FAUSTINE (seule.)
Voici donc venue l'heure à laquelle ont tendu tous mes efforts depuis quatorze mois. Dans quelques moments, Fontanarès verra Marie à jamais perdue pour lui. Avaloros, Sarpi et moi, nous avons endormi le génie et amené l'homme à la veille de son expérience, les mains vides. Oh ! le voilà bien à moi comme je le voulais. Mais revient-on du mépris à l'amour ? Non, jamais. Ah ! il ignore que, depuis an, je suis son adversaire, et voilà le malheur, il me haïrait alors. La haine n'est pas le contraire de l'amour, c'en est l'envers. Il saura tout : je me ferai haïr.
"Mémoires de deux jeunes mariées" est un roman d'Honoré de Balzac qui s'inscrit dans son projet plus vaste de la Comédie humaine, offrant une exploration des dynamiques sociales et des...
À MADAME LA COMTESSE NATALIE DE MANERVILLE.« Je cède à ton désir. Le privilége de la femme que nous aimons plus qu’elle ne nous aime est de nous faire oublier...
DÉDICACE.Et nunc et semper dilectae dicatum.Louis Lambert naquit, en 1797, à Montoire, petite ville du Vendômois, où son père exploitait une tannerie de médiocre importance et comptait faire de lui...
(Un salon à l'hôtel de Montsorel.)(LA DUCHESSE DE MONTSOREL, MADEMOISELLE DE VAUDREY.)LA DUCHESSEAh ! vous m'avez attendue, combien vous êtes bonne !MADEMOISELLE DE VAUDREYQu'avez-vous, Louise ? Depuis douze ans que nous pleurons ensemble,...
(Le théâtre représente une mansarde et l'atelier d'une fleuriste. Au lever du rideau Paméla travaille, et Joseph Binet est assis. La mansarde va vers le fond du théâtre ; la porte...