(Les mêmes, NAPOLÉON, FÉLIX.)
NAPOLÉON (accourant.)
Papa, papa, n'est-ce pas que tu m'as permis de monter Coco ?
LE GÉNÉRAL
Certainement.
NAPOLÉON (à Félix.)
Ah ! vois-tu ?
GERTRUDE (elle essuie le front de son fils.)
A-t-il chaud !
LE GÉNÉRAL
Mais à condition que quelqu'un t'accompagnera.
FÉLIX
Eh bien ! j'avais raison, monsieur Napoléon. Mon général, le petit coquin voulait aller sur le poney, tout seul par la campagne.
NAPOLÉON
Il a peur pour moi ! Est-ce que j'ai peur de quelque chose, moi ?
(Félix sort, on sonne pour le dîner.)
LE GÉNÉRAL
Viens que je t'embrasse pour ce mot-là… Voilà un petit milicien qui tient de la jeune garde.
LE DOCTEUR (en regardant Gertrude.)
Il tient de son père !
GERTRUDE (vivement.)
Au moral, c'est tout son portrait ; car, au physique, il me ressemble.
FÉLIX
Madame est servie…
GERTRUDE
Eh bien ! où donc est Ferdinand !… il est toujours si exact… Tiens, Napoléon, va voir dans l'allée de la fabrique s'il vient, et cours lui dire qu'on a sonné.
LE GÉNÉRAL
Mais nous n'avons pas besoin d'attendre Ferdinand. Godard, donnez le bras à Pauline. (Vernon va offrir le bras à Gertrude.)
Eh ! eh ! permets, Vernon ?… Tu sais bien que personne que moi ne prend le bras de ma femme.
VERNON (à lui-même.)
Décidément, il est incurable.
NAPOLÉON
Ferdinand, je l'ai vu là-bas dans la grande avenue.
VERNON
Donne-moi la main, tyran ?
NAPOLÉON
Tiens, tyran !… c'est moi qui vas te tirer, et joliment.
(Il fait tourner Vernon.)
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