Ni de son chef le tresor crépelu,
Ni de sa joüe une & l’autre fossette,
Ni l’embonpoint de sa gorge grassette,
Ni son menton rondement fosselu,
Ni son bel oeil que les miens ont voulu
Choisir pour prince a mon ame sugette,
Ni son beau sein, dont l’Archerot me gette
Le plus agu de son trait émoulu,
Ni de son ris les miliers de Charites,
Ni ses beautés en mile coeurs ecrites
N’ont esclavé ma libre affection.
Seul son esprit, ou tout le ciel abonde,
Et les torrens de sa douce faconde
Me font mourir pour sa perfection.