(ISIDORE; PUIS FERNANDE.)
FERNANDE
(seule.)
Je n'ai pas compris un mot de tout ce qu'il m'a dit.
ISIDORE
(entrant.)
Eh bien, mademoiselle, votre père ?…
FERNANDE
Il persiste à ne pas donner de dot.
ISIDORE
Ah ! diable !
FERNANDE
Mais que vous importe, on n'a pas besoin d'or pour s'aimer.
ISIDORE
Sans doute, mais pour s'associer…
FERNANDE
Nous verrons votre patron, nous l'attendrirons, nous lui parlerons de notre amour.
ISIDORE
Oh ! rue du Sentier… ça ne prend pas beaucoup, ces petites machines-là… on aime mieux
l'argent. Mais pourquoi votre père ne veut-il pas vous doter ?
FERNANDE
Je n'y comprends rien… Tantôt il m'attire, puis il me repousse… Il m'appelle sa fille, puis il se
reprend pour me dire Mademoiselle.
ISIDORE
Le pauvre homme ! Il se doute de la chose !
FERNANDE
Quelle chose ?
ISIDORE
Rien !… ça ne peut pas s'expliquer… mais il y a peut-être encore un moyen… (On entend Pénuri dans la coulisse.)
J'entends M. Pénuri, laissez-moi avec lui.
FERNANDE
Ne soyez pas trop longtemps…
(Elle sort.)
(Un jardin. A droite, la maison d'habitation. A gauche, un petit bâtiment servant d'orangerie. Un jeu de tonneau au fond. Chaises, bancs et tables de jardin.PIGET, POMADOUR, COURTINAu lever du...
(Un salon de campagne, ouvrant au fond sur un jardin. Un buffet. Un râtelier avec un fusil de chasse, une poire à poudre et un sac à plomb. Portes latérales....
Un salon de campagne, porte au fond, portes latérales dans les pans coupés de droite et de gauche. — Une fenêtre à droite. Sur le devant, à droite, un guéridon....
(BLANCMINET; PUIS ANTOINE; PUIS BOURGILLON; PUIS LOISEAU Le théâtre représente un jardin. Grille d'entrée au fond ; à droite, l'étude ; à gauche, un pavillon servant à serrer des instruments...
(Le théâtre représente un salon chez Lépinois. À droite, guéridon. À gauche, cheminée et canapé.)Laure Madame Lépinois Thérèse(Au lever au rideau, madame Lépinois et Laure s'essuient les yeux. Madame Lépinois...