(Les femmes – Madame Beauflanquet)
MADAME BEAUFLANQUET
Monsieur Beauflanquet ne m'a pas demandée ?
RAPHAËLE
Non, ma petite amie, vous pouvez être tranquille (aux autres)
Ce n'est pas toi qu'il a demandée.
MADAME BEAUFLANQUET(à part)
Ah ! quelle misérable je fais ! Ah ! Léon ! Aussi c'est avec le champagne qu'il m'a troublé la tête. Pourvu que je ne rencontre pas mon mari ! il me semble que s'il me voyait en ce moment, il lirait tout dans mes yeux. J'ai les nerfs dans un état !
RAPHAËLE
Ah ! ma chère amie, que je suis aise de vous revoir ! Venez donc vous asseoir là, à côté de moi.
MADAME BEAUFLANQUET
Vous êtes trop aimable, Madame.
RAPHAËLE
Vous avez une taille charmante, et un pied adorable. Comment est le reste ? Vous n'êtes jamais venue à Paris ? Vous habitez toujours à la campagne ?
MADAME BEAUFLANQUET
Oui, Madame.
RAPHAËLE
Mais vous devez vous ennuyer là-bas. Que faites-vous toute la journée ?
MADAME BEAUFLANQUET
Je m'occupe de ma maison.
RAPHAËLE(la pelotant tout doucement)
Ça ne vous déplaît pas ce que je fais-là ?
MADAME BEAUFLANQUET
Ah ! ah ! ah ! ah !
RAPHAËLE
Attends, je vais te faire jouir. (Elle la gamahuche. Madame Beauflanquet se pâme. Raphaële se retire.)
Veux-tu m'en faire autant, dis ?
MADAME BEAUFLANQUET
Oh ! je n'ose pas. I1 me semble que si les lumières étaient éteintes…
RAPHAËLE(aux femmes)
Voulez-vous éteindre les lumières.
(On éteint les lumières.)
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