(Mme de SALLUS, dans son salon, lit au coin du feu. Jacques de RANDOL entre sans bruit, regarde si personne ne le voit et vivement la baise sur les cheveux. Elle a un sursaut, pousse un petit cri et se...
(Les mêmes, M. de Sallus)(M. de Sallus entre, l'air maussade. Il regarde un instant sa femme et Jacques de Randol qui prend congé d'elle, puis s'avance.)Jacques de RandolBonjour, Sallus.M. de SallusBonjour, Randol. C'est moi qui vous fais fuir ?Jacques de...
(M. de Sallus Mme de Sallus.)M. de Sallus (se jetant dans un fauteuil.)Il est ici depuis longtemps, M. Jacques de Randol ?Madame de SallusMais non… depuis une demi-heure, environ.M. de SallusUne demi-heure, plus une heure, cela fait une heure et...
(Mme de Sallus, seule dans son salon, comme au premier acte. Elle écrit, puis lève les yeux vers la pendule.)Un domestique (, annonçant.)Monsieur Jacques de Randol !Jacques de Randol (après lui avoir baisé la main.)Vous allez bien, Madame ?Madame de...
(Les mêmes, M. de Sallus.)M. de Sallus (à Jacques de Randol qui s'est levé pour partir.)Eh bien ! quoi ? Vous vous en allez encore ? Il suffit donc que je me montre pour vous faire fuir ?Jacques de RandolNon,...
(M. de Sallus Jacques de Randol.)M. de SallusMon cher, vous me rendriez un vrai service en passant la soirée ici.Jacques de RandolJe vous assure que je ne peux pas.M. de SallusC'est tout à fait, tout à fait impossible ?Jacques de...
(Les mêmes, Mme de Sallus.)M. de Sallus ( très gai.)Eh bien ! ma chère, il reste… il reste… et c'est moi qui ai obtenu ça.Madame de SallusMes compliments… Et comment avez-vous fait ce miracle ?M. de SallusBien facilement, en causant.Madame...
Je l’avais aimée éperdument ! Pourquoi aime-t-on ? Est-ce bizarre de ne plus voir dans le monde qu’un être, de n’avoir plus dans l’esprit qu’une pensée, dans le cœur qu’un...
ISorti du Havre le 3 mai 1882, pour un voyage dans les mers de Chine, le trois-mâts carré Notre-Dame-des-Vents, rentra au port de Marseille le 8 août 1886, après quatre...
En descendant le grand escalier du cercle chauffé comme une serre par le calorifère, le baron de Mordiane avait laissé ouverte sa fourrure ; aussi, lorsque la grande porte de...
— Ah ! mon cher, quelles rosses, les femmes !— Pourquoi dis-tu ça ? |— C’est qu’elles m’ont joué un tour abominable,— À toi ?— Oui, à moi.— Les femmes,...
Le Kléber avait stoppé, et je regardais de mes yeux ravis l’admirable golfe de Bougie qui s’ouvrait devant nous. Les forêts kabyles couvraient les hautes montagnes ; les sables jaunes,...
Maître Lecacheur apparut sur la porte de sa maison, à l’heure ordinaire, entre cinq heures et cinq heures un quart du matin, pour surveiller ses gens qui se mettaient au...
Le cimetière plein d’officiers avait l’air d’un champ fleuri. Les képis et les culottes rouges, les galons et les boutons d’or, les sabres, les aiguillettes de l’état-major, les brandebourgs des...
À Robert Pinchon.Le père Boitelle (Antoine) avait dans tout le pays, la spécialité des besognes malpropres.Toutes les fois qu’on avait à faire nettoyer une fosse, un fumier, un puisard, à...
IDevant la porte de la maison, demi-ferme, demi-manoir, une de ces habitations rurales mixtes qui furent presque seigneuriales et qu’occupent à présent de gros cultivateurs, les chiens, attachés aux pommiers...
IUn de mes amis m’avait dit : Si tu passes par hasard aux environs de Bordj-Ebbaba, pendant ton voyage en Algérie, va donc voir mon ancien camarade Auballe, qui est...