nous suivant dans la rue, par exemple !

PONTAGNAC (à part.)
Allons, bien ! Voilà autre chose !

VATELIN
Oh ! mais ça ! quels sont ceux qui suivent dans la rue, les gâteux, les gigolos et les imbéciles ?…

LUCIENNE (très aimable, à Pontagnac.)
Choisissez !…

PONTAGNAC (embarrassé.)
Mais, madame, je ne sais pas pourquoi vous me dites…

VATELIN
Oh ! ma femme parle en général.

LUCIENNE
Naturellement !

PONTAGNAC
Ah ! bon !(À part.)
C'est étonnant comme il y a des gens qui ont des conversations malheureuses !

LUCIENNE
Eh bien ! moi, je ne sais pas votre avis là-dessus, mais il me semble que, si j'étais homme, ce moyen de conquête ne serait pas de mon goût. Parce que, de deux choses l'une : ou la femme m'évincerait et je serais Gros-Jean comme devant ! pas la peine ! ou alors elle m'accueillerait et cela m'enlèverait du coup toute envie de la femme.

PONTAGNAC (embarrassé.)
Oui, évidemment ?…(À part.)
Ca va durer longtemps, ce marivaudage ?…

LUCIENNE
Oui, mais il paraît que ce n'est pas l'avis de tous les hommes, si j'en juge par celui qui s'obstine à me suivre.

PONTAGNAC (à part.)
Oh ! mais elle va trop loin !

VATELIN (se levant et allant à sa femme :)
Il y a un homme qui te suit ?

LUCIENNE
Tout le temps !

PONTAGNAC (se levant et descendant.)
Mon Dieu ! si nous parlions d'autre chose, il me semble que cette conversation…

VATELIN (allant à lui.)
Mais pas du tout ! ça m'intéresse ! pensez donc, un homme qui se permet de suivre ma femme !

PONTAGNAC
Oh ! mais si discrètement !

VATELIN
Qu'est-ce que vous en savez ? Un homme qui suit une femme est toujours indiscret. Mais aussi, pourquoi ne m'as-tu pas dit ça plus tôt ?

LUCIENNE
Bah ! À quoi bon ! je tenais le galant pour si peu dangereux…

PONTAGNAC (à part.)
Merci !

VATELIN
Mais enfin, il fallait au moins chercher à t'en débarrasser. Ce doit être assommant d'avoir comme ça un être à ses trousses !…

LUCIENNE
Oh ! assommant !

VATELIN
Et puis enfin, c'est humiliant pour moi. Il fallait, je ne sais pas, moi,… prendre une voiture,… entrer dans un magasin.

LUCIENNE
C'est ce que j'ai fait, je suis entrée chez un pâtissier, il y est entré derrière moi.

VATELIN
Eh ! aussi, quand un monsieur vous suit, on n'entre pas chez un pâtissier, on entre chez un bijoutier. Pourquoi n'es-tu pas entrée chez un bijoutier ?…

LUCIENNE
J'ai essayé ! Il m'a attendue à la porte !

PONTAGNAC (à part.)
Tiens ! parbleu !

VATELIN
C'est ça !… Tenace et pratique !(À Pontagnac.)
Non, c'est inconcevable, mon cher, ce qu'il y a de gens mal élevés à Paris !

PONTAGNAC
Oui ! oh ! mal élevés, c'est plutôt, euh !… si on parlait d'autre chose…

VATELIN
C'est-à-dire qu'un mari ne peut plus laisser sortir sa femme sans l'exposer aux impertinences d'un polisson !…
(Lucienne se lève et va presque aussitôt s'asseoir sur le pouf. )

PONTAGNAC (furieux.)
Vatelin !

VATELIN
Quoi ?

PONTAGNAC (se réprimant.)
Vous allez trop loin !

VATELIN
Allons donc ! jamais trop !… Ah ! je voudrais qu'il me tombe sous la main, ce petit crevé !

LUCIENNE (sur le pouf.)
Oui ! Eh bien ! c'est facile, n'est-ce pas, monsieur de Pontagnac ?

PONTAGNAC
Mon Dieu… Euh ! quelle heure est-il ?

VATELIN
Comment ! il le connaît ?

LUCIENNE
Mieux que personne… Euh ! dites-nous donc son nom, monsieur de Pontagnac ?

PONTAGNAC (sur des charbons.)
Mais, madame, moi, comment voulez-vous ?…

LUCIENNE
Mais si, mais si !… Il s'appelle… Pon… ta… allons, voyons, Pontaquoi ?

PONTAGNAC
Pontaquoi ! C'est possible !

LUCIENNE
Pontagnac !

VATELIN
Pontagnac ! Vous ?

PONTAGNAC (riant faux.)
Mon Dieu oui… c'était moi ! hé ! hé ! c'était moi !

VATELIN (éclatant de rire.)
Ah ! ah ! ah ! farceur !
(Lucienne se lève et va à la cheminée. )

PONTAGNAC
Oh ! mais, c'est parce que je savais à qui j'avais affaire… Je savais que c'était Mme Vatelin, alors, je me suis dit : tiens, je vais bien l'intriguer, je vais avoir l'air de la suivre…

LUCIENNE (à part.)
Ah ! "avoir l'air" est heureux !
(Elle reste devant la cheminée. )

PONTAGNAC
Et elle sera joliment étonnée le jour où nous nous trouverons nez à nez chez son mari.

VATELIN
Oui ! taratata ! Vous ne saviez rien du tout ! Eh bien ! voilà, ça vous apprendra à suivre les femmes ! Vous tombez sur la femme d'un ami et vous êtes bien avancé !… C'est votre leçon !…

PONTAGNAC
Eh bien ! je l'avoue ! Vous ne m'en voulez pas, au moins ?

VATELIN
Moi, mais voyons !… Je sais bien que vous êtes un ami,… par conséquent !… Et puis, dans ces choses-là, n'est-ce pas, ce qui m'embête parce qu'enfin je suis sûr de ma femme c'est d'avoir l'air d'un imbécile. Un monsieur suit ma femme, je me dis : il peut savoir qui elle est ; il me rencontre, il pense : "Tiens, voilà le mari de la dame que j'ai suivie", j'ai l'air d'un serin, mais vous, n'est-ce pas, vous savez que je sais ; je sais que vous savez que je sais ; nous savons que nous savons que nous savons ! alors, ça m'est bien égal, j'ai pas l'air d'un imbécile !

PONTAGNAC
C'est évident !

VATELIN
Si quelqu'un peut être embêté, c'est vous !

PONTAGNAC
Moi ?

VATELIN
Dame ! c'est toujours ennuyeux d'avoir fait un pas de clerc.

PONTAGNAC
Pas dans l'espèce, puisque ça m'a valu le plaisir de vous rencontrer.

VATELIN
Oh ! plaisir partagé, croyez-le bien !

PONTAGNAC
Vous êtes trop aimable !

VATELIN
Mais pas du tout !

LUCIENNE (à part.)
Ils sont touchants, tous les deux !(Haut.)
Je suis vraiment heureuse d'avoir été un trait d'union entre vous !
(Elle s'assied sur le canapé. )

VATELIN
Vous n'avez plus qu'une chose à faire, c'est de présenter vos excuses à ma femme.

PONTAGNAC (à Lucienne.)
Ah ! madame, vous devez me trouver bien coupable !
(Il passe à la cheminée. )

LUCIENNE
Allez, vous êtes tous les mêmes, vous autres célibataires.

VATELIN
Célibataire, lui ! mais il est marié.

LUCIENNE
Non !

VATELIN
Si !

LUCIENNE
Marié ! vous êtes marié !…

PONTAGNAC (embarrassé.)
Oui… un peu !…

LUCIENNE
Mais, c'est affreux !

PONTAGNAC
Vous trouvez ?

LUCIENNE
Mais c'est épouvantable !… Comment se fait-il…

PONTAGNAC
Oh ! bien ! vous savez ce que c'est !… un beau jour, on se rencontre chez le Maire,… on ne sait comment, par la force des choses… Il vous fait des questions… on répond "oui" comme ça, parce qu'il y a du monde, puis, quand tout le monde est parti, on s'aperçoit qu'on est marié. C'est pour la vie.

LUCIENNE
Allez, monsieur, vous êtes sans excuse !

PONTAGNAC (s'asseyant dans le fauteuil.)
De m'être marié ?

LUCIENNE
Non, de vous conduire comme vous le faites étant marié. Enfin, que dit Mme Pontagnac de votre conduite ?

PONTAGNAC
Je vous dirai que je n'ai pas l'habitude de la tenir au courant.

LUCIENNE
Vous faites aussi bien ! Si vous croyez que c'est honnête, votre façon d'agir !

PONTAGNAC
Oh ! oh !

LUCIENNE
Mais absolument ! Vous regarderiez comme une indélicatesse d'écorner le moindrement la fortune de votre femme, et quand il s'agit de cet autre bien qui lui appartient, qui lui est dû, qui fait partie du fonds social, la fidélité conjugale, ah ! vous en faites bon marché ! "Qui est-ce qui veut en détourner un morceau, allons là, la première venue ? Avancez ! il en restera toujours assez !" Et vous gaspillez ! vous gaspillez ! Qu'est-ce que ça vous fait ! C'est votre femme qui paye ! Et vous trouvez ça honnête ?

PONTAGNAC
Mon Dieu ! s'il est reconnu que je suis assez riche pour suffire aux exigences du ménage, il me semble que…

LUCIENNE
Vraiment !

PONTAGNAC
Enfin, quand Rothschild…

LUCIENNE
Oui ! d'abord, vous n'êtes pas Rothschild… ou si vous l'avez été, vous devez commencer à ne plus l'être.

PONTAGNAC
Qu'est-ce que vous en savez !

VATELIN (debout près de Lucienne.)
Elle est dure pour vous.

LUCIENNE
Et quand vous le seriez encore ! Il s'agit de fonds qui ne vous appartiennent plus ! Vous les avez reconnus à votre femme. Vous n'avez pas le droit de disposer d'un capital que vous avez aliéné.

PONTAGNAC
Mais permettez, le capital, je n'y touche pas ! le voilà ! il est intact ! Vous me permettrez bien de toucher un peu aux rentes. Notez que, par contrat, j'ai la gestion des biens ! Eh bien ! pourvu que j'aie la plus grande partie en fonds d'Etat, vous ne pouvez pas trouver mauvais que je fasse quelques placements en valeurs étrangères.

LUCIENNE
Quand on est marié, on ne doit faire que des placements de père de famille !

PONTAGNAC
Vous parlez comme un notaire.

LUCIENNE
Oui, oui, je voudrais bien voir ce que vous diriez si votre femme en faisait autant.

PONTAGNAC
Oh ! ce n'est pas la même chose.

LUCIENNE (se levant et descendant.)
Oh ! naturellement, ça n'est pas la même chose ! Ca n'est jamais la même chose pour vous autres hommes ! Allez, vous mériteriez que votre femme aille aussi un peu faire danser les fonds de la communauté à la roulette ou au jeu des trente-six bêtes.

VATELIN (descendant.)
Prends garde, Lucienne ! Pontagnac va te prendre en grippe si tu lui fais comme ça la morale.

LUCIENNE
Aussi n'est-ce pas pour lui que je parle ! Mais pour toi, dans le cas où il te prendrait fantaisie de suivre l'exemple de M. Pontagnac.

VATELIN
Moi ? Oh !

LUCIENNE
Ah ! tu serais mal venu de marcher sur ses traces, parce que tu sais, avec moi, ça ne serait pas long.

VATELIN (hochant la tête.)
Le jeu de trente-six bêtes !

LUCIENNE
Pas besoin de trente-six, je n'en prendrais qu'une, ça suffirait !

PONTAGNAC (avec une joie mal dissimulée.)
Vrai !

VATELIN
Mais, dites donc, ça a l'air de vous faire plaisir.

PONTAGNAC
Moi ? pas du tout ! Je dis "vrai" comme on dit "c'est pas possible".

LUCIENNE
Ah ! je ne connais pas Mme Pontagnac, mais je la plains.

PONTAGNAC
À qui le dites-vous, madame. Je ne la trompe pas une fois sans la plaindre.

LUCIENNE
Vous devez la plaindre bien souvent !

VATELIN
J'espère au moins que, maintenant que vous connaissez le chemin de la maison, vous voudrez bien nous amener Mme Pontagnac ! Ma femme et moi serons enchantés de faire sa connaissance.

PONTAGNAC (à part.)
Ma femme ! Ah ! non, par exemple !(Haut.)
Mon Dieu, certainement, je serais très heureux et elle aussi ; malheureusement, il n'y a pas à y penser.

LUCIENNE
Pourquoi ça ?

PONTAGNAC
À cause de ses rhumatismes. Elle est clouée par les rhumatismes…

VATELIN
Vraiment !

PONTAGNAC
Elle ne sort jamais, ou, quand ça lui arrive, c'est dans une petite voiture. Il y a un homme qui la traîne…

VATELIN
Un âne qui la traîne…

PONTAGNAC
Non, un homme.

VATELIN
C'est encore pis ! Ah ! mais je ne savais pas !

LUCIENNE
Combien c'est pénible !

PONTAGNAC
À qui le dites-vous !

VATELIN
C'est vraiment dommage ! Oh ! mais nous irons la voir, si vous le permettez !

PONTAGNAC
Mais comment donc ! certainement !

VATELIN
Où demeure-t-elle ?

PONTAGNAC
À Pau, dans le Béarn.

VATELIN
Diable ! c'est un peu loin !

PONTAGNAC
Il y a des express !… Qu'est-ce que vous voulez, le Midi lui est recommandé pour sa santé.

VATELIN
Il faut l'y laisser.

LUCIENNE
Enfin, nous regrettons.

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