Ce petit chien, qui ma maitresse suit,
Et qui jappant ne reconoit personne,
Et cet oiseau, qui mes plaintes resonne,
Au mois d’Avril soupirant toute nuit:
Et cette pierre, ou quand le chaut s’enfuit
Seule aparsoi pensive s’arraisonne,
Et ce Jardin, ou son pouce moissonne,
Tous les Tresors que Zephyre produit:
Et cette dance, ou la fleche cruelle,
M’outreperça, et la saison nouvelle,
Qui tous les ans rafraichit mes douleurs,
Et son oeillade, et sa parole sainte,
Et dans le coeur sa grace que j’ai peinte,
Baignent mon sein de deus ruisseaus de pleurs.