Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace.
« Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir ? »
L’homme épouvantable me répond : « — Monsieur, d’après les immortels principes de 89, tous les hommes sont égaux en droits ; donc je possède le droit de me mirer ; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience. »
Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison ; mais, au point de vue de la loi, il n’avait pas tort.
I - LE VIN Un homme très-célèbre, qui était en même temps un grand sot, choses qui vont très-bien ensemble, à ce qu’il paraît, ainsi que j’aurai plus d’une fois...
Samuel Cramer, qui signa autrefois du nom de Manuela de Monteverde quelques folies romantiques, — dans le bon temps du Romantisme, — est le produit contradictoire d’un blême Allemand et...
Les Fleurs du Mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, publié en 1857. Cet ouvrage est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature française, et a fortement influencé...