FRISETTE (SEULE.)
FRISETTE
Oui, je m'explique maintenant ce changement subit… ces soins, ces prévenances : c'était pour se rapprocher de son fils… Et moi… je n'étais qu'un prétexte, un moyen… de rapprochement entre le père et l'enfant… Allons, il n'y faut plus penser… c'est dommage pourtant… Ce qu'il m'a dit m'avait presque décidée… oui, mais, si je reste fille, mon Gabriel… malheureux par ma faute ! Eh bien, mais… qui m'empêche de me marier à un autre ? il me semble que, si je voulais…, je n'aurais qu'un mot à dire… à Barbaroux, par exemple… Oui, c'est cela… c'est un honnête garçon, qui m'aime… je vais lui écrire… et, s'il consent à considérer mon fils comme le sien… à lui donner son nom… (Elle écrit.)
Ce monsieur qui croit qu'il n'y a que lui!
(On frappe à la porte du fond.)
(Un jardin. A droite, la maison d'habitation. A gauche, un petit bâtiment servant d'orangerie. Un jeu de tonneau au fond. Chaises, bancs et tables de jardin.PIGET, POMADOUR, COURTINAu lever du...
(Un salon de campagne, ouvrant au fond sur un jardin. Un buffet. Un râtelier avec un fusil de chasse, une poire à poudre et un sac à plomb. Portes latérales....
Un salon de campagne, porte au fond, portes latérales dans les pans coupés de droite et de gauche. — Une fenêtre à droite. Sur le devant, à droite, un guéridon....
(BLANCMINET; PUIS ANTOINE; PUIS BOURGILLON; PUIS LOISEAU Le théâtre représente un jardin. Grille d'entrée au fond ; à droite, l'étude ; à gauche, un pavillon servant à serrer des instruments...
(Le théâtre représente un salon chez Lépinois. À droite, guéridon. À gauche, cheminée et canapé.)Laure Madame Lépinois Thérèse(Au lever au rideau, madame Lépinois et Laure s'essuient les yeux. Madame Lépinois...