Madame Désarnaux, Céline, Jean. Au lever du rideau, Céline est assise à droite et travaille ; madame Désarnaux entre par la droite pendant que Jean entre par le fond.MADAME DÉSARNAUX (à Jean)Ah ! vous voilà… Le docteur était-il chez lui ...
Madame Désarnaux, le docteur Vouzon.MADAME DÉSARNAUXMon pauvre enfant ! (Au docteur Vouzon qui entre par le fond.) Enfin vous voilà, docteur…VOUZONJ'accours… On est donc malade ici… sans ma permission ?… Ce n'est pas vous, je suppose ?…MADAME DÉSARNAUXNon, il s'agit...
Les mêmes, Jean.JEAN (entrant par la droite, tenant un habit à la main)M. Maurice va venir.MADAME DÉSARNAUXC'est bien.JEANMadame, il manque un bouton à l'habit de monsieur…MADAME DÉSARNAUX (prenant l'habit)Donnez…JEANMonsieur sortira sans doute aujourd'hui.MADAME DÉSARNAUXJe vais le recoudre tout de suite....
Madame Désarnaux, Vouzon, Maurice.MAURICE (entrant)Bonjour, docteur…VOUZONBonjour, mon garçon…MAURICEJe vous demande pardon de vous avoir fait attendre.VOUZONOh ! Il n'y a pas de mal… Nous causions de toi avec ta maman.MAURICEAh !… avec ma mère…VOUZON (bas, à madame Désarnaux)Ma mère !…...
Maurice, Vouzon.VOUZONAh çà ! à nous deux, monsieur le drôle !… Assieds-toi là et causons.MAURICEVolontiers…(Ils s'asseyent.)VOUZON (poussant un soupir comique)Ah ! n'est-ce pas qu'elle est belle ?MAURICEQui ça ?VOUZONElle ! l'ange aux yeux bleus… ou noirs… ou gris…MAURICEPardon, docteur… de...
Madame Désarnaux, Vouzon, Maurice.MADAME DÉSARNAUXMaurice, voici ton habit.MAURICEMerci, ma mère.MADAME DÉSARNAUXVeux-tu déjeuner ?MAURICENon ! J'ai pris du thé ce matin… cela me suffit…VOUZON (à part)Ça déjeune avec du thé !… quelle génération !MAURICEIl faut que je sorte… Je vais passer...
Madame Désarnaux, puis Badinier et Clémence.MADAME DÉSARNAUX (seule)Une femme !… une femme entre lui et moi !… Oh ! cette idée… Je crois que je deviens jalouse !JEAN (annonçant au fond)M. et madame Badinier.MADAME DÉSARNAUX (à part)Une visite !… (Haut.)...
Les mêmes, Céline.CÉLINE (entrant par la gauche)Eh bien, ma tante… Ah ! M. et madame Badinier…BADINIER (saluant)Mademoiselle…CLÉMENCE (l'embrassant)Bonjour, chère enfant…CÉLINE (à madame Désarnaux)Que vous a dit le docteur ? Je suis d'une inquiétude… Pauvre cousin !… Voilà deux nuits que...
Badinier, Clémence, madame Désarnaux, Maurice.MAURICE (paraissant en parlant à la cantonade)Surtout ne touche à rien sur mon bureau… Je vais rentrer. (Apercevant Badinier et sa femme.) Ah ! madame… Monsieur…BADINIERBonjour ! (Bas.) Petit sournois !(Il lui donne un coup de...
Madame Désarnaux, Badinier, Clémence.MADAME DÉSARNAUXC'est bien singulier…CLÉMENCEQuoi donc ?MADAME DÉSARNAUXHier, il m'a quitté le bras pour entrer chez ce papetier, où il est resté plus d'une demi-heure, et aujourd'hui…BADINIER (poussant un cri)Ah !MADAME DÉSARNAUX (et CLÉMENCE)Quoi ?BADINIERJ'ai découvert l'objet de...
Madame Désarnaux, puis Céline.MADAME DÉSARNAUX (seule)Oh ! cette papetière… je l'exècre ! je la hais !… mais je lutterai, je combattrai !… Je vais aller la trouver… mieux encore !… je vais écrire à son mari… et de la bonne...
Céline, puis Vouzon.CÉLINE (seule)Perdu ?… mon cousin ? (Apercevant Vouzon qui entre par le fond et courant à lui.) Ah ! le docteur !VOUZONOù est Maurice ?CÉLINEIl est sorti… Docteur, ne me cachez rien… mon cousin est en danger ?VOUZONQui...
Les mêmes, Clémence.CLÉMENCE (entrant par le fond à elle-même)J'ai laissé mon mari faire seul nos visites… (Apercevant Vouzon.) Ah ! le docteur !MADAME DÉSARNAUX (appelant dans la coulisse)Céline ! Céline !CÉLINEVoilà, ma tante… Je vous reverrai, n'est-ce pas ?(Elle entre...
Clémence, puis Maurice.CLÉMENCE (seule)Il est parti… enfin !… J'ai pensé qu'il valait mieux venir à ce rendez-vous… En ne venant pas, j'aurais eu l'air de craindre ce jeune homme… et cela pouvait lui donner des espérances… Tandis que je le...
Clémence, puis madame Désarnaux.CLÉMENCE (seule)Il est horrible, ce petit jeune homme !… et j'irais me déranger pour lui ! un monsieur qui n'a pas le temps de regarder les femmes… Oh ! non ! je vais écrire à mon cousin...
Maurice, puis madame Désarnaux.MAURICE (entrant par la droite)La !… tout est prêt… et, si madame Badinier a pu m'obtenir cette entrevue. (Apercevant le gant sur la chaise.) Grand Dieu, le gant ! (Prenant le gant, l'embrassant avec transport.) J'ai mon...
Madame Désarnaux, Badinier, puis Clémence.BADINIER (entrant par le fond)Me voilà !MADAME DÉSARNAUXAh ! monsieur Badinier…BADINIERJ'ai du nouveau… Je sors de chez la papetière…MADAME DÉSARNAUXEh bien ?…BADINIERPas mal… un peu mûre… mais pour un commençant !… Voici ce qui s'est passé....
Madame Désarnaux, puis Jean.MADAME DÉSARNAUX (seule)Quelle scène terrible !… et les suites… M. Badinier est offensé… il voudra se venger… (Avec effroi.) Un duel !… oh ! non !… (Elle sonne vivement. – Paraît Jean.) Dès que mon fils rentrera,...
Jean, puis Vouzon, puis Maurice, puis Céline.JEAN (seul)Qu'est-ce qu'il y a ?… madame est tout effarée…VOUZON (entrant et à lui-même)Qu'est-ce que m'a donc conté cette dame Badinier ? Je me suis informé… j'ai questionné… personne n'a été écrasé. (Apercevant Jean.)...
Maurice, Vouzon.MAURICE (étonné)Que va-t-elle faire ?VOUZONJe n'en sais rien… mais je suis tranquille… elle fera quelque chose de bien… quelque chose que tu ne ferais pas, toi.MAURICEPourquoi donc ?VOUZONParce qu'elle a là… un petit ressort qu'on appelle le cœur… et...
Les mêmes, Céline.CÉLINE (accourant, un coffret à la main)Tenez, mon cousin, c'est tout ce que j'ai…MAURICEQu'est-ce que c'est ?VOUZONHein ?CÉLINECe sont mes diamants… c'est-à-dire ceux de ma mère… Il me reste une bague… La voici…VOUZONComment ?MAURICECéline !CÉLINEIls ne me servent...
Les mêmes, madame Désarnaux, puis Clémence, Badinier et Jean.MADAME DÉSARNAUXAh ! Maurice !… enfin te voilà revenu !… Il faut fuir… te cacher… M. Badinier sait tout !MAURICEQuoi donc ?BADINIER (paraissant au fond avec sa femme)Entrez, madame.MADAME DÉSARNAUXTrop tard !CLÉMENCE...
(Un jardin. A droite, la maison d'habitation. A gauche, un petit bâtiment servant d'orangerie. Un jeu de tonneau au fond. Chaises, bancs et tables de jardin.PIGET, POMADOUR, COURTINAu lever du...
(Un salon de campagne, ouvrant au fond sur un jardin. Un buffet. Un râtelier avec un fusil de chasse, une poire à poudre et un sac à plomb. Portes latérales....
Un salon de campagne, porte au fond, portes latérales dans les pans coupés de droite et de gauche. — Une fenêtre à droite. Sur le devant, à droite, un guéridon....
(BLANCMINET; PUIS ANTOINE; PUIS BOURGILLON; PUIS LOISEAU Le théâtre représente un jardin. Grille d'entrée au fond ; à droite, l'étude ; à gauche, un pavillon servant à serrer des instruments...
(Le théâtre représente un salon chez Lépinois. À droite, guéridon. À gauche, cheminée et canapé.)Laure Madame Lépinois Thérèse(Au lever au rideau, madame Lépinois et Laure s'essuient les yeux. Madame Lépinois...
(Le théâtre représente une chambre à coucher. — Au fond, au milieu, un lit avec des rideaux. À côté, une table de nuit. À droite et à gauche du lit,...
Le théâtre représente une salle à manger. — Porte au fond. — Deux portes latérales au premier plan. — Sur le deuxième plan, à la droite du public, une porte...
(Invités des deux sexes. - Gens de la noce.)(La scène est à Paris.)(Chez Fadinard)(Un salon octogone. — Au fond, porte à deux battants s'ouvrant sur la scène. — Une porte...
(Une place. — Un café avec une tente et des tables à gauche. — Une maison à droite, portant le numéro 7 et dont la porte est surmontée d'une enseigne...
(Un salon. — Porte principale au fond. — Portes latérales. — Dans les deux pans coupés, deux autres portes, vitrées et garnies de rideaux blancs : celle de gauche conduit...