(Raphaële – Miché – Fatma)
MICHÉ
Allons, mes enfants, il s'agit aujourd'hui de vous signaler. Je livre une bataille et je ferai donner ma vieille garde.
FATMA
Ah ! bien vous êtes poli, vous.
MICHÉ
Faites pas attention. C'est un à-propos historique. Allons écoutez-moi, il y a ici un particulier que je suis chargé d'occuper pendant une heure ou deux. S'il vient à fourrer son vilain museau par ici, tâchez de me le travailler proprement ; faut pas qu'il sorte ; il y a gros à gagner pour tout le monde, et s'il fait le méchant, on s'en charge.
RAPHAËLE
Soyez tranquille.
CRÊTE DE COQ(entrant)
Y a du monde. C'est le Capitaine.
IÀ Georges Pouchet.Je n’étais point revenu à Virelogne depuis quinze ans. J’y retournai chasser, à l’automne, chez mon ami Serval, qui avait enfin fait reconstruire son château, détruit par les...
IÀ Gustave Toudouze.Le wagon était au complet depuis Cannes ; on causait, tout le monde se connaissait. Lorsqu’on passa Tarascon, quelqu’un dit : « C’est ici qu’on assassine. » Et...
À M. Achille Bénouville.Un vieux pauvre, à barbe blanche, nous demanda l’aumône. Mon camarade Joseph Davranche lui donna cent sous. Je fus surpris. Il me dit :— Ce misérable m’a...
À Léon Dierx.M. Saval, qu’on appelle dans Mantes « le père Saval », vient de se lever. Il pleut. C’est un triste jour d’automne ; les feuilles tombent. Elles tombent...
À Guillemet,Devant la porte de la ferme, les hommes endimanchés attendaient. Le soleil de mai versait sa claire lumière sur les pommiers épanouis, ronds comme d’immenses bouquets blancs, roses et...