L'œuvre "Marchez pendant que vous avez la lumière" de Léon Tolstoï explore les thèmes de l'existence humaine, de la spiritualité et de l'éthique personnelle. Dans cette œuvre, Tolstoï aborde la question du sens de la vie, en incitant les lecteurs à réfléchir sur la profondeur de leur existence et sur l'importance d'agir en accord avec ses convictions les plus profondes. À travers des anecdotes et des réflexions tirées de sa propre expérience, l'auteur encourage chacun à utiliser la lumière de la conscience pour guider ses pas sur le chemin de la vérité et de la moralité.
Tolstoï met également en avant l'idée que la vie est éphémère et que les occasions de faire le bien doivent être saisies tant qu'il en est encore temps. La lumière représente ici un symbole de clarté et de connaissance, tandis que l'obscurité évoque l'ignorance et la négligence des valeurs morales. L'appel à "marcher" est à la fois une métaphore et une invitation à agir, à ne pas se laisser paralyser par les doutes ou les peurs, mais à avancer avec détermination sur le chemin du bien.
Les récits qui jalonnent le texte soulignent l'importance de la communauté, de la solidarité et de l'entraide, montrant que la quête de vérité n'est pas un chemin solitaire mais un parcours partagé avec autrui. Tolstoï insiste sur le pouvoir de la foi et de l'amour, éléments essentiels pour éclairer le chemin de chacun. À travers ses réflexions, il questionne les normes sociales et les valeurs matérielles, invitant à un examen critique de la société et à une réévaluation des priorités individuelles et collectives.
Plusieurs amis s’étaient réunis sous le toit hospitalier d’un homme riche. Il arriva un jour que la conversation prit une tournure sérieuse, la Vie Humaine en devint le thème.Ils parlaient d’eux-mêmes et des personnes absentes, mais, parmi tous leurs amis...
Ceci se passait sous le règne de l’empereur romain Trajan, cent ans après la naissance du Christ. Les disciples du Christ étaient encore dans la chair, et les chrétiens de ces jours respectaient scrupuleusement la loi du Maître, comme l’auteur...
De sa nature, Julius était d’une disposition douce et aimable ; mais, comme presque tous les jeunes gens de son époque et de son pays, il était propriétaire d’esclaves qu’il punissait d’une manière barbare quand ils négligeaient de remplir ses...
Julius marchait vite, sa gaieté lui revenait à mesure qu’il s’approchait du village, et le tableau qu’il s’était fait de la vie chrétienne devenait plus clair et plus vivant.Au coucher du soleil, il se disposait à se reposer pour un...
Trois mois plus tard, le mariage de Julius avec la belle Eulalie était célébré, et le jeune ménage s’installait dans une maison qui leur appartenait. Julius, ayant tout à fait changé ses habitudes, s’occupait d’une partie du commerce de son...
« Mais maintenant dites-moi ce que vous avez à raconter de vous-même. Je vous vois accompagné d’une belle jeune fille, avec qui, si je puis juger par les apparences, vous vivez dans votre ville. Dites-moi, est-il possible que vous ne...
Dix ans s’écoulèrent. Pendant tout ce temps, Julius ne se rencontra jamais avec son ami. Il pensa de moins en moins souvent à leur rencontre d’autrefois et à leur discussion, et à l’impression qu’elle avait faite sur lui, tant par...
Enfin tous les préparatifs furent terminés. La seule difficulté était l’état de santé de Julius ; ses blessures n’étaient pas encore guéries. Cela le força à remettre à quelques jours, peut-être à quelques semaines, cet acte décisif qui devait briser...
Que cela fût l’effet de la médecine, ou de la conversation et des conseils du médecin, on ne peut pas le dire, mais Julius fut bientôt remis, et toutes ses idées du christianisme ne lui restèrent que comme le souvenir...
Pendant que Pamphilius parlait, son fils se précipita dans l’appartement et se mit à embrasser son père. Malgré toutes les caresses que la femme de Julius lui avait prodiguées, il l’avait laissée et se réfugiait maintenant auprès de son père.Pamphilius...
Douze années s’écoulèrent encore. La femme de Julius était morte. Il était toujours accablé par les ennuis et les difficultés qui s’attachent à la vie publique. La poursuite du pouvoir avait été sa grande préoccupation, et maintenant le pouvoir lui...
Matthieu, chap. V, versets 28, 29, 30.IEUGÈNE IRTÉNIEFF pouvait espérer une carrière brillante. Il avait tout pour cela : son éducation avait été très soignée, il avait terminé brillamment ses...
Il y a dix-huit cents ans, Jésus-Christ révéla aux hommes une nouvelle loi. Par sa doctrine, sa vie et sa mort, il leur a montré ce que doit et ce...