"Pot-Bouille" est un roman d'Émile Zola qui s'inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart. L'œuvre se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle et met en lumière la vie quotidienne des classes moyennes et inférieures dans un immeuble haussmannien. À travers les destinées des différents personnages, Zola explore les thèmes de la bourgeoisie, de l'hypocrisie sociale et des aspirations individuelles face aux réalités souvent sordides de la vie urbaine.
Le récit suit l'histoire de Octave Mouret, un jeune provincial qui arrive à Paris avec l'ambition de réussir dans le monde du commerce. Il s'installe dans un immeuble appartenant à une bourgeoisie en déclin, où les habitants, aux caractères variés, s'entrelacent dans des intrigues amoureuses, des rivalités et des secrets. Chacun des locataires de l'immeuble représente un aspect de la société bourgeoise : la mondanité, l'avidité, la falsification des sentiments et le désir de gravir les échelons sociaux.
Au fil des chapitres, Zola dresse un tableau sociologique complexe qui montre comment les relations humaines sont souvent teintées d'opportunisme et de manipulation. Les personnages, bien que souvent attachants, sont marqués par leur incapacité à s'élever véritablement et à s'affranchir des contraintes de leur condition sociale. L'auteur met en avant le contraste entre l'apparence et la réalité, avec une exploration minutieuse des mœurs et des hypocrisies qui régissent la vie quotidienne.
Le roman s'intéresse également aux aspirations vaines et aux désillusions des protagonistes, qui cherchent à se démarquer dans une société où le paraître prime sur l'être. Les amours, souvent tumultueuses et éphémères, soulignent la fragilité des liens entre les individus, tandis que les ambitions de chacun sont compromises par des enveloppes de conventions et d'attentes sociales.
Rue Neuve-Saint-Augustin, un embarras de voitures arrêta le fiacre chargé de trois malles, qui amenait Octave de la gare de Lyon. Le jeune homme baissa la glace d’une portière, malgré le froid déjà vif de cette sombre après-midi de novembre....
Lorsque madame Josserand, précédée de ses demoiselles, quitta la soirée de madame Dambreville, qui habitait un quatrième, rue de Rivoli, au coin de la rue de l’Oratoire, elle referma rudement la porte de la rue, dans l’éclat brusque d’une colère...
Dès le poisson, de la raie au beurre noir d’une fraîcheur douteuse, que cette gâcheuse d’Adèle avait noyée dans un flot de vinaigre, Hortense et Berthe, assises à droite et à la gauche de l’oncle Bachelard, le poussèrent à boire,...
Dès le lendemain, Octave s’occupa de Valérie. Il guetta ses habitudes, sut l’heure où il courait la chance de la rencontrer dans l’escalier ; et il s’arrangeait pour monter souvent à sa chambre, profitant du déjeuner qu’il venait prendre chez...
Ce soir-là, il y avait réception et concert chez les Duveyrier. Vers dix heures, Octave qu’ils invitaient pour la première fois, achevait de s’habiller dans sa chambre. Il était grave, il éprouvait contre lui-même une sourde irritation. Pourquoi avait-il raté...
Le lendemain, qui était un dimanche, Octave, les yeux ouverts, s’oublia une heure dans la chaleur des draps. Il s’éveillait heureux, plein de cette lucidité des paresses du matin. À quoi bon se presser ? Il se trouvait bien au...
Depuis quinze jours, pour amener l’oncle Bachelard à doter Berthe, les Josserand l’invitaient presque chaque soir, malgré sa malpropreté.Quand on lui avait annoncé le mariage, il s’était contenté de donner une légère tape sur la joue de sa nièce, en...
Le mariage à la mairie avait eu lieu le jeudi. Dès dix heures un quart, le samedi matin, des dames attendaient déjà dans le salon des Josserand, la cérémonie religieuse étant pour onze heures, à Saint-Roch. Il y avait là...
Deux jours plus tard, vers sept heures, comme Octave arrivait chez les Campardon pour le dîner, il trouva Rose seule, vêtue d’un peignoir de soie crème, garni de dentelles blanches.— Vous attendez quelqu’un ? demanda-t-il.— Mais non, répondit-elle, un peu...
Alors, Octave se trouva rapproché des Duveyrier. Souvent, lorsque madame Duveyrier rentrait, elle traversait le magasin de son frère, s’arrêtait à causer un instant avec Berthe ; et, la première fois qu’elle aperçut le jeune homme, installé derrière un comptoir,...
Lorsque, le lendemain, à huit heures, Octave descendit de sa chambre, il fut très surpris de trouver toute la maison au courant de l’attaque de la veille et de la situation désespérée où était le propriétaire. Du reste, la maison...
Un matin, comme Berthe se trouvait justement chez sa mère, Adèle vint dire d’un air effaré que monsieur Saturnin était là, avec un homme. Le docteur Chassagne, directeur de l’asile des Moulineaux, avait déjà plusieurs fois prévenu les parents qu’il...
Depuis quelque temps, M. Gourd rôdait d’un air de mystère et d’inquiétude. On le rencontrait filant sans bruit, l’œil ouvert, l’oreille tendue, montant sans cesse les deux escaliers, où des locataires l’avaient même aperçu faisant des rondes de nuit. Certainement,...
Le mardi suivant, Berthe manqua de parole à Octave. Cette fois, elle l’avait averti de ne pas l’attendre, dans une brève explication, le soir, après la fermeture du magasin ; et elle sanglotait, elle était allée se confesser la veille,...
Ce matin-là, le réveil de la maison fut d’une grande dignité bourgeoise. Rien, dans l’escalier, ne gardait la trace des scandales de la nuit, ni les faux marbres qui avaient reflété ce galop d’une femme en chemise, ni la moquette...
Dans la matinée du mercredi, lorsque Marie avait amené Berthe à madame Josserand, celle-ci, suffoquée par une aventure dont elle sentait son orgueil atteint, était restée toute pâle, sans une parole.Elle prit la main de sa fille avec la brutalité...
Des mois se passèrent, le printemps était venu. On parlait, rue de Choiseul, du prochain mariage d’Octave avec madame Hédouin.Les choses, pourtant, n’allaient pas si vite. Octave, au Bonheur des Dames, avait repris sa situation, qui chaque jour s’élargissait. Madame...
En décembre, au huitième mois de son deuil, madame Josserand consentit pour la première fois à dîner en ville. C’était d’ailleurs chez les Duveyrier, presque un dîner de famille, par lequel Clotilde ouvrait ses samedis du nouvel hiver. La veille,...
Le Docteur Pascal est le dernier roman de la série des Rougon-Macquart d'Émile Zola, publié en 1893. L'histoire se déroule dans le contexte de la fin du XIXe siècle en...
La Débâcle est le dix-neuvième roman de la série des Rougon-Macquart écrite par Émile Zola. Publié en 1892, l'œuvre se concentre sur la guerre franco-prussienne de 1870 et ses conséquences...
L'Argent d'Émile Zola est un roman qui explore les thèmes du capitalisme et de la corruption à travers la vie de ses personnages, notamment celui de Saccard, un homme ambitieux...
La Bête humaine est un roman d’Émile Zola, publié en 1890, qui s’inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart. L’histoire se déroule principalement sur les chemins de fer français, un symbole...
Le Rêve d’Émile Zola est un roman qui explore la vie d'une jeune fille, Christine, qui aspire à un monde idéal et à une existence empreinte de beauté et de...
L'œuvre "La Terre" d'Émile Zola, publiée en 1887, s'inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart et met en lumière la vie rurale en France à la fin du XIXe siècle. Le...
L’Œuvre d’Émile Zola est un roman qui explore le monde de l'art et de la création, tout en s'intéressant aux relations complexes entre les artistes, leurs œuvres et la société....
"La Joie de vivre" est un roman d'Émile Zola publié en 1884 et il fait partie de la série des Rougon-Macquart. L'œuvre explore les thèmes de la vie, de la...
"Une page d'amour" est un roman d'Émile Zola publié en 1878. L'œuvre s'inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart et explore les thèmes de l'amour, de la passion et des conséquences...
"Son Excellence Eugène Rougon" est un roman d'Émile Zola publié en 1876. Il s'inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart, une œuvre qui explore la société française sous le Second Empire....