Vingt ans après
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Le bras et l’esprit

Alexandre Dumas

Le bras et l’esprit

Le souper fut silencieux, mais non pas triste, car de temps en temps un de ces fins sourires qui lui étaient habituels dans ses moments de bonne humeur, illuminait le visage de d’Artagnan. Porthos ne perdait pas un de ces sourires, et à chacun d’eux il poussait quelque exclamation qui indiquait à son ami que, quoiqu’il ne la comprît pas, il n’abandonnait pas de vue la pensée qui roulait dans son cerveau. Au dessert d’Artagnan se renversa sur sa chaise, croisa une jambe sur l’autre et se dandina de l’air d’un homme parfaitement satisfait de lui-même. Porthos appuya son menton sur ses deux mains, posa ses deux coudes sur la table et regarda d’Artagnan avec ce regard confiant qui donnait à ce colosse une si admirable expression de bonhomie.

— Eh bien ? fit d’Artagnan au bout d’un instant. — Eh bien ? répéta Porthos. — Vous disiez donc, cher ami… — Moi, je ne disais rien. — Si fait : vous disiez que vous aviez envie de vous en aller d’ici. — Ah ! pour cela, oui, ce n’est point l’envie qui me manque. — Et vous ajoutiez que pour vous en aller d’ici, il ne s’agissait que de desceller une porte ou une muraille. — C’est vrai, je disais cela, et même je le dis encore. — Et moi, je vous répondais, Porthos, que c’était un mauvais moyen, et que nous ne ferions point cent pas sans être repris et assommés, à moins que nous n’eussions des habits pour nous déguiser et des armes pour nous défendre. — C’est vrai, il nous faudrait des habits et des armes. — Eh bien ! dit d’Artagnan en se levant, nous les avons, ami Porthos, et même quelque chose de mieux. — Bah ! dit Porthos en regardant autour de lui. — Ne cherchez pas, c’est inutile, tout cela viendra nous trouver au moment voulu. À quelle heure à peu près avons-nous vu se promener hier les deux gardes suisses ? — Une heure, je crois, après que la nuit a été tombée. — S’ils sortent aujourd’hui comme hier, nous ne serons donc pas un quart d’heure à attendre le plaisir de les voir.

— Le fait est que nous serons un quart d’heure tout au plus.

— Vous avez toujours le bras assez bon, n’est-ce pas, Porthos ?

Porthos déboutonna sa manche, releva sa chemise, et regarda avec complaisance ses bras nerveux, gros comme la cuisse d’un homme ordinaire.

— Mais, oui, dit-il, assez bon.

— De sorte que vous feriez sans trop vous gêner, un cerceau de cette pincette et un tire-bouchon de cette pelle ?

— Certainement, dit Porthos.

— Voyons, dit d’Artagnan.

Le géant prit les deux objets désignés et opéra avec la plus grande facilité et sans aucun effort apparent les deux métamorphoses désignées par son compagnon.

— Voilà, dit-il.

— Magnifique ! dit d’Artagnan, et véritablement vous êtes doué, Porthos.

— J’ai entendu parler, dit Porthos, d’un certain Milon de Crotone qui faisait des choses fort extraordinaires, comme de serrer son front avec une corde et de la faire éclater, de tuer un bœuf d’un coup de poing et de l’emporter chez lui sur ses épaules, d’arrêter un cheval par les pieds de derrière, etc., etc. Je me suis fait raconter toutes ses prouesses là-bas, à Pierrefonds, et j’ai fait tout ce qu’il faisait, excepté de briser une corde en enflant mes tempes.

— C’est que votre force n’est pas dans votre tête, Porthos, dit d’Artagnan.

— Non, elle est dans mes bras et dans mes épaules, répondit naïvement Porthos.

— Eh bien ! mon ami, approchons-nous de la fenêtre et servez-vous de votre force pour desceller un barreau. Attendez que j’éteigne la lampe.

Porthos s’approcha de la fenêtre, prit un barreau à deux mains, s’y cramponna, l’attira vers lui et le fit plier comme un arc, si bien que les deux bouts sortirent de l’alvéole de pierre où depuis trente ans le ciment les tenait scellés.

— Eh bien ! mon ami, dit d’Artagnan, voilà ce que n’aurait jamais pu faire le cardinal, tout homme de génie qu’il est.

— Faut-il en arracher d’autres ? demanda Porthos.

— Non pas, celui-ci nous suffira ; un homme peut passer maintenant.

Porthos essaya et sortit son torse tout entier.

— Oui, dit-il.

— En effet, c’est une assez jolie ouverture. Maintenant, passez votre bras.

— Par où ?

— Par cette ouverture.

— Pourquoi faire ?

— Vous le saurez tout à l’heure. Passez toujours.

Porthos obéit, docile comme un soldat, et passa son bras à travers les barreaux.

— À merveille, dit d’Artagnan.

— Il paraît que cela marche ?

— Sur des roulettes, cher ami.

— Bon. Maintenant que faut-il que je fasse ?

— Rien.

— C’est donc fini ?

— Pas encore.

— Je voudrais cependant bien comprendre, dit Porthos.

— Écoutez, cher ami, et en deux mots vous serez au fait. La porte du poste s’ouvre, comme vous voyez.

— Oui, je vois.

— On va envoyer dans notre cour, que traverse M. de Mazarin pour se rendre à l’orangerie, les deux gardes qui l’accompagnent.

— Les voilà qui sortent.

— Pourvu qu’ils referment la porte du poste ! Bon ! ils la referment.

— Après ?

— Silence ! ils pourraient nous entendre.

— Je ne saurai rien, alors.

— Si fait, car à mesure que vous exécuterez, vous comprendrez.

— Cependant, j’aurais préféré…

— Vous aurez le plaisir de la surprise.

— Tiens, c’est vrai, dit Porthos.

— Chut !

Porthos demeura muet et immobile… En effet, les deux soldats s’avançaient du côté de la fenêtre en se frottant les mains, car on était, comme nous l’avons dit, au mois de février, et il faisait froid… En ce moment la porte du corps-de-garde se rouvrit et l’on rappela un des soldats… Le soldat quitta son camarade et rentra dans le corps-de-garde.

— Cela va donc toujours ? dit Porthos.

— Mieux que jamais, répondit d’Artagnan. Maintenant, écoutez. Je vais appeler ce soldat et causer avec lui, comme j’ai fait hier avec un de ses camarades, vous rappelez-vous ?

— Oui ; seulement je n’ai pas entendu un mot de ce qu’il disait.

— Le fait est qu’il avait un accent un peu prononcé. Mais ne perdez pas un mot de ce que je vais vous dire : tout est dans l’exécution, Porthos.

— Bon ! l’exécution, c’est mon fort.

— Je le sais pardieu bien ; aussi je compte sur vous.

— Dites.

— Je vais donc appeler le soldat et causer avec lui.

— Vous l’avez déjà dit.

— Je me tournerai à gauche, de sorte qu’il sera placé, lui, à votre droite au moment où il montera sur le banc.

— Mais s’il n’y monte pas !

— Il y montera, soyez tranquille. Au moment où il montera sur le banc, vous allongerez votre bras formidable et le saisirez au cou. Puis l’enlevant comme Tobie enleva le poisson par les ouïes, vous l’introduirez dans notre chambre, en ayant soin de serrer assez fort pour l’empêcher de crier.

— Oui, dit Porthos ; mais si je l’étrangle ?

— D’abord, ce ne sera qu’un Suisse de moins ; mais vous ne l’étranglerez pas, je l’espère. Vous le déposerez tout doucement ici et nous le bâillonnerons et l’attacherons, peu importe où, quelque part enfin. Cela nous fera d’abord un habit d’uniforme et une épée.

— Merveilleux ! dit Porthos en regardant d’Artagnan avec la plus profonde admiration.

— Hein ! fit le Gascon.

— Oui, reprit Porthos en se ravisant ; mais un habit d’uniforme et une épée, ce n’est pas assez pour deux.

— Eh bien ! est-ce qu’il n’a pas son camarade !

— C’est juste, dit Porthos.

— Donc, quand je tousserai, allongez le bras, il sera temps.

— Bon !

Les deux amis prirent chacun le poste indiqué. Placé comme il l’était, Porthos se trouvait entièrement caché dans l’angle de la fenêtre.

— Bon soir, camarade, dit d’Artagnan de sa voix la plus charmante et dans son diapason le plus modéré.

— Ponsoir, monsir, répondit le soldat.

— Il ne fait pas trop chaud à se promener, dit d’Artagnan.

— Brrrroun, fit le soldat.

— Et je crois qu’un verre de vin ne vous serait pas désagréable ?

— Un ferre de fin, il serait le pien fenu.

— Le poisson mord ! le poisson mord ! murmura d’Artagnan à Porthos.

— Je comprends, dit Porthos.

— J’en ai là une bouteille, dit d’Artagnan.

— Une pouteille !

— Oui.

— Une pouteille bleine ?

— Tout entière, et elle est à vous si vous voulez boire à ma santé.

— Ehé ! moi fouloir pien, dit le soldat en s’approchant.

— Allons, venez la prendre, mon ami, dit le Gascon.

— Pien folontiers. Ché grois qu’il y a un panc.

— Oh ! mon Dieu, oui ; on dirait qu’il a été placé là exprès. Montez dessus… Là, bien, c’est cela, mon ami.

Et d’Artagnan toussa.

Au même moment, le bras de Porthos s’abattit ; son poignet d’acier mordit, rapide comme l’éclair et ferme comme une tenaille, le cou du soldat, l’enleva en l’étouffant, l’attira à lui par l’ouverture, au risque de l’écorcher en passant, et le déposa sur le parquet, où d’Artagnan, en lui laissant tout juste le temps de reprendre sa respiration, le bâillonna avec son écharpe, et aussitôt bâillonné, se mit à le déshabiller avec la promptitude et la dextérité d’un homme qui a appris son métier sur le champ de bataille.

Puis le soldat garrotté et bâillonné fut porté dans l’âtre, dont nos amis avaient préalablement éteint la flamme.

— Voici toujours une épée et un habit, dit Porthos.

— Je les prends, dit d’Artagnan. Si vous voulez un autre habit et une autre épée, il faut recommencer le tour. Attention ! Je vois justement l’autre soldat qui sort du corps-de-garde et qui vient de ce côté.

— Je crois, dit Porthos, qu’il serait imprudent de recommencer pareille manœuvre. On ne réussit pas deux fois, à ce qu’on assure, par le même moyen. Si je le manquais, tout serait perdu. Je vais descendre, le saisir au moment où il ne se défiera pas, et je vous l’offrirai tout bâillonné.

— C’est mieux, répondit le Gascon.

— Tenez-vous prêt, dit Porthos en se laissant glisser par l’ouverture.

La chose s’effectua comme Porthos l’avait promis. Le géant se cacha sur son chemin, et, lorsque le soldat passa devant lui, il le saisit au cou, le bâillonna, le poussa pareil à une momie à travers les barreaux élargis de la fenêtre et rentra derrière lui.

On déshabilla le second prisonnier comme on avait déshabillé l’autre. On le coucha sur le lit, on l’assujétit avec des sangles, et comme le lit était de chêne massif et que les sangles étaient doublées, on fut non moins tranquille sur celui-là que sur le premier.

— Là, dit d’Artagnan, voici qui va à merveille. Maintenant, essayez-moi l’habit de ce gaillard-là, Porthos. Je doute qu’il vous aille ; mais s’il vous est par trop étroit, ne vous inquiétez point, le baudrier vous suffira, et surtout le chapeau à plumes rouges.

Il se trouva par hasard que le second soldat était un Suisse gigantesque, de sorte qu’à l’exception de quelques points qui craquèrent dans les coutures, tout alla le mieux du monde.

Pendant quelque temps, on n’entendit que le froissement du drap, Porthos et d’Artagnan s’habillant à la hâte.

— C’est fait, dirent-ils en même temps. Quant à vous, compagnons, ajoutèrent-ils en se retournant vers les deux soldats, il ne vous arrivera rien si vous êtes bien gentils ; mais si vous bougez, vous êtes morts.

Les soldats se tinrent cois. Ils avaient compris au poignet de Porthos que la chose était des plus sérieuses et qu’il n’était pas le moins du monde question de plaisanter.

— Maintenant, dit d’Artagnan, vous ne seriez pas fâché de comprendre, n’est-ce pas Porthos ?

— Mais oui, pas mal.

— Eh bien, nous descendons dans la cour.

— Oui.

— Nous prenons la place de ces deux gaillards-là.

— Bien.

— Nous nous promenons de long en large.

— Et ce sera bien vu, attendu qu’il ne fait pas chaud.

— Dans un instant le valet de chambre appelle comme hier et avant-hier le service.

— Nous répondons ?

— Non, nous ne répondons pas, au contraire.

— Comme vous voudrez. Je ne tiens pas à répondre.

— Nous ne répondons donc pas : nous enfonçons seulement notre chapeau sur notre tête et nous escortons Son Éminence. — Où cela ? — Où elle va, chez Athos. Croyez-vous qu’il sera fâché de nous voir ? — Oh ! s’écria Porthos, oh ! je comprends ! — Attendez pour vous écrier, Porthos ; car, sur ma parole, vous n’êtes pas au bout, dit le Gascon tout goguenard. — Que va-t-il donc arriver ? dit Porthos. — Suivez-moi, répondit d’Artagnan. Qui vivra verra.

Et passant par l’ouverture, il se laissa légèrement glisser dans la cour. Porthos le suivit par le même chemin, quoique avec plus de peine et moins de diligence.

On entendait frissonner de peur les deux soldats liés dans la chambre.

À peine d’Artagnan et Porthos eurent-ils touché terre, qu’une porte s’ouvrit et que la voix du valet de chambre cria : — Le service !

En même temps le poste s’ouvrit à son tour et une voix cria : La Bruyère et du Barthois, partez !

— Il paraît que je m’appelle La Bruyère, dit d’Artagnan.

— Et moi, du Barthois.

— Où êtes-vous ? demanda le valet de chambre, dont les yeux éblouis par la lumière ne pouvaient sans doute distinguer nos deux héros dans l’obscurité. — Nous foici, dit d’Artagnan.

Puis, se tournant vers Porthos :

— Que dites-vous de cela, monsieur du Vallon ? — Ma foi, pourvu que cela dure, je dis que c’est joli.


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L’esprit et le bras
Le bras et l’esprit
Les oubliettes de M. de Mazarin
Conférences
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Conclusion

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