Verrai-je point le dous jour, qui m’aporte
Ou tréve, ou pais, ou la vie, ou la mort,
Pour édenter le souci qui me mord
Le cœur a nu, d’une lime si forte ?
Verrai-je point que ma Naiade sorte
Du fond de l’eau, pour m’enseigner le port ?
Nourai-je point, ainsi qu’Ulysse à bord,
Aiant au flanc son linge pour escorte ?
Verrai-je point, que ces astres jumeaus,
En ma faveur, encore par les eaus
Montrent leur flame a ma caréne lasse ?
Verrai-je point tant de vens s’acorder,
Et calmement mon navire aborder,
Comme il souloit, au havre de sa grace ?