Cinq Semaines en ballon
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La capitale du Bornou. — Les îles des Biddiomahs. — Les gypaètes. — Les inquiétudes du docteur. — Ses précautions. — Une attaque au milieu des airs. — L’enveloppe déchirée. — La chute. — Dévouement sublime. — La côte septentrionale du lac.

Jules Verne

La capitale du Bornou. — Les îles des Biddiomahs. — Les gypaètes. — Les inquiétudes du docteur. — Ses précautions. — Une attaque au milieu des airs. — L’enveloppe déchirée. — La chute. — Dévouement sublime. — La côte septentrionale du lac.

Depuis son arrivée au lac Tchad, le Victoria avait rencontré un courant qui s’inclinait plus à l’ouest ; quelques nuages tempéraient alors la chaleur du jour ; on sentait d’ailleurs un peu d’air sur cette vaste étendue d’eau ; mais, vers une heure, le ballon, ayant coupé de biais cette partie du lac, s’avança de nouveau dans les terres pendant l’espace de sept ou huit milles.

Le docteur, un peu fâché d’abord de cette direction, ne pensa plus à s’en plaindre quand il aperçut la ville de Kouka, la célèbre capitale du Bornou ; il put l’entrevoir un instant, ceinte de ses murailles d’argile blanche ; quelques mosquées assez grossières s’élevaient lourdement au-dessus de cette multitude de dés à jouer qui forment les maisons arabes. Dans les cours des maisons et sur les places publiques poussaient des palmiers et des arbres à caoutchouc, couronnés par un dôme de feuillage large de plus de cent pieds. Joe fit observer que ces immenses parasols étaient en rapport avec l’ardeur des rayons solaires, et il en tira des conclusions fort aimables pour la Providence.

Kouka se compose réellement de deux villes distinctes, séparées par le « dendal », large boulevard de trois cents toises, alors encombré de piétons et de cavaliers. D’un côté se carre la ville riche avec ses cases hautes et aérées ; de l’autre se presse la ville pauvre, triste assemblage de huttes basses et coniques, où végète une indigente population, car Kouka n’est ni commerçante ni industrielle.

Kennedy lui trouva quelque ressemblance avec un Édimbourg qui s’étalerait dans une plaine, avec ses deux villes parfaitement déterminées.

Mais, à peine les voyageurs purent-ils saisir ce coup d’œil, car, avec la mobilité qui caractérise les courants de cette contrée, un vent contraire les saisit brusquement et les ramena pendant une quarantaine de milles sur le Tchad.

Ce fut alors un nouveau spectacle ; ils pouvaient compter les îles nombreuses du lac, habitées par les Biddiomahs, pirates sanguinaires très redoutés, et dont le voisinage est aussi craint que celui des Touaregs du Sahara. Ces sauvages se préparaient à recevoir courageusement le Victoria à coups de flèches et de pierres, mais celui-ci eut bientôt fait de dépasser ces îles, sur lesquelles il semblait papillonner comme un scarabée gigantesque.

En ce moment, Joe regardait l’horizon, et, s’adressant à Kennedy, il lui dit :

« Ma foi, monsieur Dick, vous qui êtes toujours à rêver chasse, voilà justement votre affaire.

— Qu’est-ce donc, Joe ?

— Et, cette fois, mon maître ne s’opposera pas à vos coups de fusil.

— Mais qu’y a-t-il ?

— Voyez-vous là-bas cette troupe de gros oiseaux qui se dirigent sur nous ?

— Des oiseaux ! fit le docteur en saisissant sa lunette.

— Je les vois, répliqua Kennedy ; ils sont au moins une douzaine.

— Quatorze, si vous voulez bien, répondit Joe.

— Fasse le ciel qu’ils soient d’une espèce assez malfaisante pour que le tendre Samuel n’ait rien à m’objecter !

— Je n’aurai rien à dire, répondit Fergusson, mais j’aimerais mieux voir ces oiseaux-là loin de nous !

— Vous avez peur de ces volatiles ? fit Joe.

— Ce sont des gypaètes, Joe, et de la plus grande taille ; et s’ils nous attaquent…

— Eh bien ! nous nous défendrons, Samuel ! Nous avons un arsenal pour les recevoir ! je ne pense pas que ces animaux-là soient bien redoutables !

— Qui sait ? » répondit le docteur.

Dix minutes après, la troupe s’était approchée à portée de fusil ; ces quatorze oiseaux faisaient retentir l’air de leurs cris rauques ; ils s’avançaient vers le Victoria, plus irrités qu’effrayés de sa présence.

« Comme ils crient ! fit Joe ; quel tapage ! Cela ne leur convient probablement pas qu’on empiète sur leurs domaines, et que l’on se permette de voler comme eux ?

— À la vérité, dit le chasseur, ils ont un air assez terrible, et je les croirais assez redoutables s’ils étaient armés d’une carabine de Purdey Moore !

— Ils n’en ont pas besoin », répondit Fergusson qui devenait très sérieux.

Les gypaètes volaient en traçant d’immenses cercles, et leurs orbes se rétrécissaient peu à peu autour du Victoria ; ils rayaient le ciel dans une fantastique rapidité, se précipitant parfois avec la vitesse d’un boulet, et brisant leur ligne de projection par un angle brusque et hardi. Le docteur, inquiet, résolut de s’élever dans l’atmosphère pour échapper à ce dangereux voisinage ; il dilata l’hydrogène du ballon, qui ne tarda pas à monter.

Mais les gypaètes montèrent avec lui, peu disposés à l’abandonner.

« Ils ont l’air de nous en vouloir », dit le chasseur en armant sa carabine.

En effet, ces oiseaux s’approchaient, et plus d’un, arrivant à cinquante pieds à peine, semblait braver les armes de Kennedy.

« J’ai une furieuse envie de tirer dessus, dit celui-ci.

— Non, Dick, non pas ! Ne les rendons point furieux sans raison ! Ce serait les exciter à nous attaquer.

— Mais j’en viendrai facilement à bout.

— Tu te trompes, Dick.

— Nous avons une balle pour chacun d’eux.

— Et s’ils s’élancent vers la partie supérieure du ballon, comment les atteindras-tu ? Figure-toi donc que tu te trouves en présence d’une troupe de lions sur terre, ou de requins en plein Océan ! Pour des aéronautes, la situation est aussi dangereuse.

— Parles-tu sérieusement, Samuel ?

— Très sérieusement, Dick.

— Attendons alors.

— Attends. Tiens-toi prêt en cas d’attaque, mais ne fais pas feu sans mon ordre. »

Les oiseaux se massaient alors à une faible distance ; on distinguait parfaitement leur gorge pelée tendue sous l’effort de leurs cris, leur crête cartilagineuse, garnie de papilles violettes, qui se dressait avec fureur. Ils étaient de la plus forte taille ; leur corps dépassait trois pieds en longueur, et le dessous de leurs ailes blanches resplendissait au soleil ; on eût dit des requins ailés, avec lesquels ils avaient une formidable ressemblance.

« Ils nous suivent, dit le docteur en les voyant s’élever avec lui, et nous aurions beau monter, leur vol les porterait plus haut que nous encore !

— Eh bien, que faire ? » demanda Kennedy.

Le docteur ne répondit pas.

« Écoute, Samuel, reprit le chasseur : ces oiseaux sont quatorze ; nous avons dix-sept coups à notre disposition, en faisant feu de toutes nos armes. N’y a-t-il pas moyen de les détruire ou de les disperser ? Je me charge d’un certain nombre d’entre eux.

— Je ne doute pas de ton adresse, Dick ; je regarde volontiers comme morts ceux qui passeront devant ta carabine ; mais, je te le répète, pour peu qu’ils s’attaquent à l’hémisphère supérieur du ballon, tu ne pourras plus les voir ; ils crèveront cette enveloppe qui nous soutient, et nous sommes à trois mille pieds de hauteur ! »

En cet instant, l’un des plus farouches oiseaux piqua droit sur le Victoria, le bec et les serres ouvertes, prêt à mordre, prêt à déchirer.

« Feu ! feu ! » s’écria le docteur.

Il avait à peine achevé, que l’oiseau, frappé à mort, tombait en tournoyant dans l’espace.

Kennedy avait saisi l’un des fusils à deux coups. Joe épaulait l’autre.

Effrayés de la détonation, les gypaètes s’écartèrent un instant ; mais ils revinrent presque aussitôt à la charge avec une rage extrême. Kennedy d’une première balle coupa net le cou du plus rapproché. Joe fracassa l’aile de l’autre.

« Plus que onze », dit-il.

Mais alors les oiseaux changèrent de tactique, et d’un commun accord ils s’élevèrent au-dessus du Victoria. Kennedy regarda Fergusson.

Malgré son énergie et son impassibilité, celui-ci devint pâle. Il y eut un moment de silence effrayant. Puis un déchirement strident se fit entendre comme celui de la soie qu’on arrache, et la nacelle manqua sous les pieds des trois voyageurs.

« Nous sommes perdus, s’écria Fergusson en portant les yeux sur le baromètre qui montait avec rapidité. »

Puis il ajouta : « Dehors le lest, dehors ! »

En quelques secondes tous les fragments de quartz avaient disparu.

« Nous tombons toujours !… Videz les caisses à eau !… Joe entends-tu ?… Nous sommes précipités dans le lac ! »

Joe obéit. Le docteur se pencha. Le lac semblait venir à lui comme une marée montante ; les objets grossissaient à vue d’œil ; la nacelle n’était pas à deux cents pieds de la surface du Tchad.

« Les provisions ! les provisions ! » s’écria le docteur.

Et la caisse qui les renfermait fut jetée dans l’espace.

La chute devint moins rapide, mais les malheureux tombaient toujours !

« Jetez ! jetez encore ! s’écria une dernière fois le docteur.

— Il n’y a plus rien, dit Kennedy.

— Si ! » répondit laconiquement Joe en se signant d’une main rapide.

Et il disparut par-dessus le bord de la nacelle.

« Joe ! Joe ! » fit le docteur terrifié.

Mais Joe ne pouvait plus l’entendre. Le Victoria délesté reprenait sa marche ascensionnelle, remontait à mille pieds dans les airs, et le vent s’engouffrant dans l’enveloppe dégonflée l’entraînait vers les côtes septentrionales du lac.

« Perdu ! dit le chasseur avec un geste de désespoir.

— Perdu pour nous sauver ! » répondit Fergusson.

Et ces hommes si intrépides sentirent deux grosses larmes couler de leurs yeux. Ils se penchèrent, en cherchant à distinguer quelque trace du malheureux Joe, mais ils étaient déjà loin.

« Quel parti prendre ! demanda Kennedy.

— Descendre à terre, dès que cela sera possible, Dick, et puis attendre. »

Après une marche de soixante milles, le Victoria s’abattit sur une côte déserte, au nord du lac. Les ancres s’accrochèrent dans un arbre peu élevé, et le chasseur les assujettit fortement.

La nuit vint, mais ni Fergusson ni Kennedy ne purent trouver un instant de sommeil.


La capitale du Bornou. — Les îles des Biddiomahs. — Les gypaètes. — Les inquiétudes du docteur. — Ses précautions. — Une attaque au milieu des airs. — L’enveloppe déchirée. — La chute. — Dévouement sublime. — La côte septentrionale du lac.
La fin d’un discours très-applaudi. — Présentation du docteur Samuel Fergusson — « Excelsior. » — Portrait en pied du docteur. — Un fataliste convaincu. — Dîner au Traveller’s club. — Nombreux toasts de circonstance.
Un article du « Daily Telegraph. » — Guerre de journaux savants. — M. Petermann soutient son ami le docteur Fergusson. — Réponse du savant Koner. — Paris engagés. — Diverses propositions faites au docteur.
L’ami du docteur. — D’où datait leur amitié. — Dick Kennedy à Londres. — Proposition inattendue, mais point rassurante. — Proverbe peu consolant. — Quelques mots du martyrologe africain — Avantages d’un aérostat. — Le secret du docteur Fergusson.
Explorations africaines. — Barth, Richardson, Overweg, Werne, Brun-Rollet, Pency, Andrea Debono, Miani, Guillaume Lejean, Bruce, Krapf et Rebmann, Maizan, Roscher, Burton et Speke.
Rêves de Kennedy. — Articles et pronoms au pluriel. — Insinuations de Dick. — Promenade sur la carte d’Afrique — Ce qui reste entre les deux pointes du compas. — Expéditions actuelles. — Speke et Grant. — Kraff, de Decken, de Heuglin.
Un domestique impossible. — Il aperçoit les satellites de Jupiter. — Dick et Joe aux prises. — Le doute et la croyance. — Le pesage. — Joe-Wellington. — Il reçoit une demi-couronne.
Détails géométriques. — Calcul de la capacité du ballon. — L’aérostat double. — L’enveloppe. — La nacelle. — L’appareil mystérieux. — Les vivres. — L’addition finale.
Importance de Joe. — Le commandant du Resolute. — L’arsenal de Kennedy. — Aménagements. — Le dîner d’adieu. — Le départ du 21 février. — Séances scientifiques du docteur. — Duveyrier, Livingstone. — Détails du voyage aérien. — Kennedy réduit au silence.
On double le cap. — Le gaillard d’avant — Cours de cosmographie par le professeur Joe. — De la direction des ballons. — De la recherche des courants atmosphériques. — Εὔρηχα.
Essais antérieurs. — Les cinq caisses du docteur. — Le chalumeau à gaz. — Le calorifère. — Manière de manœuvrer. — Succès certain.
Arrivée à Zanzibar. — Le consul anglais. — Mauvaises dispositions des habitants. — L’île Koumbeni. — Les faiseurs de pluie. — Gonflement du ballon. — Départ du 18 avril. — Dernier adieu. — Le Victoria.
Traversée du détroit. — Le Mrima. — Propos de Dick et proposition de Joe. — Recette pour le café. — L’Uzaramo. — L’infortuné Maizan. — Le mont Duthumi. — Les cartes du docteur. — Nuit sur un nopal.
Changement de temps. — Fièvre de Kennedy. — La médecine du docteur. — Voyage par terre. — Le bassin d’Imengé. — Le mont Rubeho. — À six mille pieds. — Une halte de jour.
La forêt de gommiers. — L’antilope bleue. — Le signal de ralliement. — Un assaut inattendu. — Le Kanyenye. — Une nuit en plein air. — Le Mabunguru. — Jihoue-la-Mkoa. — Provision d’eau. — Arrivée à Kazeh.
Kazeh. — Le marché bruyant. — Apparition du Victoria. — Les Wanganga. — Les Fils de la Lune. — Promenade du docteur. — Population. — Le tembé royal. — Les femmes du sultan. — Une ivresse royale. — Joe adoré. — Comment on danse dans la Lune. — Revirement. — Deux lunes au firmament. — Instabilité des grandeurs divines.
Symptômes d’orage. — Le pays de la Lune. — L’avenir du continent africain. — La machine de la dernière heure. — Vue du pays au soleil couchant — Flore et Faune. — L’orage. — La zone de feu. — Le ciel étoilé.
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La gerbe de lumière. — Le missionnaire. — Enlèvement dans un rayon de lumière. — Le prêtre lazariste. — Peu d’espoir. — Soins du docteur. — Une vie d’abnégation. — Passage d’un volcan.
Colère de Joe. — La mort d’un juste. — La veillée du corps. — Aridité. — L’ensevelissement. — Les blocs de quartz. — Hallucination de Joe. — Un lest précieux. — Relèvement des montagnes aurifères. — Commencement des désespoirs de Joe.
Le vent tombe. — Les approches du Désert. — Le décompte de la provision d’eau. — Les nuits de l’Équateur. — Inquiétudes de Samuel Fergusson. — La situation telle qu’elle est. — Énergiques réponses de Kennedy et de Joe. — Encore une nuit.
Un peu de philosophie. — Un nuage à l’horizon. — Au milieu d’un brouillard. — Le ballon inattendu. — Les signaux. — Vue exacte du Victoria. — Les palmiers. — Traces d’une caravane. — Le puits au milieu du désert.
Cent treize degrés. — Réflexions du docteur. — Recherche désespérée. — Le chalumeau s’éteint. — Cent vingt-deux degrés. — La contemplation du désert. — Une promenade dans la nuit. — Solitude. — Défaillance. — Projets de Joe. — Il se donne un jour encore.
Chaleur effrayante. — Hallucinations. — Les dernières gouttes d’eau. — Nuit de désespoir. — Tentative de suicide. — Le simoun. — L’oasis. — Lion et lionne.
Soirée délicieuse. — La cuisine de Joe. — Dissertation sur la viande crue. — Histoire de James Bruce. — Le bivouac. — Les rêves de Joe. — Le baromètre baisse. — Le baromètre remonte. — Préparatifs de départ. — L’ouragan.
Symptômes de végétation. — Idée fantaisiste d’un auteur français. — Pays magnifique. — Le royaume d’Adamova. — Les explorations de Speke et Burton reliées à celles de Barth. — Les monts Atlantika. — Le fleuve Benoué. — La ville d’Yola. — Le Bagélé. — Le mont Mendif.
Mosfeia. — Le cheik. — Denham, Clapperton, Oudney. — Vogel. — La capitale du Loggoum. — Toole. — Calme au-dessus du Kernak. — Le gouverneur et sa cour. — L’attaque. — Les pigeons incendiaires.
Départ dans la nuit. — Tous les trois. — Les instincts de Kennedy. — Précautions. — Le cours du Shari. — Le lac Tchad. — L’eau du lac. — L’hippopotame. — Une balle perdue.
La capitale du Bornou. — Les îles des Biddiomahs. — Les gypaètes. — Les inquiétudes du docteur. — Ses précautions. — Une attaque au milieu des airs. — L’enveloppe déchirée. — La chute. — Dévouement sublime. — La côte septentrionale du lac.
Conjectures. — Rétablissement de l’équilibre du Victoria. — Nouveaux calculs du docteur Fergusson. — Chasse de Kennedy. — Exploration complète du lac Tchad. — Tangalia. — Retour. — Lari.
L’ouragan. — Départ forcé. — Perte d’une ancre. — Tristes réflexions. — Résolution prise. — La trombe. — La caravane engloutie. — Vent contraire et favorable. — Retour au sud. — Kennedy à son poste.
L’histoire de Joe. — L’île des Biddiomahs. — L’adoration. — L’île engloutie. — Les rives du lac. — L’arbre aux serpents. — Voyage à pied. — Souffrances. — Moustiques et fourmis. — La faim. — Passage du Victoria. — Disparition du Victoria. — Désespoir. — Le marais. — Un dernier cri.
Un rassemblement à l’horizon. — Une troupe d’Arabes. — La poursuite. — C’est lui ! — Chute de cheval. — L’Arabe étranglé. — Une balle de Kennedy. — Manœuvre. — Enlèvement au vol. — Joe sauvé.
La route de l’ouest. — Le réveil de Joe. — Son entêtement. — Fin de l’histoire de Joe. — Tagelel. — Inquiétudes de Kennedy. — Route au nord. — Une nuit près d’Aghadès.
Traversée rapide. — Résolutions prudentes. — Caravanes. — Averses continuelles. — Gao. — Le Niger. — Golberry, Geoffroy, Gray. — Mungo-Park. — Laing. — René Caillié. — Clapperton. — John et Richard Lander.
Le pays dans le coude du Niger. — Vue fantastique des monts Hombori. — Kabra. — Tembouctou. — Plan du docteur Barth. — Décadence. — Où le Ciel voudra.
Inquiétudes du docteur Fergusson. — Direction persistante vers le sud. — Un nuage de sauterelles. — Vue de Jenné. — Vue de Ségo. — Changement de vent. — Regrets de Joe.
Les approches du Sénégal. — Le Victoria baisse de plus en plus. — On jette, on jette toujours. — Le marabout El-Hadji. — MM. Pascal, Vincent, Lambert. — Un rival de Mahomet. — Les montagnes difficiles. — Les armes de Kennedy. — Une manœuvre de Joe. — Halte au-dessus d’une forêt.
Combat de générosité. — Dernier sacrifice. — L’appareil de dilatation. — Adresse de Joe. — Minuit. — Le quart du docteur. — Le quart de Kennedy. — Il s’endort. — L’incendie. — Les hurlements. — Hors de portée.
Les Talibas. — La poursuite. — Un pays dévasté. — Vent modéré. — Le Victoria baisse — Les dernières provisions. — Les bonds du Victoria. — Défense à coups de fusil. — Le vent fraîchit. — Le fleuve du Sénégal. — Les cataractes de Gouina. — L’air chaud. — Traversée du fleuve.
Conclusion. — Le procès-verbal. — Les établissements français. — Le poste de Médine. — Le Basilic. — Saint-Louis. — La frégate anglaise. — Retour à Londres.

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