Avant le tans tes temples fleuriront,
De peu de jours ta fin sera bornée,
Avant ton soir se clorra ta journée,
Trahis d'espoir tes pensers periront.
Sans me flechir tes écris flétriront,
En ton desastre ira ma destinée,
Ta mort sera pour m'amour terminée,
De tes soupirs tes neveus se riront.
Tu seras fait d'un vulgaire la fable,
Tu batiras sur l'incertain du sable,
Et vainement tu peindras dans les cieus:
Ainsi disoit la Nymphe qui m'afolle,
Lors que le ciel pour séeller sa parolle
D'un dextre ésclair fut presage à mes yeus.