A La Ferté-sous-Jouarre. Un salon de province. Portes au fond, à droite et à gauche. Tables, chaises, lampes, etc. ; cheminée au premier plan à droite, table de jeu à gauche, guéridon à droite, chaises couvertes de housses, secrétaire, table,...
Au lever du rideau, CHAMPBOURCY, COLLADAN, CORDENBOIS et FELIX sont assis à gauche autour d'une table éclairée par une lampe et jouent à la bouillotte. BLANCHE etLEONIDA sont assises à droite, auprès d'un guéridon éclairé par une lampe; elles travaillent.BAUCANTIN...
CHAMPBOURCYMaintenant, messieurs… nous allons procéder au dépouillement de la cagnotte.CORDENBOISJ'attendais ce jour avec impatience.CHAMPBOURCYBlanche, donne-moi ta corbeille à ouvrage.BLANCHE (la vidant sur le guéridon et l'apportant en y mettant un petit marteau.)Voilà, papa…CHAMPBOURCYMaintenant, va nous chercher les trois autres tirelires.FELIX...
CHAMPBOURCY (assis, et comptant sur la table à jeu.)Deux… quatre… six…BLANCHE (à FELIX.)Papa est seul… profitez-en pour faire votre demande.FELIXComment ! ce soir ?BLANCHEVoilà trois jours que vous hésitez…FELIXC'est que, depuis trois jours, il a ses élancements.BLANCHEAujourd'hui il va très...
FELIX (à part.)Je tremble comme un enfant… Est-ce ridicule! (Haut.) MonsieurChampbourcy…CHAMPBOURCY (comptant sans {'écouter.)Douze, treize.FELIXL'émotion de ma voix et le trouble que j'éprouve…CHAMPBOURCYAllons! bon!… vous me parlez… Je ne sais plus où j'en suis…FELIXDouze, treize.CHAMPBOURCYC'est ça… Quatorze, quinze.FELIXDoivent vous dire...
FELIX (ravi.)Oh ! oui, elle m'aime !… elle ne me l'a pas dit… mais je ne lui ai pas demandé…(Apercevant LEONIDA qui entre par le fond.) Oh ! la tante. (Saluant.) Mademoiselle…LEONIDA (se promenant avec agitation.)Je ne m'étais pas trompée…...
LEONIDABLANCHEBLANCHE (entrant.)Ah ! ma tante ! si tu savais comme je suis contente !LEONIDAEn effet…BLANCHEM. Félix vient de demander ma main à papa… et papa lui a dit d'espérer…LEONIDAComment ! tu aimes M. Félix?BLANCHEJe crois que oui !…LEONIDAAh ! c'est...
CHAMPBOURCY (entrant à droite avec sa corbeille de sous et un papier à la main.)Voilà qui est compté… ça m'a fait monter le sang à la tête…BLANCHEComme tu es rouge !CHAMPBOURCYC'est mon mal de dent… ça m'élance. Dzing ! dzing ...
LES MEMES, COLLADAN, CORDENBOIS, BAUCANTIN, puis FELIX(Ils entrent portant chacun un papier à la main.)BAUCANTIN (gravement.)Voici, messieurs, en ce qui me concerne, le résultat du dépouillement de la tirelire qui m'avait été confiée… son contenu total était de deux mille...
Salle de restaurant, très brillamment meublée. Portes au fond, à droite et à gauche, et portes latérales, deuxième plan à droite et à gauche (le fond représente la montre bien garnie d'un restaurant.) Tables, chaises.
BENJAMIN (rangeant.)Huit heures… je suis en avance… les déjeuners ne commencent pas avant onze heures.SYLVAIN (entrant timidement par le fond de droite et regardant les peintures.)Oh ! non !… c'est trop beau ici.BENJAMINQue désire Monsieur ?SYLVAINUn renseignement… Il faut vous...
BENJAMIN (seul.)A la bonne heure ! voilà un fils de famille qui n'est pas fier… et si je peux lui trouver une place… (Bruit confus au dehors, on entend crier: "Arrêtez, arrêtez! ") Qu'est-ce qu'il y a donc sur le...
COLLADANEh bien, je ne suis pas fâché d'avoir vu ça… je n'avais jamais vu de voleur… ça ressemble à tout le monde.LEONIDAMais courait-il ! courait-il !CHAMPBOURCYII a passé tout près de moi… en étendant la main, j'aurais pu l'arrêter.CORDENBOISII fallait...
CHAMPBOURCYNous voilà seuls… qu'est-ce qu'il y a?LEONIDA (embarrassée.)C'est que… je ne sais comment te dire…CHAMPBOURCYTu as oublié quelque chose dans le wagon ? Que le bon Dieu te bénisse !LEONIDANon… je n'ai rien oublié… (Avec émotion.) Théophile… tu es mon...
SYLVAIN (entrant par le fond, à lui-même.)Miranda doit être arrivée!… Tiens, M.Champbourcy.CHAMPBOURCY et LEONIDASylvain !SYLVAIN (saluant.)Mademoiselle… monsieur…CHAMPBOURCYTon père est ici !SYLVAINAh bah !CHAMPBOURCYII est dans la Colonne… mais il va venir déjeuner…SYLVAINDans ce restaurant ?LEONIDAAttendez-le…SYLVAIN (à part.)Et Miranda qui va...
COLLADAN (entrant avec BLANCHE.)Nous voilà… j'ai acheté une pioche. (Il la montre.)C'était mon rêve !BLANCHE (le quittant.)Si vous croyez que c'est agréable de se promener sur le boulevard avec un monsieur qui porte une pioche !SYLVAIN (se présentant.)Papa…COLLADANMon fils!… (Il...
CORDENBOIS (entrant; il est très rouge et a l'estomac très protubérant.)Ouf!… je ne vous ai pas fait trop attendre?… Tiens ! Sylvain !… bonjour, mon garçon!…SYLVAIN (à part.)L'apothicaire de là-bas. (Saluant.) M. Cordenbois…LEONIDA (à Cordenbois.)Comme vous êtes rouge !CORDENBOISJ'ai couru…COLLADANQuoi...
COLLADAN (toujours à table.)Bon petit garçon ! ça ne se dérange pas… ça aime la terre.CHAMPBOURCYOnze heures !… ne perdons pas de temps ! Garçon, la carte !BENJAMINTout de suite, Monsieur.(Il sort.)LEONIDANous allons d'abord nous débarrasser de nos commissions.CORDENBOISEnsuite, je...
(BENJAMIN remet les tables en place.)CORDENBOISMoi, je n'aime pas à me disputer après mes repas… Mon ventre est remonté par-dessus mon estomac… Ça me gêne pour digérer… si j'allais prendre un peu l'air… j'ai bien envie d'aller faire cette visite…...
(On entend le bruit d'une discussion violente dans le salon à gauche.)BENJAMINIls se disputent comme des enragés… Ces gens-là ne m'inspirent aucune confiance.(Il remonte.)CHAMPBOURCY (entrant furieux, suivi de COLLADAN, de BLANCHE et de LEONIDA; à la cantonade.)Envoyez chercher qui vous...
LE DEUXIÈME GARÇON (seul.)Coffrés ! je parie que c'est une bande !FELIX (entrant vivement du fond à droite.)Garçon ! un bifteck ! vite ! vite ! je suis très pressé !(Il va à la table, première place à droite.)LE DEUXIÈME...
Une salle d'attente du bureau de police. Deux portes à gauche, fenêtre au fond. Une table à gauche, une chaise. Un banc de bois à droite.
LE GARDIEN (les introduisant par la deuxième porte à gauche.)Par ici… entrez tous…CHAMPBOURCY, COLLADAN, BLANCHE, LEONIDA (ENSEMBLE)Affreuse destinée,Et qui vient obscurcirL'éclat d'une journéeConsacrée au plaisir.LE GARDIENAttendez… je vais prévenir M. Béchut.CHAMPBOURCYM. Béchut?…LE GARDIENLe secrétaire de M. le commissaire… Il va...
COLLADANOn va vous interroger… mais puisque nous n'avons rien à répondre…CHAMPBOURCYPosez donc votre pioche… vous gesticulez.(COLLADAN va poser sa pioche dans un coin.)BLANCHEPapa, je voudrais m'en aller…CHAMPBOURCYNe crains rien… ce n'est qu'un malentendu…LEONIDAEn attendant, nous voilà en prison…CHAMPBOURCYD'abord, nous ne...
LES MEMES, BECHUTBECHUT (entrant, première porte à gauche, avec des papiers à la main, les examinant.)Ah ! vous êtes quatre…COLLADANPour le moment.BECHUTAsseyez-vous.(Il prend place sur la chaise devant le bureau et consulte ses papiers.)CHAMPBOURCY (s'asseyant avec la société sur le...
LES MEMES, LE GARDIEN, BENJAMIN(BECHUT à la table, LE GARDIEN au fond.)BECHUT (à BENJAMIN.)Qu'avez-vous à dire?BENJAMINMoi? rien… Je demande le paiement de ma note.BECHUTQuelle note ?BENJAMINLa note du déjeuner… que ces messieurs n'ont pas voulu payer… la voici…(Il la remet...
(BECHUT assis; BENJAMIN)BECHUT (à la table.)Rédigeons notre procès-verbal. (A BENJAMIN.) Voyons !… dites-moi tout ce que vous savez… A quelle heure sont-ils entrés chez vous ?BENJAMINII était à peine huit heures… J'achevais de balayer le salon, quand j'ai entendu crier...
BECHUT, CHAMPBOURCY, COLLADAN, LEONIDA, BLANCHE, LE GARDIENTOUS (rentrant exaspérés.)C'est une indignité ! une horreur !CHAMPBOURCYJe proteste au nom de la civilisation.BECHUTQu'y a-t-il ?CHAMPBOURCYOn nous a fait vider nos poches !LEONIDAEt on nous a tout confisqué !CHAMPBOURCYNotre argent, nos montres, nos...
LES MEMES, moins BECHUT et LE GARDIENTOUSPickpockets !CHAMPBOURCYQu'est-ce que c'est que ça?BLANCHEC'est un mot anglais… qui veut dire… fouilleurs de poches.TOUSNous!…COLLADANEt l'on va nous mettre au dépôt !… Quel dépôt?…CHAMPBOURCYNous arrêter, parbleu!…(On entend fermer à double tour la porte de...
LES MEMES, LE GARDIENLE GARDIEN (entrant.)Quel est ce bruit ?COLLADANJe n'ai rien entendu !CHAMPBOURCYC'est quelqu'un qui sonne dans la cour.LE GARDIENNe vous impatientez pas, la voiture ne va pas tarder à arriver.(Il ferme la fenêtre avec une barre de fer...
LES MEMES, moins LE GARDIENCHAMPBOURCYFlambés !COLLADAN (poussant un cri.)Ah !TOUSQuoi donc ?COLLADANMa pioche ! ils ont oublié ma pioche !TOUSEh bien ?COLLADANJe fais un trou dans la muraille et nous filons par la maison voisine.CHAMPBOURCYSublime !(COLLADAN remonte vivement.)LEONIDAJ'aime mieux ça...
LES MEMES, BECHUTBECHUT (entrant avec un papier et un crayon à la main.)Vous avez oublié de me donner vos noms et prénoms… J'en ai besoin pour rédiger mon procès-verbal.CHAMPBOURCYThéophile-Athanase Champbourcy, de La Ferté-sous-Jouarre, commandant…BECHUT (écrivant.)C'est inutile. (Désignant BLANCHE.) Mademoiselle?…BLANCHEBlanche-Rosalie Champbourcy…COLLADAN...
LES MEMES, puis LE GARDIENTOUSII est parti !COLLADAN (frappant la muraille.)A la pioche ! chantez !TOUS (chantant.)Et où le mettrons-nous ?Dedans notre cellier.COLLADAN (les interrompant.)Chut ! le trou traverse !TOUSSauvés !CHAMPBOURCYJ'entends parler !COLLADANVoyons chez qui nous allons entrer… (Il aspire.)...
A Paris, chez COCAREL.Le théâtre représente un salon brillamment éclairé. Trois portes au fond ouvrant sur un second salon. Porte à droite et à gauche. Secrétaire, cheminée à gauche. Deuxième plan, à droite, grand pupitre, sur lequel est un grand...
(Au lever du rideau, JOSEPH achève d'allumer les bougies des candélabres.)COCAREL (entrant du plan coupé gauche.)Dépêche-toi, Joseph.JOSEPHC'est fini, Monsieur… Faut-il allumer aussi les autres salons ?COCARELMais certainement!… aujourd'hui grande soirée… entrevue de première classe.Une jeune personne de La Ferté-sous-Jouarre… cent...
COCAREL (seul, regardant à la pendule.)Sept heures trois quarts… Si j'en crois sa dépêche(la belle Léonida ne tardera pas à arriver. (Tirant un papier de sa poche et lisant.) "Moi, venir à huit heures… moi, bien émue… moi, pas dormir…"...
SYLVAIN (paraissant au fond, à gauche.)Monsieur Cocarel?COCARELHein ! que voulez-vous ?SYLVAINC'est moi; je viens pour la soirée.COCARELAh ! très bien ! (A part.) L'ami d'Anatole… son remplaçant. (Haut.) Attendez, il faut que je vous examine…(Il va au pupitre déposer ses...
JOSEPH puis CORDENBOISJOSEPH (seul.)Le patron va être occupé ce soir… je me paierai quelques glaces… et pas mal de tasses de thé…CORDENBOIS (à la cantonade.)C'est bien ! c'est bien !(CORDENBOIS paraît à la porte du fond; il est en grande...
COCAREL (entrant du fond, très préoccupé. A part.)Neuf heures ! et Léonida n'arrive pas !(Apercevant CORDENBOIS.) Ah ! vous voilà !CORDENBOISJe suis en retard?…COCARELNon !… c'est la demoiselle… (L'examinant.) Ah ! très bien… le gilet a du style.CORDENBOISN'est-ce pas ?COCARELNe...
CORDENBOIS (à part.)II reçoit du très beau monde.JOSEPH (lui présentant son plateau.)Monsieur désire-t-il une glace? CORDENBOIS. —Oui… à la vanille ! (A part.) J'ai mes raisons… (Prenant une glace.) Ça neutralisera ! Diable d'odeur ! je n'ose pas entrer dans...
CHAMPBOURCYLEONIDA, puis COCARELLEONIDAM. Cocarel va venir.CHAMPBOURCYJe suis curieux de voir ce bonhomme-là !LEONIDAJe ne suis pas trop décoiffée ?CHAMPBOURCYNon… mais tes souliers sont pleins de poussière… Attends!(Il tire son mouchoir et fait tomber un plâtras de sa poche.)LEONIDAQu'est-ce que c'est...
COCAREL puis SYLVAIN et COLLADAN, puis CORDENBOISCOCAREL (seul, les regardant sortir.)Cinq pieds six pouces… de la maturité ; mais cent vingt mille francs ! (Trouvant la pierre tombée de la poche de CHAMPBOURCY.) Tiens !… un plâtras.(Il le ramasse et...
CORDENBOISEh bien, est-elle arrivée ?COCARELOui.CORDENBOISVous l'avez vue ? Est-elle blonde ? moi, abord, je n'aime que les blondes.COCARELCe n'est plus cent mille francs, c'est cent vingt mille francs qu'elle a !CORDENBOISEst-il possible ?COCARELPar exemple, elle est brune.CORDENBOISOh ! ça ne...
CORDENBOIS (seul.)C'est ma ceinture… si je l'ôtais?… Oh! non!… elle pourrait me surprendre… C'est drôle! je suis ému… comme un enfant… si j'allais ne pas lui plaire… Relevons(mes boucles…)LEONIDA (entrant de gauche; elle est en robe de bal. A part.)M....
COCAREL (se plaçant entre eux, très souriant.)Eh bien, qu'est-ce que nous disons?LEONIDAQuoi ?CORDENBOISPlaît-il?COCAREL (à LEONIDA.)C'est lui ! (A CORDENBOIS.) C'est elle !CORDENBOISLéonida ?LEONIDA (exaspérée.)Le pharmacien ? je n'en veux pas !CORDENBOISMoi, non plus !LEONIDAMais nous nous connaissons !… COCAREL.Ah bah ...
LEONIDA (seule.)Un jeune homme charmant… il va venir… tâchons d'être belle.(Elle se place devant la glace, à la cheminée, et arrange sa toilette) .COCAREL (introduisant BECHUT par le fond.)Allons, du courage !… la voici !BECHUT (apercevant LEONIDA de dos.)C'est une...
BECHUT (galamment.)Mademoiselle…LEONIDA (à part, mettant la main sur son cœur.)II est là !BECHUTPermettez-moi de bénir le hasard qui me fait vous rencontrer seule dans ce salon isolé…LEONIDA (minaudant.)C'est bien le hasard, en effet… (Le reconnaissant, et à part.) Ciel !...
CHAMPBOURCY (entrant du fond à gauche, bas à LEONIDA.)Eh bien, ça marche-t-il ?BECHUT (se tournant vers LEONIDA.)Mademoiselle ! (Apercevant Champbourcy.) Ah !CHAMPBOURCY (le reconnaissant.)Ah! le commissaire!(LEONIDA sort en courant par le fond, suivie de CHAMPBOURCY.)COLLADAN (entrant du fond à gauche.)J'ai...
BECHUTCe sont eux… toute la bande! Allons chercher la garde… (Criant.) A la garde!… à la garde!…
Une rue. Au fond à droite, un bâtiment en construction fermé par des planches. A gauche, une boutique d'épicier, et une autre de fruitière, à droite ; un banc sous la fenêtre, deuxième plan ; premier plan, un grand panier...
(Au lever du rideau, le jour commence à paraître; l'épicier achève d'ouvrir sa boutique. On entend au dehors des sons de trompe.)TRICOCHESont-ils embêtants avec leurs trompes !… Je n'ai pas fermé l'œil de toute la nuit.MADAME CHALAMEL (ouvrant sa porte...
CHAMPBOURCY puis COLLADAN et CORDENBOISLa scène reste un moment vide, puis une planche du bâtiment en construction s'écarte, et l'on voit passer la tête de CHAMPBOURCY.CHAMPBOURCY (regardant de tous côtés.)Personne !… je puis me hasarder. (Il enlève une planche et...
CORDENBOISComment la réveiller?… Elle ronfle comme un canon. COLLADAN.J'ai envie de lui verser de l'eau froide dans le cou.BLANCHE (sortant par la brèche et introduisant LEONIDA.)Prenez garde, ma tante…CORDENBOIS et COLLADANLa voici !LEONIDA (dans son costume de bal du quatrième...
COLLADAN (seul.)Je ne l'ai pas dit aux autres… il me reste une brioche.(Il la tire de sa poche et la mange.)CHAMPBOURCY (entrant du fond gauche et se querellant avec un garçon de café qui le suit. —)A La Ferté-sous-Jouarre, c'est...
LES MEMES, SYLVAIN, puis MADAME CHALAMELSYLVAIN (entrant par le fond à gauche. Sa mise est débraillée. Il est très gris et chante à tuetête.)Tiens, voilà mon cœur !Ah!Tiens, voilà mon cœur !COLLADAN (le reconnaissant.)Mon fils !… nous sommes sauvés…CHAMPBOURCY (au...
LES MEMES, CORDENBOIS, LEONIDA et BLANCHE(Ils entrent en courant, du même plan que pour leur sortie.)CHAMPBOURCY et COLLADANQu'y a-t-il?…CORDENBOISCe sont des gamins… ils me poursuivent en criant : "Voilà le marquis ! à la chien-en-lit ! "(Il remonte.)LEONIDAEt aux Villes...
LES MEMES, FELIXFELIXJe vous cherche depuis hier… dans tous les monuments… Cette nuit, je suis allé au bal de l'Opéra, espérant vous y trouver…BLANCHE (à FELIX.)Et vous en sortez à neuf heures ?FELIXOh non !… je sors de chez le...
(Un jardin. A droite, la maison d'habitation. A gauche, un petit bâtiment servant d'orangerie. Un jeu de tonneau au fond. Chaises, bancs et tables de jardin.PIGET, POMADOUR, COURTINAu lever du...
(Un salon de campagne, ouvrant au fond sur un jardin. Un buffet. Un râtelier avec un fusil de chasse, une poire à poudre et un sac à plomb. Portes latérales....
Un salon de campagne, porte au fond, portes latérales dans les pans coupés de droite et de gauche. — Une fenêtre à droite. Sur le devant, à droite, un guéridon....
(BLANCMINET; PUIS ANTOINE; PUIS BOURGILLON; PUIS LOISEAU Le théâtre représente un jardin. Grille d'entrée au fond ; à droite, l'étude ; à gauche, un pavillon servant à serrer des instruments...
(Le théâtre représente un salon chez Lépinois. À droite, guéridon. À gauche, cheminée et canapé.)Laure Madame Lépinois Thérèse(Au lever au rideau, madame Lépinois et Laure s'essuient les yeux. Madame Lépinois...
(Le théâtre représente une chambre à coucher. — Au fond, au milieu, un lit avec des rideaux. À côté, une table de nuit. À droite et à gauche du lit,...
Le théâtre représente une salle à manger. — Porte au fond. — Deux portes latérales au premier plan. — Sur le deuxième plan, à la droite du public, une porte...
(Invités des deux sexes. - Gens de la noce.)(La scène est à Paris.)(Chez Fadinard)(Un salon octogone. — Au fond, porte à deux battants s'ouvrant sur la scène. — Une porte...
(Une place. — Un café avec une tente et des tables à gauche. — Une maison à droite, portant le numéro 7 et dont la porte est surmontée d'une enseigne...
(Un salon. — Porte principale au fond. — Portes latérales. — Dans les deux pans coupés, deux autres portes, vitrées et garnies de rideaux blancs : celle de gauche conduit...