Je veus mourir pour tes beautés, Maistresse,
Pour ce bel oeil, qui me prit à son hain,
Pour ce dous ris, pour ce baiser tout plein
D’ambre, & de musq, baiser d’une Deesse.
Je veus mourir pour cette blonde tresse,
Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein,
Pour la rigueur de cette douce main,
Qui tout d’un coup me guerit & me blesse.
Je veus mourir pour le brun de ce teint,
Pour ce maintien, qui, divin, me contreint
De trop aimer: mais par sus toute chose,
Je veus mourir es amoureus combas,
Souflant l’amour, qu’au coeur je porte enclose,
Toute une nuit, au millieu de tes bras.