Chapitre XI

Un jour, avec un ressouvenir amusé du sculpteur andalou et de son « Vous êtes un côchon, Madame ! » j’ai voulu découvrir le Louvre, et admirer sans guide ces Rubens nouveaux. Parée de mon boléro de zibeline et de la toque semblable qui me coiffe d’une bête roulée, je suis partie, brave et seule, pas topographe pour un sou, et perdue, comme une noce de Zola, à chaque tournant de galerie. Car si je flaire, sous bois, l’orient et l’heure, je m’égare dans un appartement de plain-pied.

J’ai trouvé les Rubens. Ils me dégoûtent. Voilà, ils me dégoûtent ! J’essaie loyalement, pendant une bonne demi-heure, de me monter littérairement le bourrichon (le style de Maugis me gagne) ; non ! cette viande, tant de viande, cette Marie de Médicis mafflue et poudrée dont les seins ruissellent, ce guerrier dodu, son époux, qu’enlève un zéphir glorieux — et robuste — zut, zut, et zut ! Je ne comprendrai jamais. Si Renaud et les amies de Renaud savaient ça !… Et, tant pis ! Si on me pousse, je dirai ce que je pense.

Attristée, je m’en vais à petits pas — pour résister à une envie de glissades sur le parquet poli — à travers les chefs-d’œuvre qui me considèrent.

Ah ! ah ! ça va bien, voilà des gens d’Espagne et d’Italie qui valaient quelque chose. Tout de même, ils ont du toupet d’étiqueter « Saint Jean-Baptiste » cette figure aguicheuse et pointue du Vinci qui sourit, col penché, comme Mlle Moreno…

Dieu ! qu’il est beau ! J’ai donc trouvé, par hasard, l’enfant qui m’eût fait pécher. Une veine qu’il est sur toile ! Qui est-ce ? « Portrait d’un sculpteur », par Bronzino. Mais sous les cheveux noirs et drus, je voudrais toucher ce gonflement du front au-dessus des sourcils, et la lèvre ondulée et brutale, et baiser ces yeux de page cynique… Cette main blanche et nue modelait des statuettes ? Je veux bien le croire. Au ton du visage, j’imagine que cette peau sans duvet est de celles qui verdissent, ivoire ancien, aux aines et au creux postérieur des genoux… Une peau chaude partout, même aux mollets… Et la paume des mains moites…

Que fais-je là ? Rouge et mal éveillée, je regarde autour de moi… Ce que je fais ? je trompe Renaud, pardi !

Il faudra que je raconte à Rézi cet esthétique adultère. Elle rira, de son rire qui part brusque et s’arrête languissant. Car nous sommes, Rézi et moi, deux bonnes amies. Quinze jours y ont suffi, — c’est ce que Renaud nommerait « une vieille intimité ».

Deux bonnes amies, oui-dà. Je suis ravie d’elle ; elle, enchantée de moi. D’ailleurs, nous ne nous témoignons aucune confiance réelle. Sans doute, c’est encore un peu tôt. Trop tôt pour moi, à coup sûr. Rézi ne mérite pas l’âme de Claudine. Je lui donne ma présence fréquente, ma tête court-bouclée qu’elle se plaît à coiffer — tâche vaine ! — et mon visage qu’elle semble aimer sans jalousie, pris entre ses deux mains douces, durant qu’elle regarde, dit-elle, danser mes yeux.

Elle me fait les honneurs de sa beauté et de sa grâce, avec une insistance coquette. Depuis quelques jours, je vais chez elle chaque matin à onze heures.

Les Lambrook habitent, avenue Kléber, un de ces appartements modernes où l’on a tant sacrifié au concierge, à l’escalier, aux premier et second salons — boiseries assez fines, bonne copie du Louis XV enfant de Van Loo — que les pièces privées prennent jour et air où elles peuvent. Rézi couche dans une longue chambre noire et s’habille dans une galerie. Mais ce cabinet de toilette incommode me plaît, surchauffé constamment. Et Rézi s’y vêt et dévêt par des procédés de féerie. Assise bien sage sur un fauteuil bas, je l’admire.

La voilà en chemise ; ses cheveux merveilleux, teintés de rose par l’électricité aveuglante, de vert métallique par le jour bleu et bas, s’attisent lorsqu’elle « encense » pour les éparpiller. À toute heure, ce jour double et faux de la fenêtre insuffisante et des ampoules excessives éclaire Rézi d’une lumière théâtrale.

Elle brosse ses cheveux de brume bondissante… Un coup de baguette : grâce à un peigne magique, voilà tout cet or rassemblé, poli et tordu, sur une nuque aux ondes assagies. Comment ça tient-il ? Les yeux grands ouverts, je suis prête à implorer : « encore ! » Rézi n’attend pas mon souhait. Un autre coup de baguette : et cette jolie femme en chemise se dresse, moulée dans une robe de drap sombre, en chapeau, prête à sortir. Le corset à busc droit, le pantalon effronté, le jupon mol et silencieux se sont abattus sur elle comme des oiseaux empressés. Alors Rézi, triomphante, me regarde et rit.

Son déshabillage ne présente pas moins d’attrait. Les vêtements tombent, tous à la fois et comme liés l’un à l’autre, car cette émule charmante de Fregoli ne conserve que sa chemise de jour… et son chapeau. Que ce chapeau m’agace, et m’étonne ! C’est lui qu’elle épingle sur sa tête, avant de mettre son corset, c’est lui qu’elle quitte après ses bas. Elle se baigne en chapeau, me raconte-t-elle.

— Mais pourquoi ce culte du couvre-chef ?

— Je ne sais pas… Affaire de pudeur, peut-être. Si je me sauvais la nuit, pour fuir un incendie, ça me serait égal de courir dehors toute nue, — mais pas sans chapeau.

— Ben, vrai ! Les pompiers auraient du goût !

Elle est plus jolie, moins grande aussi que je ne l’avais vue d’abord, d’une blancheur qui s’anime rarement de rose, d’une petitesse harmonieuse. Sa myopie, le gris incertain des yeux, la mobilité des cils dissimulent sa pensée. En somme, je ne la connais guère, malgré la spontanéité de cette parole qui lui jaillit à notre quatrième entrevue :

— Je raffole de trois choses, Claudine : des voyages, de Paris… et de vous.

Elle est née à Paris et l’aime en étrangère ; passionnée des odeurs froides et douteuses, de l’heure où le gaz rougit le crépuscule bleu, des théâtres et de la rue.

— Nulle part, Claudine, les femmes ne sont jolies comme à Paris ! (Laissons Montigny hors de cause, chère…) C’est à Paris que se voient les plus attachantes figures de beauté finissante, des femmes de quarante ans, maquillées et serrées avec rage, qui ont conservé leur nez fin, leurs yeux de jeune fille, et qui se laissent regarder avec plaisir et amertume…

Ce n’est pas une niaise qui pense et parle ainsi. Ce jour-là, j’ai serré ses doigts pointus qui dessinaient ses paroles en vrilles de vigne, comme pour la remercier de penser joliment. Le lendemain, elle frémissait d’aise à la vitrine de Liberty, pour une facile harmonie de satins safran et rose !

Presque chaque jour, un peu avant midi, quand je me décide, régulièrement en retard, à quitter l’avenue Kléber, et ce fauteuil bas où je voudrais rester encore, pour rentrer, pour retrouver mon mari et mon déjeuner, la hâte de Renaud à m’embrasser et son appétit de viandes roses (car il ne se nourrit pas comme moi, de mauviettes et de bananes), la porte du cabinet de toilette s’ouvre sans bruit et encadre la trompeuse robustesse de Lambrook. Hier encore…

— Par où êtes-vous venu ? s’écrie Rézi agacée.

— Par l’avenue des Champs-Élysées, répond cet homme calme. Puis il s’attarde à me baiser la main, inspecte mon boléro ouvert, dévisage Rézi en corset et finit par dire à sa femme :

— Ma chère, que de temps vous perdez à vous attifer !

Songeant à la prestesse fantastique de mon amie, j’éclate de rire. Lambrook ne bronche pas ; sa peau cuite fonce légèrement. Il demande des nouvelles de Renaud, souhaite nous voir bientôt à sa table, et s’en va.

— Rézi, qu’est-ce qu’il a ?

— Rien. Mais, Claudine, ne riez pas quand il me parle… il croit que vous vous moquez.

— Vrai ? Ça m’est égal !

— Pas à moi. J’aurai une scène… Sa jalousie me pèse.

— Jaloux de moi ? À quel titre ? Est-il gourde, cet homme !

— Il n’aime pas que j’aie une amie…

Aurait-il ses raisons, le mari ?

Pourtant, rien dans les façons de Rézi ne me conduit à le croire… Quelquefois, elle me regarde longtemps, sans que cillent ses yeux myopes aux paupières presque parallèles — un détail qui les fait sembler plus longs — sa bouche mince, fermée, s’entr’ouvre, devient enfantine et tentatrice. Un petit frisson lui effleure les épaules, elle rit nerveusement, s’écrie : « Quelqu’un a marché sur ma tombe ! »… et m’embrasse. C’est tout. Il y aurait bien de la vanité de ma part à supposer…

Je n’encourage rien. Je laisse passer le temps, je contemple sous toutes ses nuances cette Rézi irisée, et j’attends ce qui viendra ; j’attends, j’attends… avec plus de paresse que d’honnêteté.

J’ai vu Rézi ce matin. Ça ne l’empêche pas d’accourir chez moi, impatiente, vers cinq heures. Elle s’assied, comme Fanchette se couche, après deux tours complets ; son costume tailleur bleu foncé roussit l’or de ses cheveux ; un chapeau d’oiseaux, compliqué, la coiffe d’une bataille de mouettes grises, si mouvementée que j’entendrais, sans trop de surprise, piailler tous ces becs confondus.

Elle s’installe comme on se réfugie… et soupire.

— Qu’y a-t-il, Rézi ?

— Rien. Je m’ennuie chez moi. Les gens qui viennent chez moi m’ennuient. Un flirt, deux flirts, trois flirts aujourd’hui… je les ai assez vus ! La monotonie de ces hommes-là ! J’ai failli battre le troisième.

— Pourquoi le troisième !

— Parce qu’il m’a dit, une demi-heure après le second, et dans les mêmes termes, le misérable, qu’il m’aimait ! Et le second répétait déjà le premier. En voilà des individus qui ne me reverront pas souvent… Tous ces hommes qui se ressemblent, Dieu !

— N’en prenez qu’un, c’est plus varié.

— Plus fatigant aussi.

— Mais… votre mari, il ne tique pas ?

— Non ; pourquoi voulez-vous qu’il tique ?

(Ah ! ça, me prend-elle pour une bête ? Et ces précautions l’autre matin, ces avertissements pleins de réticences ? Elle me regarde cependant de ses plus clairs yeux, à reflets de pierre de lune et de perle grise).

— Voyons, Rézi ! Avant-hier matin, je ne devais même pas rire de ce qu’il disait…

— Ah ! (sa main bat dans l’air, gracieuse, je ne sais quelle mayonnaise de songe…), mais, Claudine, ce n’est pas la même chose, ces hommes qui me frôlent…, et vous.

— Je l’espère bien ! Encore que mes raisons de vous plaire ne puissent être les mêmes que les leurs…

(Son regard a jailli vers moi, vivement détourné…)

— … dites-moi au moins, Rézi, pourquoi vous me voyez sans déplaisir.

(Rassurée, elle pose son manchon pour rythmer plus à l’aise, des mains, de la nuque, de tout le buste, ce qu’elle veut me dire ; elle s’enfonce dans la profonde bergère et me sourit tendrement, mystérieuse :

— Pourquoi vous me plaisez, Claudine ? Je pourrais vous dire seulement : « Parce que je vous trouve jolie », et cela me suffirait, mais ne suffirait pas à votre orgueil… Pourquoi je vous aime ? Parce que vos yeux et vos cheveux, du même métal, sont tout ce qui demeure d’une petite statue de bronze clair, devenue chair par le reste ; parce que votre geste rude accompagne bien votre voix douce ; parce que votre sauvagerie s’humanise pour moi ; parce que vous rougissez, pour une de vos pensées intimes qu’on devine ou qui s’échappe, comme si une main effrontée s’était glissée sous vos jupes ; parce que…

Je l’ai interrompue, d’un geste — rude, oui, c’est vrai — irritée et troublée que tant de moi transparaisse sur moi-même… Vais-je me fâcher ? la quitter tout à fait ? Elle prévient toute résolution hostile en m’embrassant, impétueuse, près de l’oreille. Noyée de fourrure, frôlée d’ailes pointues, à peine ai-je le temps de goûter l’odeur de Rézi, la simplicité menteuse de son parfum… que Renaud entre.

Je m’adosse, gênée, à mon fauteuil. Gênée, non pas de mon attitude, non pas du rapide baiser de Rézi, mais du regard aigu de Renaud, et de l’indulgence amusée, presque encourageante, que j’y lis. Il baise la main de mon amie, en disant :

— Je vous en prie, que je ne dérange rien ici.

— Mais vous ne dérangez rien du tout, s’écrie-t-elle, rien ni personne ! Aidez-moi, au contraire, à dérider Claudine qui se fâche d’un compliment très sincère.

— Très sincère, j’en suis sûr, mais mîtes-vous assez de conviction dans l’accent ? Ma Claudine est une petite fille très sérieuse et très passionnée, qui ne saurait accepter… (et parce qu’il appartient à une génération qui lisait encore Musset il fredonne l’accompagnement de la sérénade de Don Juan)… qui ne saurait accepter certains sourires écrits sous certaines paroles.

— Renaud, je vous en prie, pas de révélations conjugales.

(J’ai élevé le ton malgré moi, impatientée, mais Rézi tourne vers moi son plus désarmant sourire).

— Oh ! si, oh ! si, Claudine ! Laissez-le raconter… J’y prends un très réel intérêt, et c’est une charité que de débaucher un peu mes oreilles ! Elles en arrivent à ne plus savoir ce qu’… aimer veut dire.

Hum ! cette impétuosité d’épouse à la diète suit mal, il me semble, la lassitude flirteuse de tout à l’heure ; mais Renaud n’en sait rien. Apitoyé et généreux, il contemple Rézi du chignon aux chevilles, et je ne peux pas ne pas rire quand il s’exclame :

— Pauvre enfant ! Si jeune, et déjà sevrée de ce qui embellit et colore la vie ! Venez à moi, la consolation vous attend sur le divan de mon cabinet de sacrifice, et ça vous coûtera moins cher que chez un spécialiste.

— Moins cher ? Je crains les « prix d’artiste » !

— Vous n’êtes pas une artiste. Et puis, on est honnête ou on ne l’est pas…

— Et vous ne l’êtes pas. Merci, non !

— Vous me donnerez… ce que vous voudrez.

— Quoi ?

Elle voile à demi ses yeux couleur de fumée.

— … Vous pourrez peut-être vous amuser aux bagatelles de la porte.

— J’aimerais bien la porte aux bagatelles…

Ravie de se sentir un peu outragée, Rézi gonfle la nuque et se rengorge, avec le geste de Fanchette rencontrant dans l’herbe une sauterelle de taille excessive ou un coléoptère cornu.

— Non, vous dis-je, bienfaiteur de l’humanité ! D’ailleurs je n’en suis pas là encore.

— Et où en êtes-vous… déjà ?

— Aux compensations.

— Lesquelles ? il y a plusieurs genres, au moins deux.

(Elle devient rose, exagère sa myopie, puis se tourne vers moi, suppliante et flexible) :

— Claudine, défendez-moi !

— Oui, je vous défendrai… de vous laisser consoler par Renaud.

— Non, vraiment ? Jalouse ?

Elle étincelle d’une joie peu charitable qui l’embellit extrêmement. À peine assise, une jambe allongée, l’autre repliée et moulée sous la jupe, elle se penche vers moi dans une pose tendue, comme prête à courir. Sa joue proche se dore d’un duvet plus pâle que ses cheveux, et ses cils incessamment palpitent, transparents, comme l’aile de gaze d’une guêpe. Prise à tant de beauté, c’est très véridiquement que je lui réponds :

— Jalouse ? Oh ! non, Rézi, vous êtes bien trop jolie ! Je ne pardonnerais pas à Renaud l’humiliation de me trahir avec une femme laide !

Renaud me caresse d’un de ces regards intelligents qui me ramènent à lui quand ma sauvagerie, ou un accès plus vif de solitude et d’absence, m’ont entraînée un peu loin… Je lui sais gré de me dire ainsi, par-dessus Rézi, tant de choses tendres, en silence…

Cependant Rézi-la-Blonde (m’a-t-elle tout à fait comprise ?) se rapproche, étire nerveusement ses bras joints par les mains dans son manchon, fait la moue, s’ébroue et murmure :

— Voilà… votre psychologie compliquée me creuse, et j’ai très faim…

— Oh ! ma pauvre… moi qui vous laisse jeûner !

Je sursaute et cours à la sonnette.

Peu après, l’entente, la paix amicale s’exhalent des tasses brûlantes, des toasts lentement pénétrés de beurre. Mais moi, je méprise le thé de ces gens chics. Une corbeille au creux des genoux, j’égrène des alises flétries, je pique et presse des nèfles flasques, fruits d’hiver, fruits de chez nous envoyés par Mélie, qui sentent le cellier et le blet, le « flogre ».

Et parce qu’un toast, brûlé et noirci, parfume la chambre de créosote et de charbon frais, me voici partie, à tire-d’imagination, vers Montigny, vers la cheminée à hotte… Je crois voir, je vois Mélie y jeter un fagot humide, et Fanchette, assise sur la pierre élevée du foyer, s’écarter un peu, choquée de la hardiesse des flammes et des crépitements du bois neuf…

— Ma fille !…

J’ai rêvé tout haut ! Et devant l’allégresse de Renaud, devant la stupéfaction de Rézi, je rougis et je ris, penaude.


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