Les Mêmes, Aubin, de La Porcheraie
Aubin (paraissant.)
M. de La Porcheraie !
(Il enlève la table.)
Dutrécy (contrarié, à part.)
Ah ! il vient nous déranger !…
De La Porcheraie (entrant. Il est très agité. À Dutrécy)
À l'heure du déjeuner, j'étais sûr de vous rencontrer…
Dutrécy
Qu'y a-t-il ? vous avez la figure toute décomposée… vous si calme ordinairement…
De La Porcheraie
Calme !… certainement, je suis calme pour les affaires des autres, mais si vous saviez ce qui m'arrive…
Dutrécy
Quoi donc ?
De La Porcheraie
Une chose extrêmement désagréable… une chose inouïe… (Saluant Thérèse.)
Mademoiselle…
Thérèse
Je me retire.
De La Porcheraie (à Thérèse)
Pardon… c'est l'affaire d'une minute…
Dutrécy
C'est l'affaire d'une minute…
(Thérèse sort. )
De La Porcheraie (à Dutrécy)
Figurez-vous, mon cher, qu'en rentrant tout à l'heure chez moi… (Apercevant Aubin.)
Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
Aubin
J'attends que vous ayez fini… j'ai aussi à parler à Monsieur…
Dutrécy (à Aubin)
Veux-tu me laisser tranquille !…
Aubin
C'est que…
Dutrécy
Je n'ai pas le temps de t'écouter… va-t'en !
Aubin (à part.)
Il faudra bientôt lui demander une audience !
Il sort.
(Un jardin. A droite, la maison d'habitation. A gauche, un petit bâtiment servant d'orangerie. Un jeu de tonneau au fond. Chaises, bancs et tables de jardin.PIGET, POMADOUR, COURTINAu lever du...
(Un salon de campagne, ouvrant au fond sur un jardin. Un buffet. Un râtelier avec un fusil de chasse, une poire à poudre et un sac à plomb. Portes latérales....
Un salon de campagne, porte au fond, portes latérales dans les pans coupés de droite et de gauche. — Une fenêtre à droite. Sur le devant, à droite, un guéridon....
(BLANCMINET; PUIS ANTOINE; PUIS BOURGILLON; PUIS LOISEAU Le théâtre représente un jardin. Grille d'entrée au fond ; à droite, l'étude ; à gauche, un pavillon servant à serrer des instruments...
(Le théâtre représente un salon chez Lépinois. À droite, guéridon. À gauche, cheminée et canapé.)Laure Madame Lépinois Thérèse(Au lever au rideau, madame Lépinois et Laure s'essuient les yeux. Madame Lépinois...