On ne saurait penser à tout, comédie en un acte écrite par Alfred de Musset en 1849, explore les petites absurdités de la vie conjugale et les quiproquos liés aux ambitions et aux maladresses des personnages. L’histoire se déroule dans un cadre bourgeois et met en scène Léon, un jeune homme récemment marié à Élise. Léon, plein d’idées et de projets, décide de briller dans la société en rédigeant un mémoire politique, mais son enthousiasme se heurte à la légèreté et à l’ironie d’Élise, qui ne partage pas ses préoccupations sérieuses.
Dans le même temps, Léon, préoccupé par ses ambitions, néglige les petits détails du quotidien qui finissent par créer des situations cocasses. Élise, malicieuse, joue avec ces maladresses pour lui montrer que la vie ne se réduit pas à des idées grandioses et qu’il faut aussi prêter attention aux choses simples et essentielles. À travers des dialogues vifs et pleins d’esprit, Musset dresse un tableau humoristique des rapports de couple, où l’amour et la complicité finissent toujours par triompher des incompréhensions.
Cette pièce, légère et pétillante, mêle satire sociale et réflexion douce-amère sur la difficulté de concilier les idéaux et les réalités du quotidien. On ne saurait penser à tout est une illustration charmante des petits travers de la vie à deux, où chaque défaut devient une occasion de se rapprocher.
(LE BARON, GERMAIN.)LE BARONMon neveu, dis-tu, n'est point ici ?GERMAINNon, monsieur, je l'ai cherché partout.LE BARONC'est impossible ; il est cinq heures précises. Ne sommes-nous pas chez la comtesse ?GERMAINOui, monsieur, voilà son piano.LE BARONEst-ce que mon neveu n'est plus...
(LE BARON, GERMAIN, LE MARQUIS.)LE MARQUISAh çà ! c'est donc une gageure ? On me volera donc toujours mes papiers !GERMAINMonsieur, voilà monsieur le baron…LE MARQUISQu'as-tu fait, drôle, d'un papier de musique que j'avais tantôt ? Où l'as-tu mis ?...
(LE MARQUIS, VICTOIRE.)LE MARQUISHolà ! oh ! quelqu'un !VICTOIREQu'est-ce que veut monsieur le marquis ?LE MARQUISDonnez-moi ma robe de chambre.VICTOIREVous badinez, monsieur le marquis.LE MARQUISHé ! ah !… oui, oui.VICTOIREOn a dit à madame la comtesse que vous étiez ici,...
(LA COMTESSE, LE MARQUIS, VICTOIRE.)LA COMTESSE(en entrant.) François, dites à Victoire de venir.VICTOIREMe voilà, madame.LA COMTESSEC'est bon. — Monsieur de Valberg, je suis enchantée de vous voir… Vous avez été hier de la distraction la plus divertissante du monde… Je...
(LE MARQUIS, LA COMTESSE.)LE MARQUISVous faites des emplettes ?LA COMTESSEOui, pour cet hiver.LE MARQUISVous aimez beaucoup le monde, madame.LA COMTESSESans doute, je ne connais que cela. Vous savez comme mon mari m'a rendue malheureuse pendant trois ans qu'il m'a tenue...
(LA COMTESSE, LE MARQUIS, GERMAIN.)GERMAINPardon, madame, c'est un papier que j'apporte à monsieur le marquis, de la part de monsieur le baron.LE MARQUISEh, morbleu ! il s'agit bien… Ah ! ah ! madame, c'est assez singulier ; c'est une romance....
(LA COMTESSE, LE MARQUIS, GERMAIN, VICTOIRE.)VICTOIREVoilà vos étoffes, madame.LA COMTESSEC'est bon.LE MARQUISOn vous demande ? Je ne veux pas vous retenir plus longtemps.LA COMTESSENe venez-vous pas avec moi ? Vous me donnerez votre avis.LE MARQUISNon, je ne sortirai pas aujourd'hui....
(GERMAIN, VICTOIRE.)GERMAINMam'selle Victoire, que dites-vous de cela ? Vous savez que monsieur aime madame.VICTOIREEt je sais que madame aime monsieur.GERMAINEt que monsieur veut épouser madame.VICTOIREEt que madame ne demande pas mieux.GERMAINEn êtes-vous sûre ?VICTOIREParfaitement.GERMAINMais vous ne savez peut-être pas que...
(LA COMTESSE, LE MARQUIS.)LA COMTESSEVous n'aimez pas ce pou-de-soie rose ?LE MARQUIS(un livre à la main.) Non, ce n'est pas ce que je choisirais.(lisant.) Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire…LA COMTESSEVous voilà bien content. Avec votre livre en...
(LA COMTESSE, LE MARQUIS, LE BARON, GERMAIN, VICTOIRE.)LE BARONMadame, je vous demande pardon d'entrer ainsi à l'improviste sans en demander la permission ; mais une circonstance imprévue…LA COMTESSEVous me faites grand plaisir, monsieur.LE MARQUISOh ! mon cher oncle, embrassez-moi. Il...
Un caprice, comédie en un acte écrite par Alfred de Musset en 1837, explore les subtilités des sentiments et les jeux d’amour dans un cadre bourgeois. L’histoire met en scène...
On ne badine pas avec l’amour, drame en trois actes écrit par Alfred de Musset en 1834, raconte une histoire d'amour tragique où les jeux de séduction et de fierté...
Louison, comédie en un acte écrite par Alfred de Musset en 1849, met en scène une situation légère et pleine de malice autour des thèmes de l’amour, de la jalousie...
Lorenzaccio, drame romantique écrit par Alfred de Musset en 1834, raconte l’histoire de Lorenzo de Médicis, surnommé Lorenzaccio, un jeune homme partagé entre ses idéaux de liberté et le cynisme...
Les Caprices de Marianne, drame romantique en deux actes écrit par Alfred de Musset en 1833, explore les tourments de l'amour non partagé et les jeux de séduction dans la...
Le Chandelier, comédie en trois actes écrite par Alfred de Musset en 1835, explore les thèmes de l'amour, de la trahison et des jeux de pouvoir au sein des relations...
L'Âne et le Ruisseau, comédie en trois actes écrite par Alfred de Musset en 1832, est une fable théâtrale qui mêle légèreté et réflexion sur la destinée humaine. L'histoire se...
La Nuit vénitienne, comédie en un acte écrite par Alfred de Musset en 1830, se déroule dans la Venise mystérieuse et romantique de l'époque. L’histoire met en scène deux couples...
Il ne faut jurer de rien, comédie en trois actes écrite par Alfred de Musset en 1836, explore les caprices de l'amour et la confrontation entre la jeunesse insouciante et...
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, comédie en un acte écrite par Alfred de Musset en 1845, est une pièce courte et pleine d’esprit qui explore les jeux...