ACTE I - SCENE IV


ETIENNE (arrivant du fond. )
Je viens voir si Madame ne s'ennuie pas trop !

LUCIENNE (vivement à ETIENNE.)
Oh ! mon ami, vous allez me dire : il est entré un homme à l'instant…

ETIENNE (avec un léger sursaut de surprise.)
Un homme ?

LUCIENNE
Oui, il m'a parlé agrach. Je ne sais pas ce qu'il m'a raconté. (Imitant CAMILLE.)
On a ou e a o i o in… quelque chose comme ça.

ETIENNE (riant. )
Ah !… c'est M. Camille.

LUCIENNE
Ah ?… un étranger, hein ?

ETIENNE
Lui ? pas du tout… c'est le neveu de Monsieur, le propre fils de son frère… son neveu germain, quoi !… Ah ! bien… je comprends que Madame ait eu de la peine !… Il a un vice de prononciation, madame; il ne peut pas prononcer les consonnes…

LUCIENNE
Allons donc !…

ETIENNE
Oui, Madame ! C'est même très gênant quand on n'est pas habitué. Moi, je commence un peu à comprendre…

LUCIENNE
Ah ! il vous a donné des leçons ?

ETIENNE
C'est pas ça, mais à force d'entendre, n'est-ce pas, l'oreille se fait…

LUCIENNE (s'asseyant sur la chaise à gauche de la table. )
Oui, oui.

ETIENNE
Alors, monsieur l'a pris comme secrétaire. Comme il ne pouvait se placer nulle part à cause sauf votre respect de sa fichue façon de parler.

LUCIENNE
Dame ! un homme qui n'a que des voyelles à vous offrir.

ETIENNE
Bien, oui ! c'est pas assez !… Je sais bien qu'en écrivant, il donne aussi les consonnes, mais on ne peut pas toujours écrire, pas vrai. (Remontant au-dessus de la table.)
Ah ! c'est bien dommage, allez ! Un garçon si sérieux, si rangé ! Si je vous disais qu'on ne lui connaît pas de maîtresse, madame.

LUCIENNE
Allons donc !

ETIENNE (bien naïf. )
Moi, du moins.

LUCIENNE (se levant. )
Eh ! bien, il est bien loti, votre jeune homme.

ETIENNE (poussant un soupir. )
Ah ! oui ! (Voyant RAYMONDE paraître au fond.)
Ah ! voici
Madame !

LUCIENNE (allant à elle. )
Toi, enfin !

RAYMONDE (entrant en coup de vent. )
Ah ! ma pauvre amie… je suis désolée… (A ETIENNE, tout en gagnant au-dessus la table, sur laquelle elle dépose son réticule.)
Laissez-nous, Etienne !

ETIENNE
Oui, madame. (A LUCIENNE.)
Madame m'excuse ?

LUCIENNE
Comment donc !
(Sortie d'ETIENNE.)

RAYMONDE (tout en retirant son chapeau qu'elle dépose sur le meuble à droite de la porte du fond. )
Je t'ai fait attendre.

LUCIENNE (moqueuse. )
Crois-tu ?

RAYMONDE
C'est que je viens de faire une course d'un loin !… Je t'expliquerai ça. (Brusquement, se rapprochant de LUCIENNE.)
Lucienne, si je t'ai écrit de venir, c'est qu'il se passe une chose grave ! Mon mari me trompe.

LUCIENNE
Hein ! Victor-Emmanuel ?

RAYMONDE
Victor-Emmanuel, parfaitement.

LUCIENNE
Ah ! Tu as une façon de vous coller ça dans l'estomac.

RAYMONDE
Le misérable ! Oh ! mais je le pincerai !
(Elle passe au 1.)

LUCIENNE
Comment, tu le pinceras ? Mais alors, tu n'as pas la preuve ?

RAYMONDE
Eh ! non ! Je ne l'ai pas ! Le lâche ! Oh ! mais je l'aurai.

LUCIENNE
Ah ! Comment ?

RAYMONDE
Je ne sais pas ! tu es là, tu me la trouveras.
(Elle s'assied sur le canapé.)

LUCIENNE (debout tout près d'elle. )
Moi ?

RAYMONDE
Oh ! si, si ! Ne dis pas non, Lucienne. Tu étais ma meilleure amie au couvent.
Nous avons beau nous être perdues de vue pendant dix ans, il y a des choses qui ne s'effacent pas.
Je t'ai quittée Lucienne Vicard, je t'ai retrouvée Lucienne Homénidès de Histangua; ton nom a pu s'allonger, ton cœur est resté le même; j'ai le droit de te considérer toujours comme ma meilleure amie.

LUCIENNE
Ça, certes !

RAYMONDE
C'est donc à toi que j'ai le droit d'avoir recours quand j'ai un service à demander.

LUCIENNE (sans conviction et tout en s'asseyant en face d'elle. )
Tu est bien bonne, je te remercie.

RAYMONDE (sans transition. )
Alors, dis-moi ! Qu'est-ce que je dois faire ?

LUCIENNE (ahurie. )
Hein ! pour ?…

RAYMONDE
Pour pincer mon mari, donc !

LUCIENNE
Mais est-ce que je sais, moi !… c'est pour ça que tu me fais venir ?

RAYMONDE
Mais oui.

LUCIENNE
Tu en as de bonnes ! D'abord, qui est-ce qui te dit qu'il est pinçable, ton mari ?
C'est peut-être le plus fidèle des époux.

RAYMONDE
Lui ?

LUCIENNE
Dame ! puisque tu n'as pas de preuves.

RAYMONDE
Il y a des choses qui ne trompent pas.

LUCIENNE
Justement ! ton mari est peut-être de celles-là !…

RAYMONDE
Allons, voyons !… Je ne suis pas une enfant à qui on en conte. Qu'est-ce que tu dirais, toi, si brusquement ton mari, après avoir été un mari ! un mari!… Enfin, un mari, quoi ! cessait brusquement de l'être, là, vlan ! du jour au lendemain ?…

LUCIENNE (avec délice. )
Ah ! je dirais : ouf !

RAYMONDE
Ah ! ouat ! Tu dirais "ouf !"… ça se raconte avant, ces choses-là ! Moi aussi, cet amour continu, ce printemps partout, je trouvais ça fastidieux, monotone. Je me disais : "Oh ! un nuage ! une contrariété ! un souci ! quelque chose!…" J'en étais arrivée à songer à prendre un amant, rien que pour m'en créer, des soucis.

LUCIENNE
Un amant, toi ?

RAYMONDE
Ah ! dame ! tu sais, il y a des moments ! J'avais déjà jeté mon dévolu !… Tiens, monsieur Romain Tournel, pour ne pas le nommer, avec qui je t'ai fait dîner avant-hier… Tu ne t'es pas aperçue qu'il me faisait la cour ? Ça m'étonne, toi, une femme ! Eh bien ! ç'a été à deux doigts, ma chère !…

LUCIENNE
Oh !

RAYMONDE
N'est-ce pas, comme il disait : "C'est le plus intime ami de mon mari. Il se trouvait naturellement tout désigné pour…" (Se levant.)
Oh ! mais maintenant, plus souvent… que je prendrai un amant !… maintenant que mon mari me trompe !

LUCIENNE (se levant également et gagnant la droite. )
Veux-tu que je te dise ?

RAYMONDE
Quoi ?

LUCIENNE
Toi, au fond, tu es folle de ton mari.

RAYMONDE
Folle, moi ?

LUCIENNE
Alors, qu'est-ce que ça te fait ?

RAYMONDE
Tiens ! ça m'agace ! Je veux encore bien le tromper, mais qu'il me trompe, lui !
Ah ! non ! ça, ça dépasse !

LUCIENNE (tout en retirant son manteau. )
Tu as une morale délicieuse.

RAYMONDE
Quoi, je n'ai pas raison ?

LUCIENNE (tout en déposant son manteau sur la table de droite. )
Si, si, si ! Seulement, voilà… tout ce que tu m'exposes ne me prouve rien.

RAYMONDE (remontant au-dessus de la table. )
Comment, ne te prouve rien ! Quand un mari a été pendant des années un torrent impétueux et que, brusquement, pfutt !… plus rien !… à sec !…

LUCIENNE (assise à gauche de la table. )
Mais oui ! Quoi !… Le Manzanarès est comme ça, et
(ça ne prouve pas qu'il se détourne de son lit.)

RAYMONDE
Oh !

LUCIENNE
Est-ce que tu n'as pas vu souvent dans les casinos des gens étonnant la galerie par leur estomac, taillant à banque ouverte, que l'on retrouve quelque temps après jouant la pièce de cent sous ?

RAYMONDE (rageuse et en voix de tête. )
Mais si seulement il la jouait, la pièce de cent sous !
Mais rien ! Il est le monsieur qui tourne autour de la table.
(Elle remonte près du meuble sur lequel elle a déposé son chapeau.)

LUCIENNE
Eh ! bien, raison de plus !… ça ne prouve pas qu'il se décave ailleurs. Ça prouve simplement qu'il est décavé, un point, c'est tout.

RAYMONDE (qui a écouté tout cela adossée au meuble du fond et les bras croisés. )
Oui-da !(Redescendant jusqu'à la table et fouillant dans son réticule dont elle tire une paire de bretelles qu'elle brandit sous le nez de LUCIENNE.)
Eh bien !… et ça ?

LUCIENNE
Qu'est-ce que c'est que ça ?

RAYMONDE (sur un ton péremptoire. )
Des bretelles.

LUCIENNE (sur le même ton. )
C'est ce qu'il me semblait.

RAYMONDE
Et sais-tu à qui elles sont, ces bretelles ?

LUCIENNE
A ton mari, je présume !

RAYMONDE (vivement. )
Ah ! ah ! tu vois, tu ne le défends plus autant.

LUCIENNE
Mais non, quoi ! Je dis ça… parce que je suppose que si tu as des bretelles sur toi, elles sont plutôt à ton mari qu'à un autre monsieur.

RAYMONDE (qui a remis les bretelles dans le réticule, allant déposer ce dernier sur le meuble du fond et redescendant , tout en parlant, au milieu de la scène. )
Parfaitement ! Eh ! bien, peux-tu m'expliquer maintenant comment il se fait que mon mari les ait reçues ce matin par la poste, ces bretelles ?

LUCIENNE
Par la poste ?…

RAYMONDE
Oui, un colis postal que j'ai ouvert, par mégarde, en inspectant son courrier.

LUCIENNE
Et pourquoi l'inspectais-tu, son courrier ?

RAYMONDE (du ton le plus naturel. )
Pour savoir ce qu'il y avait dedans.

LUCIENNE (s'inclinant ironiquement. )
C'est une raison.

RAYMONDE
Tiens !

LUCIENNE
C'est ça que tu appelles ouvrir un colis… par mégarde !

RAYMONDE
Mais dame ! par mégarde signifie : qui ne m'était pas adressé.

LUCIENNE
Ah ? bon !…

RAYMONDE
Eh ! bien, tu reconnaîtras que si on lui renvoyait ses bretelles par la poste, c'est apparemment qu'il les avait oubliées quelque part.

LUCIENNE (se levant et gagnant la gauche. )
Ah ! dame, ça !

RAYMONDE
Oui !… Et sais-tu quel il était, ce… "quelque part" ?

LUCIENNE (jouant la frayeur. )
Tu me fais peur.

RAYMONDE
L'hôtel du "Minet Galant", ma chère !

LUCIENNE
Qu'est-ce que c'est que ça ?

RAYMONDE
Comme son nom l'indique, pas une pension de famille, bien sûr.

LUCIENNE (hochant la tête. )
Hôtel du Minet Galant !

RAYMONDE (tout en remontant pour aller prendre dans le meuble à gauche de la porte du fond, une petite boîte en bois ou en carton avec laquelle elle redescend aussitôt. )
Tiens, d'ailleurs, voici la boîte qui contenait l'envoi. Tu peux voir l'étiquette, c'est imprimé; et, en dessous, le nom et l'adresse de mon mari : "M. Chandebise, 95, boulevard Malesherbes".

LUCIENNE (lisant la suscription. )
Hôtel du Minet Galant. Oui !

RAYMONDE
Et à Montretout, ma chère ! encore un nom qui en dit long ! Je te répète, toutes les inconvenances. (Elle repose la boîte sur une table de droite.)
Tu comprends, il n'y a pas d'erreur, mon compte est net : je la suis…

LUCIENNE
Oh !

RAYMONDE
Mon Dieu, jusque-là, j'avais bien des doutes… en voyant mon mari un peu… un peu…

LUCIENNE (venant à son aide. )
Manzanarès.

RAYMONDE
Oui ! je me disais bien : "Eh ! ben ? Eh ! ben, quoi donc ?" Mais alors, ça ! ça ! ah ! non ! ça m'a mis la puce à l'oreille !…
(Elle va reporter la boîte dans le meuble où elle est allée la prendre.)

LUCIENNE
Ah ! Il est évident !

RAYMONDE (redescendant. )
Et si tu voyais cet hôtel, ma chère. Il a l'air de sortir de chez le confiseur.

LUCIENNE
Comment, "si tu voyais" !… tu le connais donc ?

RAYMONDE
Naturellement ! j'en viens !

LUCIENNE
Hein !

RAYMONDE
C'est pour ça que j'étais en retard.

LUCIENNE
Oh !

RAYMONDE
Tu penses bien que j'ai voulu en avoir le cœur net. Je me suis dit : il n'y a qu'un moyen, interroger le tenancier. Ah ! bien ! si tu crois qu'on interroge comme ça un tenancier ! c'est effrayant ce qu'on se soutient dans le vice, ma chère ! Il n'a rien voulu savoir.

LUCIENNE
Tiens ! c'est l'A.B.C. du métier.

RAYMONDE
C'est du propre ! Tu ne sais pas ce qu'il m'a dit : "Mais, Madame, si je divulguais le nom des gens qui fréquentent mon hôtel, mais vous seriez la première à n'y jamais venir !" Oui, à moi ! Et il n'y a pas eu mèche d'en tirer autre chose. Je te dis, une carpe !

LUCIENNE (avec une moue. )
Oh ! tu l'anoblis !

RAYMONDE
Aussi, je vois bien que nous n'avons à compter que sur nous-mêmes. Les hommes se soutiennent entre eux, il faut que nous en fassions autant… Tu es plus débrouillarde que moi… tu connais les faits… Qu'est-ce que je dois faire ?

LUCIENNE
Diable ! Tu me prends là au dépourvu !

RAYMONDE
Oh ! voyons ! aie un éclair de génie !

LUCIENNE
Oui, oh ! je sais bien ! (Cherchant.)
Voyons !… Si tu avais une explication avec ton mari ?

RAYMONDE
Oh ! oh ! C'est toi qui me dis ça ?… Tu penses bien qu'il me répondrait par un mensonge. Il n'y a rien de menteur comme un homme… si ce n'est une femme.

LUCIENNE
Oui, c'est même, je crois, les deux seuls êtres de la création qui… ah ! écoute, il y aurait peut-être un moyen que j'ai vu servir souvent au théâtre.

RAYMONDE
Ah ! quoi ? quoi ?

LUCIENNE
Oh ! il n'est pas génial ! Seulement avec les hommes, n'est-ce pas? On prend une feuille de papier à lettres bien parfumé, on adresse une lettre à son mari… une lettre brûlante, comme si c'était d'une autre femme, bien entendu !… et l'on termine en lui donnant un rendez- vous.

RAYMONDE
Un rendez-vous ?

LUCIENNE
Auquel on a soin d'aller, naturellement… Si le mari vient, on est fixé.

RAYMONDE
Oui ! oui, tu as raison. Ce n'est peut-être pas génial, mais ce sont généralement les moyens les plus classiques qui réussissent le mieux. (Tout en allant chercher le meuble- papeterie qui est devant la fenêtre, l'apportant et l'ouvrant devant le canapé.)
Nous allons écrire tout de suite à Victor-Emmanuel.

LUCIENNE (sur un ton désinvolte. )
Ecrivons à Victor-Emmanuel.

RAYMONDE (qui s'est assise sur le canapé et se disposant à écrire; se ravisant. )
Ah ! oui !
Mais… il reconnaîtra mon écriture.

LUCIENNE (avec un grand sérieux. )
Dame ! si tu lui as déjà écrit, il est certain !…

RAYMONDE (se levant. )
Ecoute, la tienne… il ne la connaît pas… Toi !… toi, tu vas lui écrire.
(En ce disant, elle tire LUCIENNE pour la faire passer à sa place.)

LUCIENNE (résistant. )
Moi ? Ah ! non ! non ! Ça non ! C'est trop délicat !

RAYMONDE
Eh ! bien, voilà tout : je fais appel à ta délicatesse. (Sur un ton sévère.)
Ah !
Es-tu ma meilleure amie ou ne l'es-tu pas ?

LUCIENNE (faiblissant. )
Ah ! tiens, toi ! tu me conduiras en enfer !

RAYMONDE
Eh ! bien, tu y retrouveras mon mari.

LUCIENNE
Grand bien me fasse ! (Résignée, s'asseyant sur le canapé devant le pupitre.)
Allons, donne-moi du papier à lettres.

RAYMONDE (au-dessus de la papeterie, tirant d'un des casiers un cahier de papier à lettres. —)
Voilà, tiens !

LUCIENNE
Hein ! mais pas le tien, voyons ! il le reconnaîtrait !

RAYMONDE
Je suis bête ! C'est vrai ! (Allant au petit meuble qui est entre la fenêtre et la porte de gauche.)
Attends, j'ai quelque chose qui fera peut-être l'affaire… Du papier que j'ai acheté pour les enfants de ma sœur, pour leurs compliments.
(Elle brandit trois ou quatre feuilles de papier à dentelle, orné de fleurs peintes.)

LUCIENNE
Hein ! ça ? oh ! il croirait qu'il a affaire à une cuisinière, il n'irait pas.

RAYMONDE (avec un hochement de tête. )
C'est vrai.

LUCIENNE
Tu n'as pas du papier suave, suggestif ?

RAYMONDE (tirant une boîte de papier à lettres du meuble à gauche de la porte du fond. —)
Mon Dieu, j'ai bien ce mauve. Je venais de l'acheter pour la campagne, il n'est pas très suggestif.

LUCIENNE
Non !… Enfin, en le parfumant fortement.

RAYMONDE
Oh ! pour ça, j'ai ce qu'il faut : un certain trèfle incarnat que j'avais mis de côté pour le rendre parce que je ne peux pas le supporter. Attends !…
(Tout en parlant, elle va presser le bouton électrique à droite de la fenêtre.)

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