La pièce "Le Père de famille" de Denis Diderot est une comédie dramatique en cinq actes publiée en 1758. Elle explore des thèmes liés aux devoirs parentaux, à l’éducation, à la vertu et aux tensions entre les désirs individuels et les obligations familiales. L'intrigue se concentre sur un père veuf, appelé Monsieur d'Orbesson, qui est dévoué à ses deux enfants, Saint-Albin et Cécile, et cherche à assurer leur bonheur tout en maintenant les valeurs morales et sociales.
Saint-Albin, le fils, est amoureux d’une jeune femme pauvre et modeste nommée Sophie. Bien qu’il soit profondément attaché à elle, leur amour est confronté à l’opposition de son père, qui craint que cette union ne soit incompatible avec le statut social et les responsabilités de son fils. Sophie est décrite comme vertueuse et honnête, mais son origine modeste constitue un obstacle dans un contexte où les mariages arrangés sont la norme. Cette situation met en lumière les tensions entre les aspirations personnelles et les attentes familiales.
Cécile, la fille, est également impliquée dans une intrigue sentimentale, bien que ses propres sentiments et souhaits restent discrets. Le Commandeur, oncle des deux enfants, joue un rôle d'opposition en critiquant les décisions du père et en incarnant une vision plus rigide des conventions sociales.
À travers les dilemmes moraux, les dialogues profonds et les choix difficiles, Diderot examine des questions universelles sur le devoir, l’amour, la liberté individuelle et les valeurs familiales. La pièce se distingue par son mélange d’émotion et de réflexion, offrant une critique subtile des normes sociales tout en valorisant la vertu et la sincérité des sentiments.
(Le théâtre représente une salle de compagnie, décorée de tapisseries, glaces, tableaux, pendule, etc. C'est celle du Père de famille. — La nuit est fort avancée. Il est entre cinq et six heures du matin.)
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR, CÉCILE, GERMEUIL.)(Sur le devant de la salle, on voit le Père de famille qui se promène à pas lents. Il a la tête baissée, les bras croisés, et l'air tout à fait pensif. —...
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR, CÉCILE, GERMEUIL, LA BRIE.)Le Père de familleEst-ce pour leur bonheur, est-ce pour le nôtre qu'ils sont nés ?… Hélas ! ni l'un ni l'autre. (La Brie vient avec des bougies, en place où il...
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR, CÉCILE, GERMEUIL.)Le Père de familleDans quelle inquiétude il me tient ! Où est-il ? Qu'est-il devenu ?Le CommandeurEt qui sait cela ?… Mais vous vous êtes assez tourmenté pour cette nuit. Si vous m'en...
(LE PÈRE DE FAMILLE, CÉCILE, GERMEUIL.)Le Père de famille ( après s'être encore promené tristement.)Ma fille, c'est malgré moi que vous avez passé la nuit.CécileMon père, j'ai fait ce que j'ai dû.Le Père de familleJe vous sais gré de cette...
(LE PÈRE DE FAMILLE, GERMEUIL.)Le Père de famille ( comme s'il était seul, et en regardant aller Cécile.)Son caractère a tout à fait changé. Elle n'a plus sa gaieté, sa vivacité… Ses charmes s'effacent… Elle souffre… Hélas ! depuis que...
Le Père de famille (, seul.)(Il s'avance vers l'endroit où il a entendu marcher. Il écoute, et dit tristement :)Je n'entends plus rien. (Il se promène un peu, puis il dit :) Asseyons-nous. (Il cherche du repos ; il n'en...
(LE PÈRE DE FAMILLE, UN INCONNU.)(Tandis que le Père de famille erre, accablé de tristesse, entre un inconnu, vêtu comme un homme du peuple, en redingote et en veste, les bras cachés sous sa redingote, et le chapeau rabattu et...
(LE PÈRE DE FAMILLE, seul.)Le Père de familleDe l'honnêteté, des vertus, de l'indigence, de la jeunesse, des charmes, tout ce qui enchaîne les âmes bien nées !… À peine délivré d'une inquiétude, je retombe dans une autre… Quel sort !…...
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR en robe de chambre et en bonnet de nuit.)Le CommandeurEh bien ! monsieur d'Orbesson, vous avez vu votre fils ? De quoi s'agit-il ?Le Père de familleMonsieur le Commandeur, vous le saurez. Entrons.Le CommandeurUn...
(LE PÈRE DE FAMILLE, CÉCILE, MADEMOISELLE CLAIRET, MONSIEUR LE BON, un Paysan, MADAME PAPILLON, marchande à la toilette, avec une de ses ouvrières ; LA BRIE ; PHILIPPE, domestique qui vient se présenter ; un Homme vêtu de noir qui...
(LE PÈRE DE FAMILLE, CÉCILE.)Le Père de familleMa fille, avez-vous réfléchi ?CécileOui, mon père.Le Père de familleQu'avez-vous résolu ?CécileDe faire en tout votre volonté.Le Père de familleJe m'attendais à cette réponse.CécileSi cependant il m'était permis de choisir un état…Le Père...
(LE PÈRE DE FAMILLE, CÉCILE, PHILIPPE.)PhilippeMonsieur, il y a là deux femmes qui demandent à vous parler.Le Père de familleFaites entrer. (Cécile se retire. Son père la rappelle, et lui dit tristement :) Cécile !CécileMon père.Le Père de familleVous ne...
(LE PÈRE DE FAMILLE, SOPHIE, MADAME HÉBERT.)Le Père de famille (apercevant Sophie, dit, d'un ton triste, et avec l'air étonné :)Il ne m'a point trompé. Quels charmes ! Quelle modestie ! Quelle douceur !… Ah !…Madame HébertMonsieur, nous nous rendons...
Le Père de famille (, seul)Ô lois du monde ! ô préjugés cruels !… Il y a déjà si peu de femmes pour un homme qui pense et qui sent ! pourquoi faut-il que le choix en soit encore si...
(LE PÈRE DE FAMILLE, SAINT-ALBIN.)Saint-Albin (en entrant, et avec vivacité.)Mon père ! (Le Père de famille se promène et garde le silence. Saint-Albin, suivant son père, et d'un ton suppliant.) Mon père !Le Père de famille (s'arrêtant, et d'un ton...
(LE PÈRE DE FAMILLE, SAINT-ALBIN, LE COMMANDEUR.)(Le Commandeur entre. Saint-Albin, qui était aux genoux de son père, se lève, et le Père de famille reste dans son fauteuil, la tête penchée sur ses mains, comme un homme désolé.)Le Commandeur (...
(SAINT-ALBIN, LE COMMANDEUR.)Saint-AlbinParlez donc, monsieur, je vous écoute… Si c'est un malheur que de l'aimer, il est arrivé, et je n'y sais plus de remède… Si on me la refuse, qu'on m'apprenne à l'oublier… L'oublier !… Qui ? elle ?...
(SAINT-ALBIN, SOPHIE, MADAME HÉBERT.)(Tandis que Saint-Albin continue comme s'il était seul, Sophie et sa bonne s'avancent, et parlent dans les intervalles du monologue de Saint-Albin.)Saint-Albin (après une pause, en se promenant et rêvant.)Oui, tout est vu… ils ont conjuré contre...
(SAINT-ALBIN, CÉCILE, GERMEUIL.)(Pendant qu'il est dans cette situation, Cécile et Germeuil entrent.)Germeuil (s'arrêtant sur le fond, et regardant tristement Saint-Albin, dit à Cécile :)Le voilà, le malheureux ! il est accablé, et il ignore que dans ce moment… Que je...
(SAINT-ALBIN, GERMEUIL.)Saint-Albin (en se promenant, et à plusieurs reprises.)Oui… c'est le seul parti qui me reste… et j'y suis résolu… Germeuil, personne ne nous entend ?GermeuilQu'avez-vous à me dire ?Saint-AlbinJ'aime Sophie, j'en suis aimé ; vous aimez Cécile, et Cécile...
(GERMEUIL, seul.)GermeuilLe sort m'en veut-il assez ! Le voilà résolu d'enlever sa maîtresse, et il ignore qu'au même instant son oncle travaille à la faire enfermer… Je deviens coup sur coup leur confident et leur complice… Quelle situation est la...
(GERMEUIL, CÉCILE.)Germeuil (d'un ton suppliant :)Mademoiselle !CécileLaissez-moi.GermeuilMademoiselle !CécileQu'osez-vous me demander ? Je recevrais la maîtresse de mon frère chez moi ! chez moi ! dans mon appartement ! dans la maison de mon père ! Laissez-moi, vous dis-je, je ne...
(SOPHIE, GERMEUIL, CÉCILE, MADEMOISELLE CLAIRET.)(Sophie entre sur la scène comme une troublée. Elle ne voit point. Elle n'entend point. Elle ne sait où elle est. Cécile, de son côté, est dans une agitation extrême.)SophieJe ne sais où je suis… Je...
(GERMEUIL, CÉCILE.)Cécile (après un moment de silence, avec chagrin.)Me voilà, grâce à vous, à la merci de mes gens.GermeuilJe ne vous ai demandé qu'un instant pour lui trouver un asile. Quel mérite y aurait-il à faire le bien, s'il n'y...
(CÉCILE, LE COMMANDEUR.)Le Commandeur (à sa manière.)Cécile te voilà seule ?Cécile (d'une voix altérée.)Oui, mon cher oncle. C'est assez mon goût.Le CommandeurJe te croyais avec l'ami.CécileQui, l'ami ?Le CommandeurEh ! Germeuil.CécileIl vient de sortir.Le CommandeurQue te disait-il ? que lui...
(CÉCILE, LE COMMANDEUR, LE PÈRE DE FAMILLE, SAINT-ALBIN.)(Le Père de famille entre le premier. Son fils le suit.)Saint-Albin (violent, désolé, éperdu, ici et dans toute la scène.)Elles n'y sont plus… On ne sait ce qu'elles sont devenues. Elles ont disparu.Le...
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR, CÉCILE, SAINT-ALBIN, GERMEUIL.)Cécile (qui la première aperçoit Germeuil, court à lui et lui crie :)Germeuil où allez-vous ?Saint-Albin (s'avance vers lui et lui crie avec fureur :)Traître, où est-elle ? Rends-la-moi, et te prépare...
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR.)Le CommandeurVous avez entendu ?Le Père de familleOui, mon frère.Le CommandeurSavez-vous où il va ?Le Père de familleJe le sais.Le CommandeurEt vous ne l'arrêtez pas ?Le Père de familleNon.Le CommandeurEt s'il vient à retrouver cette...
Saint-Albin (, seul. Il entre furieux.)Tout est éclairci ; le traître est démasqué. Malheur à lui ! malheur à lui ! c'est lui qui a emmené Sophie ; il faut qu'il périsse par mes mainsVariante à la représentation : "C'est...
(SAINT-ALBIN, PHILIPPE.)PhilippeMonsieur ?Saint-Albin (, en donnant une lettre.)Portez cela.PhilippeÀ qui, monsieur ?Saint-AlbinÀ Germeuil… Je l'attire hors d'ici ; je lui plonge mon épée dans le sein ; je lui arrache l'aveu de son crime et le secret de sa retraite,...
(SAINT-ALBIN, CÉCILE.)Saint-AlbinLui qui me doit tout !… que j'ai cent fois défendu contre le Commandeur !… à qui… (En apercevant sa sœur.) Malheureuse, à quel homme t'es-tu attachée !…CécileQue dites-vous ? Qu'avez-vous ? Mon frère, vous m'effrayez.Saint-AlbinLe perfide ! le...
(SAINT-ALBIN, CÉCILE, LE PÈRE DE FAMILLE.)(Saint-Albin marque d'abord de l'impatience à rapproche de son père ; ensuite il reste immobile.)Le Père de familleTu me fuis, et je ne peux t'abandonner !… Je n'ai plus de fils, et il te reste...
(CÉCILE, SAINT-ALBIN, LE PÈRE DE FAMILLE, GERMEUIL.)Saint-AlbinLe voilà, le voilà ; sortez, sortez tous.Cécile (en courant au-devant de Germeuil.)Germeuil arrêtez ; n'approchez pas. Arrêtez.Le Père de famille (en saisissant son fils par le milieu du corps et l'entraînant hors de...
(CÉCILE, GERMEUIL, LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR.)Le Père de familleMon frère, dans un moment je suis à vous.Le CommandeurC'est-à-dire que vous ne voulez pas de moi dans celui-ci. Serviteur.
(CÉCILE, GERMEUIL, LE PÈRE DE FAMILLE.)Le Père de famille (à Germeuil.)La division et le trouble sont dans ma maison, et c'est vous qui les causez… Germeuil, je suis mécontent. Je ne vous reprocherai point ce que j'ai fait pour vous ...
(CÉCILE, GERMEUIL.)(Cécile se jette dans un fauteuil, et penche tristement sa tête sur ses mains.)GermeuilJe vois votre inquiétude ; et j'attends vos reproches.CécileJe suis désespérée… Mon frère en veut à votre vie.GermeuilSon défi ne signifie rien : il se croit...
(CÉCILE, GERMEUIL, SAINT-ALBIN.)(Saint-Albin entre à pas lents ; il a l'air sombre et farouche, la tête basse, les bras croisés et le chapeau renfoncé sur les yeux.)Cécile (se jette entre Germeuil et lui, et s'écrie :)Saint-Albin!… Germeuil !Saint-Albin (à Germeuil.)Je...
(CÉCILE, GERMEUIL, SAINT-ALBIN, SOPHIE, MADEMOISELLE CLAIRET, dans l'antichambre, à l'entrée de la salle.)Sophie (apercevant Saint-Albin, court, effrayée, se jeter entre les bras de Cécile, et s'écrie :)Mademoiselle !Saint-Albin (la suivant.)Sophie! (Cécile tient Sophie entre ses bras, et la serre avec...
(GERMEUIL, CÉCILE, SAINT-ALBIN, SOPHIE, MADEMOISELLE CLAIRET.)Mademoiselle Clairet (à Cécile.)Mademoiselle, on vient, on vient.GermeuilSortons tous. (Cécile remet Sophie entre les mains de mademoiselle Clairet. Ils sortent tous de la salle par différents côtés.)
(LE COMMANDEUR, MADAME HÉBERT, DESCHAMPS.)(Le Commandeur entre brusquement. Madame Hébert et Deschamps le suivent.)Madame Hébert (en montrant Deschamps.)Oui, monsieur, c'est lui ; c'est lui qui accompagnait le méchant qui me l'a ravie. Je l'ai reconnu tout d'abord.Le CommandeurCoquin ! À...
(LE COMMANDEUR, seul.)Le CommandeurLa maîtresse de mon neveu dans l'appartement de ma nièce !… Quelle découverte ! Je me doutais bien que les valets étaient mêlés là dedans. On allait, on venait, on se faisait des signes, on se parlait...
(CÉCILE, MADEMOISELLE CLAIRET.)CécileJe meurs d'inquiétude et de crainte… Deschamps a-t-il reparu ?Mademoiselle ClairetNon, mademoiselle.CécileOù peut-il être allé ?Mademoiselle ClairetJe n'ai pu le savoir.CécileQue s'est-il passé ?Mademoiselle ClairetD'abord il s'est fait beaucoup de mouvement et de bruit. Je ne sais combien...
(CÉCILE, SAINT-ALBIN.)CécileOù en suis-je réduite !… Ah ! Germeuil !… Le trouble me suit… Tout semble me menacer… Tout m'effraye… (Saint-Albin entre, et Cécile allant à lui :) Mon frère, Deschamps a disparu. On ne sait ni ce qu'il a...
(CÉCILE, SAINT-ALBIN, MADEMOISELLE CLAIRET.)Mademoiselle Clairet (se montre sur le fond et leur crie :)Le Commandeur est rentré.
(CÉCILE, SAINT-ALBIN, GERMEUIL.)GermeuilLe Commandeur sait tout.Cécile et Saint-Albin (, avec effroi.)Le Commandeur sait tout !GermeuilCette femme a pénétré ; elle a reconnu Deschamps. Les menaces du Commandeur ont intimidé celui-ci, et il a tout dit.CécileAh ciel !Saint-AlbinQue vais-je devenir ?CécileQue...
(CÉCILE, SAINT-ALBIN, GERMEUIL, MADEMOISELLE CLAIRET.)Mademoiselle Clairet (se montre sur le fond et leur crie :)Voici le Commandeur !GermeuilIl faut nous retirer.CécileNon, j'attendrai mon père.Saint-AlbinCiel, qu'allez-vous faire !GermeuilAllons, mon ami.Saint-AlbinAllons sauver Sophie.CécileVous me laissez !
(CÉCILE, seule. (Elle va ; elle vient ; elle dit :))CécileJe ne sais que devenir… (Elle se tourne vers le fond de la salle et crie :) Germeuil… Saint-Albin… mon père, que vous répondrai-je !… Que dirai-je à mon oncle ...
(CÉCILE, LE COMMANDEUR.)Le Commandeur (se retourne, regarde vers le fond et dit :)Ma nièce, tu as là une femme de chambre bien alerte… On ne saurait faire un pas sans la rencontrer… Mais te voilà, toi, bien rêveuse et bien...
(LE COMMANDEUR, seul.)Le CommandeurInquiète ; je te conseille de l'être. Tu ne sais pas ce qui t'attend… Tu auras beau pleurer, gémir, soupirer ; il faudra se séparer de l'ami Germeuil… Un ou deux ans de couvent seulement… Mais j'ai...
(LE COMMANDEUR, LE PÈRE DE FAMILLE.)Le Père de familleEt qu'avez-vous de si pressé à me dire ?Le CommandeurVous l'allez savoir… Mais attendez un moment. (Il s'avance doucement vers le fond de la salle, et dit à la femme de chambre...
(LE COMMANDEUR, LE PÈRE DE FAMILLE, MADAME HÉBERT, MONSIEUR LE BON, DESCHAMPS.)Le Commandeur (apercevant madame Hébert.)Femme maudite ! (À Deschamps.) Et toi, coquin, que fais-tu ici ?Madame Hébert Monsieur Le Bon et Deschamps (, au commandeur.)Monsieur !Le Commandeur (à madame...
(LE COMMANDEUR, LE PÈRE DE FAMILLE, MADAME HÉBERT, MONSIEUR LE BON, DESCHAMPS, MADEMOISELLE CLAIRET.)Mademoiselle Clairet (effrayée, au Père de famille.)Des épées, un exempt, des gardes ! Monsieur, accourez, si vous ne voulez pas qu'il arrive malheur.
(LE PÈRE DE FAMILLE, LE COMMANDEUR, MADAME HÉBERT, MONSIEUR LE BON, DESCHAMPS, MADEMOISELLE CLAIRET, CÉCILE, SOPHIE, SAINT-ALBIN, GERMEUIL, un Exempt, PHILIPPE, des Domestiques, toute la maison.)(Cécile Sophie, l'Exempt, Saint-Albin, Germeuil et Philippe entrent en tumulte ; Saint-Albin a l'épée tirée,...
La pièce "Est-il bon ? Est-il méchant ?" de Denis Diderot est une comédie philosophique en plusieurs actes qui explore les paradoxes moraux et les complexités de la nature humaine....