"Gaspard de la Nuit" d'Aloysius Bertrand est une oeuvre poétique qui se distingue par sa forme et son atmosphère. Publiée en 1842, elle se compose de poèmes en prose, un format qui permet à l'auteur d'explorer des thématiques variées tout en jouant avec le langage. L'œuvre est souvent considérée comme un précurseur du symbolisme, étant donné la manière dont Bertrand utilise des images évocatrices et des sensations pour évoquer des émotions complexes.
Le personnage principal, Gaspard, est souvent perçu comme une figure de vagabond, un rêveur qui erre dans des paysages urbains et naturels, oscillant entre la réalité et l'imaginaire. À travers ses déambulations, il croise des personnages fantastiques et s'engage dans des réflexions sur la condition humaine, la mort, la mélancolie et la beauté du monde. L'œuvre transporte le lecteur dans un univers onirique, peuplé de visions étranges et de rencontres insolites.
Le style de Bertrand est marqué par une riche musicalité et une sensibilité délicate. Les descriptions sont minutieuses et font appel à tous les sens, plongeant le lecteur dans une ambiance de mystère et d'étrangeté. Les paysages décrits, qu'ils soient urbains ou naturels, sont souvent imprégnés d'une atmosphère gothique, où la nuit, le brouillard et les ombres prennent une place prépondérante.
Les poèmes explorent des thèmes comme le souvenir, la solitude et le passage du temps, mettant en avant une certaine nostalgie. Les figures de la nuit et de la lumière, du rêve et de la réalité, sont omniprésentes, et l'on ressent une quête incessante de beauté face à l'éphémère. Gaspard devient ainsi un reflet des tourments intérieurs de l'âme humaine, un témoin des profondeurs sombres de l'existence.
Au fil des pages, les visions se succèdent, souvent empreintes de fantastique, et la frontière entre le réel et l'irréel s'efface. On découvre des scènes où le merveilleux se mêle au quotidien, une dynamique qui porte le lecteur à interroger sa propre perception du monde. "Gaspard de la Nuit" se révèle donc comme une exploration poétique d'un univers intérieur complexe et fascinant, invitant à une introspection délicate face aux mystères de la vie.
Quand d’Amsterdam le coq d’or chantera, La poule d’or de Harlem pondera.Les Centuries de Nostradamus.Harlem, cette admirable bambochade qui résume l’école flamande, Harlem peint par Jean Breughel, Peeter Neef, David Téniers et Paul Rembrandt ;Et le canal où l’eau bleue...
Le maître Maçon. — Regardez ces bastions, ces contreforts ; on les dirait construits pour l’éternité. Schiller, Guillaume-Tell.Le maçon Abraham Knupfer chante, la truelle à la main, dans les airs échafaudé, — si haut que, lisant les vers gothiques du...
On ne saurait prendre trop de précautions par le temps qui court, surtout depuis que les faux-monnayeurs se sont établis dans ce pays-ci. Le Siège de Berg-op-Zoom.Il s’assied dans son fauteuil de velours d’Utrecht, messire Blasius, le menton dans sa...
Si l’on n’a la tête levée,Le poil de la barbe friséEt la moustache relevée,On est des dames méprisé.Les poésies de d’Assoucy.Or, c’était fête à la synagogue, ténébreusement étoilée de lampes d’argent, et les rabbins, en robes et en lunettes, baisaient...
La tulipe est parmi les fleurs ce que le paon est parmi les oiseaux. L’une est sans parfum, l’autre est sans voix ; l’une s’enorgueillit de sa robe, l’autre de sa queue. Le Jardin des fleurs rares et curieuses.Nul bruit,...
Une honnête famille où il n’y a jamais eu de banqueroute, où personne n’a jamais été pendu. La parenté de Jean de Nivelle.Le pouce est ce gras cabaretier flamand, d’humeur goguenarde et grivoise, qui fume sur sa porte, à l’enseigne...
Il reconnut, à n’en pouvoir douter, la figure blême de son ami intime Jean-Gaspard Debureau, le grand paillasse des Funambules, qui le regardait avec une expression indéfinissable de malice et de bonhomie.Théophile Gautier. — Onuphrius.Au clair de la lune,Mon ami...
Notre art s’apprend en deux manières, c’est à savoir par enseignement d’un maistre, bouche à bouche, et non autrement, ou par inspiration et révélation divines ; ou bien par livres lesquelx sont moult obscurs et embrouillez ; et pour en...
Elle se leva la nuit, et allumant la chandelle print une bouëtte et s’oignit, puis avec quelques paroles elle fut transportée au sabbat. Jean Bodin. — De la Démonomanie des Sorciers.Ils étaient là une douzaine qui mangeaient la soupe à...
Vieux épouxVieux jaloux,Tirez tousLes verrousVieille chanson.Deux juifs, qui s’étaient arrêtés sous ma fenêtre, comptaient mystérieusement au bout de leurs doigts les heures trop lentes de la nuit.— « Avez-vous de l’argent, Rabbi ? demanda le plus jeune au plus vieux....
J’endureFroidureBien dure.La chanson du pauvre diable.— « Ohé ! rangez-vous qu’on se chauffe ! — Il ne te manque plus que d’enfourcher le foyer ! Ce drôle a les jambes comme des pincettes.— Une heure ! — Il bise dru...
Le Masque. — Il fait noir ; prête-moi ta lanterne.Mercurio. — Bah ! les chats ont pour lanterne leurs deux yeux. Une nuit de carnaval.Ah ! pourquoi me suis-je, ce soir, avisé qu’il y avait place à me blottir contre...
Il y avait à la tour de Nesle un corps-de-garde auquel se logeait le guet pendant la nuit. Brantome.« Valet de trèfle ! — Dame de pique ! de gagne ! » Et le soudard qui perdait envoya d’un coup...
Un fendant, un raffiné.Poésies de Scarron.« Mes crocs aiguisés en pointe ressemblent à la queue de la tarasque, mon linge est aussi blanc qu’une nappe de cabaret, et mon pourpoint n’est pas plus vieux que les tapisseries de la couronne.»...
Quand, vers Pâques ou Noël, l’église, aux nuits tombantes,S’emplit de pas confus et de cires flambantes.Victor Hugo. — Les chants du Crépuscule.Dixit Dominus Domino meo : sede a dextris meis.Office des vêpres.Trente moines, épluchant feuillet par feuillet des psautiers aussi...
La nuit, tous les chats sont gris.Proverbe populaire.Un luth, une guitaronne et un hautbois. Symphonie discordante et ridicule. Mme Laure à son balcon, derrière une jalousie. Point de lanternes dans la rue, point de lumières aux fenêtres. La lune encornée.*—...
Grave personnage dont la chaîne d’or et la baguette blanche annonçaient l’autorité.Walter Scott. — L’Abbé, Chap. IV.— « Messire Jean, lui dit la reine, allez voir dans la cour du palais pourquoi ces deux lévriers se livrent bataille ! »...
À M. Sainte-BeuveChristus natus est nobis ; venite, adoremus.La Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ.Nous n’avons ni feu ni lieu.Donnez-nous la part à Dieu.Vieille chanson.La bonne dame et le noble sire de Chateauvieux rompaient le pain du soir, Monsieur l’aumônier bénissant la...
Un Elzevir lui causait de douces émotions ; mais ce qui le plongeait dans un ravissement extatique, c’était un Henri Étienne. Biographie de Martin Spickler.Ce n’était pas quelque tableau de l’école flamande, un David Téniers, un Breughel d’Enfer, enfumé à...
Nox et solitudo plenæ sunt diabolo. Les Pères de l’Église.La nuit, ma chambre est pleine de diables.« Oh ! la terre, — murmurai-je à la nuit, — est un calice embaumé dont le pistil et les étamines sont la lune...
Mon Dieu, accordez-moi, à l’heure de ma mort, les prières d’un prêtre, un linceul de toile, une bière de sapin et un lieu sec.Les patenôtres de Monsieur le Maréchal.« Que tu meures absous ou damné, marmottait Scarbo cette nuit à...
Un carolus, ou bien encor,Si l’aimez mieux, un agneau d’or.Manuscrits de la Bibliothèque du roi.La lune peignait ses cheveux avec un démêloir d’ébène qui argentait d’une pluie de vers luisants les collines, les prés et les bois.*Scarbo, gnome dont les...
— Toi, à cheval !— Eh ! pourquoi pas ! j’ai si souvent galopé sur un lévrier du laird de Linlithgow !Ballade écossaise.J’avais capturé de mon séant, dans l’ombre de mes courtines, ce furtif papillon, éclos d’un rai de la...
Réveillez-vous, gens qui dormez,Et priez pour les trépassés.Le cri du crieur de nuit.Oh ! qu’il est doux, quand l’heure tremble au clocher, de regarder la lune qui a le nez fait comme un carolus d’or !*Deux ladres se lamentaient sous...
C’était un bâtiment lourd, presque carré, entouré de ruines, et dont la tour principale, qui possédait encore son horloge, dominait tout le quartier.Fenimore Cooper.Douze magiciens dansaient une ronde sous la grosse cloche de Saint-Jean. Ils évoquèrent l’orage l’un après l’autre,...
J’ai rêvé tant et plus, mais je n’y entends note.Pantagruel, livre III.Il était nuit. Ce furent d’abord, — ainsi j’ai vu, ainsi je raconte, — une abbaye aux murailles lézardées par la lune, — une forêt percée de sentiers tortueux,...
Tout dans cette chambre était encore dans le même état, si ce n’est que les tapisseries y étaient en lambeaux, et que les araignées y tissaient leurs toiles dans la poussière.Walter Scott. — Woodstock.Les vénérables personnages de la tapisserie gothique,...
... Je croyais entendreUne vague harmonie enchanter mon sommeil,Et près de moi s’épandre un murmure pareilAux chants entrecoupés d’une voix triste et tendre.Ch. Brugnot. — Les deux Génies.— « Écoute ! — Écoute ! — C’est moi, c’est Ondine qui...
Il jeta dans le foyer quelques frondes de houx bénit, qui brûlèrent en craquetant. Ch. Nodier. — Trilby.— « Grillon, mon ami, es-tu mort, que tu demeures sourd au bruit de mon sifflet, et aveugle à la lueur de l’incendie...
Qui passe donc si tard à travers la vallée ?H. de Latouche. — Le Roi des Aulnes.C’est ici ! et déjà, dans l’épaisseur des halliers, qu’éclaire à peine l’œil phosphorique du chat sauvage tapi sous les ramées ;Aux flancs des...
(1407)Le dit roy Charles sixiesme du nom feut très débonnaire et moult aimé ; et le populaire n’avait en grand’haine que les ducs d’Orléans et de Bourgogne qui imposaient des tailles excessives par tout le royaume.Les Annales et Chroniques de...
Ce nain était paresseux, fantasque, méchant ; mais il était fidèle, et ses services étaient agréables à son maître.Walter Scott. — Le lai du ménestrel.Cette petite lumière avait traversé la Seine gelée, sous la tour de Nesle, et maintenant elle...
Les Flamands, gent mutine et têtue.Mémoires d’Olivier de la Marche.La bataille durait depuis none, quand ceux de Bruges lâchèrent le pied et tournèrent le dos. Il y eut alors, d’une part, si épais désarroi, et de l’autre, si rude poursuite...
(1412)Allons ! courre un petit le cerf, ce luy dit-il.Poésies inédites.Et la chasse allait, allait, claire étant la journée, par les monts et les vaux, par les champs et les bois ; les varlets courant, les trompes fanfarant, les chiens...
Or, un jour Hilarion fut tenté par un démon femelle qui lui présenta une coupe de vin et des fleurs.Vies des Pères du désert.Trois reîtres noirs, troussés chacun d’une bohémienne, essayaient, vers minuit, de s’introduire au moustier avec la clef...
(1364)Urbem ingredientur, per muros current, domos conscendent, per fenestras intrabunt quasi fur.Le prophète Joel, chap. II, v. 9IQuelques maraudeurs, égarés dans les bois, se chauffaient à un feu de veille, autour duquel s’épaississaient la ramée, les ténèbres et les fantômes.«...
À M. P.-J. David, statuaire.N’approche mie de ces lieuxCy est le chenil du lépreux.Le Lai du lépreux.Chaque matin, dès que les ramées avaient bu l’aiguail, roulait sur ses gonds la porte de la Maladrerie, et les lépreux, semblables aux antiques...
Mes enfants, il n’y a plus de chevaliers que dans les livres.Conte d’une grand’mère à ses petits enfants.Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels,...
L’Espagne, pays classique des imbroglios, des coups de stylet, des sérénades et des autodafés.Extrait d’une Revue littéraire.. . . . . . . Et je n’entendrai plusLes verrous se fermer sur l’éternel reclus.Alfred de Vigny. — La Prison.Les moines tondus...
Celui-ci n’interrompait sa longue romance que pour encourager ses mules en leur donnant le nom de belles et valeureuses, ou pour les gourmander, en les appelant paresseuses et obstinées.Chateaubriand. — Le dernier Abencerage.Elles égrainent le rosaire ou nattent leurs cheveux,...
Mets-toi voleur de grand chemin, tu gagneras ta vie.Calderon.Qui n’aime, aux jours de la canicule dans les bois, lorsque les geais criards se disputent la ramée et l’ombre, un lit de mousse et la feuille à l’envers du chêne ?*Les...
Je le vois bien, il est dans ma destinée d’être pendu ou marié.Lope de Vega.« Il y a un an que je vous commande, leur dit le capitaine, qu’un autre me succède. J’épouse une riche veuve de Cordoue, et je...
Ne se séparant jamais plus de sa carabine que Dona Inès de la bague du bien-aimé !Chanson espagnole.La Posada{{1}}, un paon sur son toit, allumait ses vitres à l’incendie lointain du soleil couchant, et le sentier serpentait lumineux dans la...
Rome est une ville où il y a plus de sbires que de citadins, plus de moines que de sbires.Voyage en Italie.Rira bien qui rira le dernier.Proverbe populaire.Padre Pugnaccio, le crâne hors du capuce, montait les escaliers du dôme Saint-Pierre,...
Venise au visage de masque.Lord Byron.Ce n’est point avec le froc et le chapelet, c’est avec le tambour de basque et l’habit de fou que j’entreprends, moi, la vie, ce pèlerinage à la mort !Notre troupe bruyante est accourue sur...
En automne, les grives viendraient s’y reposer, attirées par les baies au rouge vif du sorbier des oiseleurs.Le baron R. Monthermé.Levant ensuite les yeux, la bonne vieille vit comme la bise tourmentait les arbres et dissipait les traces des corneilles...
C’est le tronc du vieux saule et ses rameaux penchants.H. de Latouche. — Le Roi des Aulnes.« Ma bague, ma bague ! » Et le cri de la lavandière effraya, dans la souche d’un saule, un rat qui filait sa...
À M. le Baron R.Adieu, derniers beaux jours !Alph. de Lamartine. — L’Automne.Les petits Savoyards sont de retour, et déjà leur cri interroge l’écho sonore du quartier ; comme les hirondelles précèdent le printemps, ils précèdent l’hiver.Octobre, le courrier de...
Et moi aussi j’ai été déchiré par les épines de ce désert, et j’y laisse chaque jour quelque partie de ma dépouille.Les Martyrs, livre X.Ce n’est point ici qu’on respire la mousse des chênes et les bourgeons du peuplier, ce...
Toutes les pensées, toutes les passions qui agitent le cœur mortel sont les esclaves de l’amour.Coleridge.Encore un printemps, — encore une goutte de rosée qui se bercera un moment dans mon calice amer, et qui s’en échappera comme une larme.Ô...
À M. A. de LatourEt nunc, Domine, tolle, quæso, animam meam a me, quia melior est mihi mors quam vita.Jonas, cap. IV, v. 3.J’en jure par la mort, dans un monde pareilNon, je ne voudrais pas rajeunir d’un soleil.Alph. de...
Je prierai les lecteurs de ce mien labeur qu’ils veuillent prendre en bonne part tout ce que j’y ai écrit.Mémoires du Sire de Joinville.L’homme est un balancier qui frappe une monnaie à son coin. Le quadruple porte l’empreinte de l’empereur,...
Il me disait, le bel Alcade :« Tant que pendra sur la cascadeLe saule aux rameaux chevelus,Tu seras, vierge qui console,Et mon étoile et ma boussole. »Pourquoi pend donc encor le saule,Et pourquoi ne m’aime-t-il plus ?Romance espagnole.C’est pour te...
Une fée est cachée en tout ce que tu vois.Victor Hugo.Une fée parfume la nuit mon sommeil fantastique des plus fraîches, des plus tendres haleines de juillet, — cette même bonne fée qui replante en son chemin le bâton du...
Pauvre oiseau que le ciel bénit !Il écoute le vent bruire,Chante, et voit des gouttes d’eau luireComme des perles dans son nid !Victor Hugo.Et pendant que ruisselle la pluie, les petits charbonniers de la Forêt Noire entendent, de leur lit...
Ces deux êtres qu’ici, la nuit, un saint mystère…Victor Hugo.« Planons, lui disais-je, sur les bois que parfument les roses ; jouons-nous dans la lumière et l’azur des cieux, oiseaux de l’air, et accompagnons le printemps voyageur. »La mort me...
Bords où Venise est reine de la mer.André Chénier.La noire gondole se glissait le long des palais de marbre, comme un bravo qui court à quelque aventure de nuit, un stylet et une lanterne sous sa cape.Un cavalier et une...
Mme de Montbazon était une fort belle créature qui mourut d’amour, cela pris à la lettre, l’autre siècle, pour le chevalier de la Rüe qui ne l’aimait point.Mémoires de Saint-Simon.La suivante rangea sur la table un vase de fleurs et...
C’est sans doute un des coqueluchiers des cornards d’Évreux, ou un de la confrérie des Enfants Sans-Souci de la ville de Paris, ou bien un ménétrier qui chante la langue d’oc.Ferdinand Langlé. — Fabel de la Dame de la belle...
Et les corbeaux vont commencer.Victor Hugo.IUne sentinelle, le mousquet au bras et enveloppée dans son manteau, se promène le long du rempart. Elle se penche entre les noirs créneaux de moment en moment, et observe d’un œil attentif l’ennemi dans...
— Où allez-vous ? qui êtes-vous ?— Je suis porteur d’une lettre pour le lord général.Woodstock. — Walter Scott.Comme elle est calme et majestueuse la citadelle blanche, sur l’Oder, tandis que de toutes ses embrasures les canons aboient contre la...
Le fossoyeur : — Je vous vendrai de l’os pour fabriquer des boutons.Le pialey : — Je vous vendrai de l’os pour garnir le manche de vos poignards.La Boutique de l’Armurier.La voirie ! et à gauche, sous un gazon de...
Que vois-je remuer autour de ce gibet ?Faust.Ah ! ce que j’entends, serait-ce la bise nocturne qui glapit, ou le pendu qui pousse un soupir sur la fourche patibulaire ?Serait-ce quelque grillon qui chante tapi dans la mousse et le...
Il regarda sous le lit, dans la cheminée, dans le bahut ; — personne. Il ne put comprendre par où il s’était introduit, par où il s’était évadé.Hoffmann. — Contes nocturnes.Oh ! que de fois je l’ai entendu et vu,...
Le talent rampe et meurt s’il n’a des ailes d’or.Gilbert.Non, Dieu, éclair qui flamboie dans le triangle symbolique, n’est point le chiffre tracé sur les lèvres de la sagesse humaine !Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile de...