(LES MÊMES, FERNANDE.)
MAXIMILIEN (à part.)
Encore !
(Il se remet à écrire.)
FERNANDE (à madame Maréchal.)
Je viens chercher un livre.
MADAME MARÉCHAL
Quel livre?
FERNANDE
Je n'en sais rien. Je suis désoeuvrée, et je voudrais lire. Conseillez-moi, monsieur Maximilien… quelque chose qui puisse m'intéresser. (Maximilien se lève et va à la bibliothèque. — A part.)
J'espérais le trouver Seul. (Maximilien lui donne un livre en s'inclinant et retourne à son bureau. •— Ouvrant le livre.)
Le Dictionnaire de la noblesse. Est-ce une épigramme? Je ne la mérite pas. Je n'ai pas plus de prétentions nobiliaires que VOUS. (Donnant le livre à madame Maréchal.)
Tenez, madame.
MADAME MARÉCHAL
Si j'ai des prétentions, ma chère, elles sont fondées.
FERNANDE
Je n'en doute pas. — Donnez-moi autre chose, monsieur Maximilien… ce que vous donneriez à votre soeur.
MAXIMILIEN (à part, se levant.)
Elle aussi !… Trop de parentes.
MADAME MARÉCHAL (à part.)
Comme elle lui fait des grâces !
LE DOMESTIQUE
M. le comte d'Outreville demande si ces dames sont visibles.
MAXIMILIEN (à part.)
On va me laisser tranquille.
(II s'assied à son bureau.)
FERNANDE
Voulez-vous l'aller recevoir, madame ?
MADAME MARÉCHAL
Il demande à nous voir toutes les deux.
FERNANDE
Je suis mal en train, vous m'excuserez.
MADAME MARÉCHAL (à part.)
On dirait qu'elle veut rester seule avec Maximilien. (Au domestique.)
Faites entrer M. le comte ici.
(Le domestique sort.)
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