Publié en 1865 par Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles est un conte fantastique et allégorique qui raconte les aventures d’Alice, une fillette curieuse et imaginative, tombée dans un terrier de lapin. Elle y découvre un monde absurde et merveilleux où les lois de la logique et du temps sont bouleversées. Ce récit, à la fois rêve et voyage initiatique, mêle humour, poésie et réflexion sur l’identité et la croissance.
Au fil de ses rencontres — le Lapin Blanc, le Chapelier Fou, le Chat du Cheshire ou la Reine de Cœur —, Alice cherche à comprendre ce monde étrange tout en essayant de conserver son bon sens. Le récit explore la frontière entre l’enfance et l’âge adulte, entre la logique rationnelle et le pouvoir de l’imagination.
Alice : héroïne curieuse et réfléchie, symbole de l’enfance en quête de sens et d’identité.
Le Lapin Blanc : personnage pressé qui entraîne Alice dans le pays des merveilles, représentant la fuite du temps.
Le Chat du Cheshire : animal ironique et mystérieux, qui philosophe sur la folie et la réalité.
Le Chapelier Fou et le Lièvre de Mars : figures du non-sens et de la logique renversée, prisonniers d’un temps arrêté.
La Reine de Cœur : souveraine tyrannique et capricieuse, symbole du pouvoir arbitraire et absurde.
La Chenille bleue : être énigmatique qui questionne Alice sur son identité et lui donne les moyens de changer de taille.
Le passage de l’enfance à l’âge adulte et la perte de l’innocence.
La quête d’identité et la question du « Qui suis-je ? ».
Le rêve, l’imagination et le monde du merveilleux.
L’absurde et la logique du non-sens.
La critique de l’autorité et des conventions sociales.
Le temps et sa relativité, thème récurrent du récit.
Registre fantastique et merveilleux : mélange de rêve, de logique et d’illogisme.
Style humoristique et poétique, marqué par le jeu sur les mots et les paradoxes.
Langage inventif, parfois proche du nonsense anglais (jeu de mots, dialogues absurdes).
Alternance de passages narratifs, poétiques et philosophiques.
Lewis Carroll célèbre l’imagination enfantine face à la rigidité du monde adulte.
Il met en lumière l’absurdité de la logique et des règles sociales à travers un univers sans sens apparent.
Le roman invite à questionner la réalité, la connaissance et la perception de soi.
C’est aussi une satire de la société victorienne et de son éducation trop stricte.
Publié dans l’Angleterre victorienne, à une époque de morale rigide et d’éducation sévère.
Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, était professeur de mathématiques et logicien.
Le récit s’inspire d’une promenade réelle avec les sœurs Liddell, dont Alice, la muse du conte.
L’œuvre s’inscrit dans le courant du nonsense littéraire, propre à l’humour anglais du XIXᵉ siècle.
Comment Alice entre-t-elle dans le pays des merveilles ?
Pourquoi son identité est-elle remise en question tout au long du récit ?
Que symbolisent les changements de taille d’Alice ?
En quoi les habitants du pays des merveilles reflètent-ils le monde réel ?
Pourquoi peut-on dire que le roman est à la fois un rêve et une satire sociale ?
Alice tombe dans le terrier du Lapin Blanc, symbole du passage vers l’imaginaire.
Son identité vacille car elle est en pleine transformation, entre enfance et maturité.
Ses changements de taille reflètent ses émotions, ses doutes et sa difficulté à trouver sa place.
Les personnages incarnent les travers des adultes : autorité, hypocrisie, déraison.
Le récit combine le rêve et la critique, utilisant le merveilleux pour dénoncer les absurdités de la société humaine.